Satisfaction

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Du mot latin satisfactio : « action de réparer une offense » (de satis « assez » et facere « faire » : faire bonne mesure). Dans le sacrement de réconciliation, la satisfaction ou « pénitence » est l’acte symbolique (prière, bonne œuvre), proposé par le prêtre et accepté par le pénitent, par lequel ce dernier manifeste sa volonté de réparer, d’une certaine manière, l’offense ou la peine faite à Dieu par le péché (voir Pénitence).

Dans les monastères, la satisfaction est l’acte spontané de réparation pour toute erreur ou négligence dans la célébration de l’office (faute de prononciation ou de chant) ; tout bruit notable occasionné au chœur donne lieu aussi à une satisfaction. Les manières de « faire satisfaction » diffèrent suivant les usages des congrégations ou des maisons : agenouillement, inclination, acte de toucher ou de baiser le sol, etc. Voir la Règle de saint Benoît, chap. 45. De telles pratiques sont ordonnées à maintenir dans les communautés le souci de la qualité de l’Œuvre de Dieu.

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

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  • Vivre la pénitence : les pistes du rituel

    « Dieu fais-nous revenir » (Psaume 79). Ce cri du psalmiste devient souvent le nôtre, lorsque nous réalisons, qu’à cause de notre faiblesse ou du péché, nous avons besoin de renouer avec lui ou tout simplement d’intensifier notre vie baptismale. Chacun alors pense spontanément au sacrement de la pénitence et de la réconciliation, qui représente le chemin de la conversion privilégié dans l’Eglise latine depuis le Moyen Age jusqu’à une période récente. Or l’épidémie nous prive de ce chemin.

  • L’Avent est-il un temps de pénitence ?

    En ouvrant le Missel, la réponse est claire : le temps de l’Avent est un temps de pieuse et joyeuse attente (cf. Normes universelles de l’année liturgique n° 39). Prières et préfaces soulignent l’attente et ne parlent pas de pénitence :

  • Le rite pénitentiel et l’aspersion durant le Temps pascal

    On a tous vu, une fois ou l’autre, au début d’une célébration eucharistique solennelle ou télévisée, le président asperger généreusement l’assemblée d’eau bénite. Utilisant souvent un bouquet de branches de cèdre ou d’olivier, il s’exécute en traversant la foule tandis qu’un chant festif souligne le caractère baptismal de l’action posée.

  • « Revenez à moi de tout votre cœur », chant pour la liturgie des Cendres

    Le chant « Revenez à moi de tout votre cœur » (GX 94) conviendra parfaitement pour la liturgie des cendres puisqu’il puise dans les textes de la liturgie du jour. Ces textes nous invitent à la pénitence et au recueillement grâce la musique d’André Gouzes dans une simplicité et un dépouillement qui correspondent tout à fait à l’entrée en Carême.

  • Célébration pénitentielle non sacramentelle

    On sait que la conversion est un chemin de progression avec les autres ; leur soutien est utile pour tenir dans l’effort. Le témoignage communautaire ecclésial qu’ils donnent lorsqu’ils écoutent la Parole et font un geste de pénitence encourage à reprendre le chemin de l’alliance.