Art de célébrer

En soulignant l’importance de l’art de célébrer, on met en lumière la valeur des normes liturgiques. L’ars celebrandi doit favoriser le sens du sacré et l’utilisation des formes extérieures qui éduquent à un tel sens, comme par exemple l’harmonie du rite, des vêtements liturgiques, de l’ameublement et du lieu sacré.

– Benoît XVI, Sacramentum caritatis

  • Prier dans la liturgie, une expérience fondatrice

    La vie du chrétien est appelée à devenir un culte à Dieu (Rm 12,1), mais cela ne peut se faire sans la prière, spécialement la prière liturgique. La prière liturgique est fondamentale et même fondatrice en ce sens que, par la liturgie, le Christ se rend présent au croyant par des signes, des rites.

  • Un Missel pour chanter ?

    Le Missel romain, dans sa troisième édition typique, publié en français en 2021, présente la cantillation de la plupart des dialogues, acclamations et prières – bien davantage que dans la version précédente – au point que l’on peut l’envisager comme un Missel pour chanter la messe.

  • « Ne nous laisse pas entrer en tentation ». Note exégétique.

    La demande « Et ne nous laisse pas entrer en tentation ») a remplacé la formule « Ne nous soumets pas à la tentation » dans la nouvelle traduction liturgique du Notre Père entrée en vigueur le premier dimanche de l’Avent 2017. Cet article reprend une « note exégétique » publiée dans le numéro 289 de la revue la Maison-Dieu  paru  octobre 2017.

  • Les voies nouvelles de la pluriministérialité en liturgie

    Les voies nouvelles de la pluriministerialité en liturgie.
    Cet article réfléchit l’actualité et la fécondité de l’adage de saint Jean-Paul II « La liturgie, épiphanie de l’Église en prière » sous l’angle de la pluriministérialité qui s’exerce dans la célébration selon le Missel romain.

  • Agneau de Dieu, qui enlèves « les » péchés du monde

    Des petits changements ouvrent parfois de grands débats. Il en est ainsi de l’Agnus Dei dans la nouvelle traduction du Missel romain en usage

Au fil de la Présentation Générale du Missel Romain

  • Les “prières sur le peuple” à la fin de la messe

    Depuis la nouvelle traduction francophone du Missel romain entrée en vigueur en France en 2021, une oraison super populum est systématiquement prescrite pour les dimanches de Carême et proposée chaque jour de ce temps liturgique.

  • Informations éditoriales

    La nouvelle traduction du Missel romain est entrée en vigueur le 28 novembre 2021 et est devenue obligatoire le 10 avril 2022, Dimanche des Rameaux. Vous trouverez dans cette page toutes les informations concernant les rééditions et les ouvrages autour du Missel romain.

  • La conservation des objets liturgiques : l’exemple du Conservatoire diocésain d’Art sacré de Périgueux

    Le diocèse de Périgueux et Sarlat a pu, il y a quelques années, se doter d’un conservatoire d’Art sacré à la suite de tout un process allant de la réflexion à la mise en œuvre.  L’histoire de la mise en place de ce conservatoire – et non d’un musée, car ce lieu n’est volontairement pas destiné à recevoir du public – intéressera toute personne sensible à la conservation des objets liturgiques.

  • L’orgue : un objet patrimonial singulier

    Il s’agit d’évoquer ici l’orgue à tuyaux qui, en sa qualité d’objet immobilier par destination, appartient à la Commune propriétaire de l’édifice cultuel dans lequel il est implanté. On se reportera au n°41 des Chroniques d’art sacré pour ce qui relève de ses enjeux liturgiques et culturels. Notre propos est de rappeler ici comment l’affectataire doit à la fois s’acquitter de ses devoirs et veiller au respect de ses droits.

  • La cloche, instrument liturgique et outil de communication

    Née d’une alchimie complexe de la terre et du feu, la cloche convoque à l’assemblée chrétienne, accompagne parfois la célébration des offices religieux et rythme les étapes de la vie de la communauté monastique ou paroissiale. Elle rassemble les vivants dans le sentiment d’appartenir à une communauté bien identifiée.

  • Guide « L’éclairage dans les églises, comment y voir clair ? »

    Cette étude sur la lumière et l’éclairage dans les églises a été réalisée par le département Art sacré du Service national de pastorale liturgique et sacramentelle. Fruit d’une réflexion d’experts – historiens de l’art, éclairagistes, liturges et théologiens – elle invite à aborder la question d’un point de vue théologique pour donner des points de repère sur la manière d’éclairer les édifices cultuels.

  • composition-florale-cierge

    Fleurir le cierge pascal

    Après le long temps de Carême, au terme de la semaine sainte, voici Pâques. Lors de veillée pascale et de la messe du jour de Pâques, l’assemblée est invitée à une participation active et joyeuse. Le chant de l’Exultet ouvre un accès au cœur de l’année liturgique, il proclame la victoire de la lumière sur les ténèbres, de la vie sur la mort.

  • Art, liturgie et iconographie : l’expérience sensible et la signification

    Les vitraux modernes de nos églises laissent parfois songeurs. Pour saisir leur portée spirituelle il faut se défaire du réflexe iconique habituel et se laisser prendre par la force de l’œuvre et en vivre une expérience sensible.

  • Lumière et flambeaux dans la liturgie

    Nous avons tous fait l’expérience de circuler la nuit, en pleine campagne. Pas de maison, pas de circulation, parfois du mauvais temps. Rien de tout cela n’est rassurant. Mais, au détour de la route, une lumière perce la nuit. Aussitôt elle lève l’inquiétude et réchauffe le cœur : dans l’obscurité, la vie est là, présente ; à ce qui pourrait paraître désert et mort, une vie est donnée. Alors, qu’en est-il de la lumière vive de nos liturgies ?

