Fleurir selon les temps liturgiques

Le fleurissement en liturgie a plutôt une démarche symbolique qui, à l’inverse de l’allégorie, part de l’objet (les fleurs et leur arrangement) pour exprimer une réalité abstraite. La composition florale ne démontre pas, elle montre ; elle n’explique pas elle opère ; elle n’illustre pas un texte, elle travaille la sensibilité par l’intermédiaire de la vue. La composition n’est pas une homélie, elle est une louange.

– Du bon usage de la liturgie, Guide Célébrer, p.105

  • Fleurir pour la liturgie, entre abondance et dénuement

    Les lectures du jour de Noël, le 25 décembre, nous parlent d’un « messager qui annonce la paix », la joie de l’universalité du salut « pour toutes les nations » (Isaïe 52, 7-10). L’évangile (Jn 1, 1-18) insiste sur la Parole : « Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu » ; « Lumière des hommes » à laquelle Jean-Baptiste va rendre témoignage.

  • Pistes pour célébrer une eucharistie lors du « Temps pour la Création »

    On trouvera ci-après quelques suggestions en vue de faciliter la préparation et l’organisation des célébrations qui jalonnent la Saison de la Création, du 1er septembre au 4 octobre.

  • Fleurir le jour de Noël

    Les lectures du jour de Noël, le 25 décembre, nous parlent d’un « messager qui annonce la paix », la joie de l’universalité du salut « pour toutes les nations » (Isaïe 52, 7-10). L’évangile (Jn 1, 1-18) insiste sur la Parole : « Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu » ; « Lumière des hommes » à laquelle Jean-Baptiste va rendre témoignage.

  • composition-florale-cierge

    Fleurir le cierge pascal

    Après le long temps de Carême, au terme de la semaine sainte, voici Pâques. Lors de veillée pascale et de la messe du jour de Pâques, l’assemblée est invitée à une participation active et joyeuse. Le chant de l’Exultet ouvre un accès au cœur de l’année liturgique, il proclame la victoire de la lumière sur les ténèbres, de la vie sur la mort.

  • Fleurir au Temps pascal

    Le Temps pascal est une dilatation du jour de Pâques, cinquante jours célébrés dans la joie et l’exultation comme si c’était un jour de fête unique ou mieux un grand dimanche (Saint Augustin). En méditant les textes de ces jours de fête, je retiens des mots qui inspireront la forme, le choix des feuillages et les couleurs des fleurs qui composeront le bouquet situé au pied du cierge pascal : Incarnation – Résurrection- lumière – joie – espérance – force de l’Esprit – langage de feu des disciples du Christ.

  • Compositions florales pour la fête de Saint Pierre et Saint Paul

    Fleurir pour la fête de saint Pierre et saint Paul

    Saint Pierre et saint Paul, deux piliers de l’Église que la tradition chrétienne célèbre le même jour, le 29 juin.

  • Fleurir la nuit de Noël

    Noël, célébration de l’inattendu de Dieu qui s’est rendu visible dans l’existence de l’homme Jésus, est aussi la fête de l’émerveillement des enfants devant la crèche, des retrouvailles des familles, de l’espoir d’une fraternité universelle.

  • Fleurir en la fête du Christ-Roi

    A la fin de l’année liturgique, avec le trente-quatrième dimanche du Temps ordinaire, l‘Église nous invite à célébrer la solennité du Christ-Roi. Le titre de la fête semble évoquer la puissance de Dieu. Pourtant, nous célébrons celui qui n’exerce pas un pouvoir de domination mais qui révèle sa royauté en s’offrant lui-même cloué sur une croix.

  • Fleurir le Temps ordinaire

    Entre le Baptême de Jésus et le mercredi des Cendres, puis entre la Pentecôte et l’Avent, se déploient deux périodes que l’Eglise appelle « le temps ordinaire ». Qu’est-ce à dire et comment fleurir la liturgie pendant ce temps ?

  • Faut-il fleurir pendant le Carême ?

    Quelle place pour un fleurissement de la liturgie pendant le temps du Carême ? Comment comprendre et traduire ce temps « au désert » ?

  • Comment fleurir pendant l’Avent ?

    L’Avent du mot « adventus » qui signifie : « venue, avènement » est la période pendant laquelle les fidèles se préparent à célébrer la venue du Christ à Bethléem, événement inouï et décisif pour notre humanité : Dieu se fait homme et partage de la naissance à la mort la condition humaine. C’est également la période qui oriente tout notre être vers le second avènement, celui de sa venue dans la gloire.

  • Fleurir pour la liturgie de la Toussaint

    Au début de l’automne, la nature se pare de nouvelles couleurs qui peuvent être employées pour les compositions florales de la liturgie de la fête de la Toussaint, le 1er novembre.

  • Fleurir à l’Assomption

    L’Assomption de Marie est fêtée le 15 août. C’est au milieu des vacances, c’est l’éblouissement de l’été. Ce jour-là, nous fleurissons tout spécialement Marie, la Vierge, la Mère de Dieu, la première qui monte au ciel, qui nous précède, qui nous attire et nous fleurissons aussi, comme à chaque eucharistie, la Pâque du Seigneur.

  • Fleurir la Pentecôte

    Nous venons de vivre les 50 jours de Pâques « comme un seul grand dimanche » et la fête de la Pentecôte vient mettre le point d’orgue à cette cinquantaine pascale qui s’achève au soir de Pentecôte. Pendant ce temps, le cierge pascal a été mis à l’honneur et son fleurissement a été somptueux.

  • Fleurir Marie

    Que dire sur Marie ? Il y a tant de choses et tant ont été proclamées, chantées par une multitude : « Toutes les générations te diront bienheureuse ! » Les litanies déclinent sans fin les sentiments d’admiration, d’amour, de reconnaissance : « comblée de grâce », favorisée de Dieu : ce terme qui, en hébreu, nous renvoie à la Bien-aimée, la « favorisée » du Cantique des cantiques…

Approfondir votre lecture

  • Fleurir au rythme des saisons

    Le fleurissement en liturgie a plutôt une démarche symbolique qui, à l’inverse de l’allégorie, part de l’objet (les fleurs et leur arrangement) pour exprimer une réalité abstraite. La composition florale ne démontre pas, elle montre ; elle n’explique pas elle opère ; elle n’illustre pas un texte, elle travaille la sensibilité par l’intermédiaire de la vue. […]

  • Fleurir les sacrements

    Le fleurissement en liturgie a plutôt une démarche symbolique qui, à l’inverse de l’allégorie, part de l’objet (les fleurs et leur arrangement) pour exprimer une réalité abstraite. La composition florale ne démontre pas, elle montre ; elle n’explique pas elle opère ; elle n’illustre pas un texte, elle travaille la sensibilité par l’intermédiaire de la vue. […]

  • Fleurir en liturgie : le sens de notre mission

    Les signes, surtout les signes sacramentels, doivent avoir la plus grande expressivité. Le pain et le vin, l’eau et l’huile, mais aussi l’encens, les cendres, le feu et les fleurs et presque tous les éléments de la création ont leur place dans la liturgie comme une offrande au Créateur et contribuent à la dignité et à la beauté de la célébration.