Viatique

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Du latin viaticum : « provisions de voyage », via signifiant « route ». Le viatique est la communion eucharistique apportée à un malade proche de la mort, pour le fortifier en vue du « passage » vers la Patrie ; le Christ s’étant dit la « Voie » (Jn 14, 6), la réception de l’Eucharistie est le meilleur soutien pour la route vers la demeure qu’il nous a lui-même préparée.

Le rite du viatique, détaillé dans le rituel pour la communion et le culte eucharistique en dehors de la messe, ou dans le rituel du sacrement des malades, comporte, après les salutations initiales et un acte pénitentiel — éventuellement le sacrement de la pénitence —, une lecture brève de la Parole de Dieu, une rénovation succincte de la profession de foi baptismale, une Prière des fidèles pour le malade guetté par la mort, la récitation du « Notre Père », la communion, la prière de conclusion et la bénédiction.

Après l’acte pénitentiel ou le sacre­ment de la pénitence, le prêtre peut donner l’indulgence plénière in articulo mortis. Il est possible, si le malade ne peut plus supporter de nourriture solide, de donner la communion sous la seule espèce du vin.

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

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  • Vivre en communion : aller porter la communion

    Vous trouverez ici un guide pratique pour aller porter la communion aux malades, afin de rester en communion en dehors de la messe.

  • Vivre en communion : communier en dehors de la messe

    Plusieurs possibilités, enracinées dans le Rituel de l’eucharistie en dehors de la messe (AELF), peuvent permettre aux chrétiens de vivre une communion eucharistique, marquée par la dynamique communautaire. Les propositions qui suivent offrent quelques pistes possibles et qui restent à adapter selon les situations.

  • Porter la communion aux malades : quelle démarche ?

    Dès l’an 150, saint Justin en nous donnant la première description de la messe dans sa première Apologie, n°67, signale que « l’on envoie leur part (des aliments consacrés, c’est-à-dire de l’eucharistie) aux absents, par le ministère des diacres ».

  • La pénitence, quelques jalons d’histoire

    Circonscrite au XVIe à la confession privée, la pénitence connaissait dans les premiers temps de l’Église une amplitude beaucoup plus large dans les modes d’expression qui revêtaient un caractère public et ecclésial affirmé. C’est ce que l’Église, à la lumière du Concile Vatican II se réappropriera, en se définissant d’abord comme peuple de Dieu.

  • Porter la communion aux malades : un ministère

    Si la parole du Seigneur « J’étais malade et vous m’avez visité » (Mt 25, 36) s’adresse à tout baptisé, porter la communion à un malade relève du ministre extraordinaire de la communion.1 Ce ministère demande de s’y être préparé et normalement d’être mandaté.