Confession

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Du latin confessio : « aveu » ; confiteor signifie « avouer », « reconnaître ». La confession est un des actes du pénitent dans le sacrement de la pénitence (voir Pénitence). Le verbe confiteor signifie aussi « faire connaître », « proclamer », « manifester ». Confesser ou professer sa foi, c’est en témoigner publiquement ; les martyrs sont les « confesseurs » par excellence, et l’on vénère particulièrement le lieu de leur « confession » (Voir Ciborium).

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

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  26. z
  • Vivre la pénitence : les pistes du rituel

    « Dieu fais-nous revenir » (Psaume 79). Ce cri du psalmiste devient souvent le nôtre, lorsque nous réalisons, qu’à cause de notre faiblesse ou du péché, nous avons besoin de renouer avec lui ou tout simplement d’intensifier notre vie baptismale. Chacun alors pense spontanément au sacrement de la pénitence et de la réconciliation, qui représente le chemin de la conversion privilégié dans l’Eglise latine depuis le Moyen Age jusqu’à une période récente. Or l’épidémie nous prive de ce chemin.

  • En route vers Pâques, engager une démarche de contrition du cœur

    La situation exceptionnelle de pandémie du coronavirus empêche de recevoir l’absolution sacramentelle. Mais, dans le sillage de ce que le pape François a proposé dans son homélie du 20 mars, il est possible et bon de vivre un chemin de contrition et de demande de pardon à Dieu avec, pour les fautes graves, « la ferme résolution de recourir le plus tôt possible à la confession sacramentelle », afin de recevoir effectivement le pardon de ses péchés.

  • COVID-19 : « Si tu ne trouves pas de confesseur… »

    Le premier confinement privait déjà les catholiques de la possibilité de se confesser en ce temps de conversion qu’est le Carême.
    Dans son homélie de la messe du vendredi 20 mars 2020 à la chapelle Sainte Marthe, le pape François lui‑même s’était fait l’écho de cette difficulté à pouvoir vivre la confession sacramentelle.
    Alors que nous sommes une seconde fois confinés, son message nous rejoint à nouveau :

  • L’Avent est-il un temps de pénitence ?

    En ouvrant le Missel, la réponse est claire : le temps de l’Avent est un temps de pieuse et joyeuse attente (cf. Normes universelles de l’année liturgique n° 39). Prières et préfaces soulignent l’attente et ne parlent pas de pénitence :

  • Le rite pénitentiel et l’aspersion durant le Temps pascal

    On a tous vu, une fois ou l’autre, au début d’une célébration eucharistique solennelle ou télévisée, le président asperger généreusement l’assemblée d’eau bénite. Utilisant souvent un bouquet de branches de cèdre ou d’olivier, il s’exécute en traversant la foule tandis qu’un chant festif souligne le caractère baptismal de l’action posée.