Embolisme

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Le mot grec embolismos vient de em-ballein : « mettre dans » ou « placer entre » ; il désignait le mois lunaire intercalaire qui venait, à intervalles plus ou moins réguliers, s’ajouter à l’année lunaire, pour combler le décalage qui s’accentuait entre elle et l’année solaire.

En liturgie, l’embolisme est une prière qu’on intercale entre deux autres ; ce mot est pratiquement réservé à la prière qui suit le « Notre Père » à la messe ; elle développe la dernière demande : « Délivre-nous de tout mal, Seigneur… ». A la fin de cet embolisme, on chante l’acclamation « Car c’est à toi qu’appartiennent le règne… » qui, primitivement, suivait le Pater.

On peut appeler aussi « embolismes » les prières spéciales pour les défunts, destinées à être « intercalées » à une place prévue dans les Canons 2 et 3. De même, les développements du Communicantes et du Hanc igitur qui, à certaines occasion, sont insérés dans ces prières du Canon 1.

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

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