  • Chœur de Notre Dame du Rosaire aux Lilas

    Éclairer une église, pas uniquement pour voir clair !

    Du chaos originel où Dieu sépare la lumière des ténèbres, voici le jour, voici la nuit. Alternance de ce qui se trame dans l’ombre, à l’éclat radieux du dévoilement. L’histoire des hommes, comme la Révélation biblique et l’histoire du salut, est traversée par cette alternance.

  • L’art du vitrail, un chemin de lumière

    A l’âge d’or des cathédrales, une relation ambiguë liait l’homme et le temps. Encadré par l’Eglise, le temps revêtait une symbolique forte et prégnante. Temps cyclique, l’année était rythmée par les saisons, les travaux des champs et les fêtes religieuses. Profane et sacré s’interpénétraient ainsi au point que nos cathédrales en portent toujours les traces : elles portent en elles le symbole du temps.

  • Prier au crématorium avec les symboles chrétiens

    Qu’en est-il de tous ces symboles et gestes rappelant notre foi baptismale dans la résurrection, dans un espace « inhabituel » tel que le crématorium ?

  • Faire un programme d’éclairage pour une église

    Les techniques d’éclairage ayant formidablement progressé depuis quelques années, la lumière électrique n’est plus seulement un moyen au service d’une meilleure lisibilité des objets et des lieux. Elle permet aussi d’émouvoir, de faire percevoir, de laisser imaginer, de transporter, de faire pressentir ou ressentir toute une gamme d’émotions ou de sensations. La mise en lumière permet de hiérarchiser les éléments, d’introduire une dramaturgie, de raconter une histoire.

  • Autel, ambon et présidence en verre sculpté, Notre-Dame de l’Assomption à Stains (93)

    En 2012 débuta un chantier de restauration de l’église Notre-Dame de l’Assomption qui était fermée au public depuis près de vingt ans à la suite de désordres structurels importants.

  • Chœur de Notre Dame du Rosaire aux Lilas

    De la lumière naturelle à l’éclairage d’une église aujourd’hui

    Chœur de Notre Dame du Rosaire aux Lilas Par Jean Cosse, architecte   Si la symbolique de la lumière a perdu aujourd’hui la fascination qu’elle exerçait sur les esprits à différentes périodes de notre histoire, nul ne sait si elle ne connaîtra pas une résurgence dans un prochain cycle. Par contre, la technologie de l’éclairage […]

  • Liturgie et lumières : Que demande la liturgie à la lumière ?

    II existe trois types de lumières : la lumière naturelle du jour, la lumière électrique et la lumière des cierges.

  • Un lustre dans la cathédrale de Laval (53)

    Lustre de la Cathédrale de la Sainte Trinité à Laval Marie-Eline Guihaire, Déléguée diocésaine de la Commission d’art sacré de Laval. Célébration anniversaire du Concile Vatican II, et ouverture de l’Année de la Foi. A Laval, la cérémonie du 11 octobre revêtait une couleur exceptionnelle, de part tous les événements fêtés, et aussi parce que, […]

  • L’aménagement de la chapelle Saint-Jean-Baptiste à Lyon

    Oratoire de la Chapelle Saint Jean-Baptiste à Lyon Par Catherine Rivière, Déléguée épiscopale à la pastorale sacramentelle et liturgique du diocèse de Lyon   Dans la conception d’une maison diocésaine qui a pour but de faciliter la vie des services et des mouvements, l’aménagement du lieu qui sera utilisé pour prier et célébrer est souvent […]

  • La lumière dans la liturgie

    Par Dominique Lacroix Jésus nous dit : « Je suis la lumière du monde »(Jean 9,5). Il éclaire tout homme et dévoile le sens de toute chose. La veillée pascale C’est la célébration où le passage de la nuit à la lumière est le plus marqué. Elle commence avec la bénédiction du feu nouveau ; ce […]

  • La Chandeleur dans l’histoire de la liturgie

    La fête de la Présentation de Jésus au temple, appelée autrefois fête de la purification, est plus connue sous le nom populaire de Chandeleur. Ce nom a une origine latine et païenne.

  • Autel, tabernacle et vitraux de la chapelle de la communauté des Filles de Saint Paul (69)

    Voici une présentation de l’aménagement liturgique de la chapelle de la communauté des Filles de Saint Paul à Villeurbanne, dans le diocèse de Lyon.

  • La Création et la Nouvelle Alliance colorent les vitraux de l’église des Villettes (43)

    Les vitraux de la nef de l’église paroissiale des Villettes, œuvre de Bernard Preynet, artisan-verrier de Grangevallat, Monistrol-sur-Loire, ont été placés en mars 1994, en remplacement d’anciens vitraux en mauvais état. Suivant les désirs du conseil paroissial, de nombreux paroissiens et du Père Orfeuvre, alors curé de la paroisse, ces vitraux évoquent la Création en 7 jours et mettent en parallèle la dimension extraordinaire qu’elle prend avec la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ.

  • La conservation des objets liturgiques : l’exemple du Conservatoire diocésain d’Art sacré de Périgueux

    Le diocèse de Périgueux et Sarlat a pu, il y a quelques années, se doter d’un conservatoire d’Art sacré à la suite de tout un process allant de la réflexion à la mise en œuvre.  L’histoire de la mise en place de ce conservatoire – et non d’un musée, car ce lieu n’est volontairement pas destiné à recevoir du public – intéressera toute personne sensible à la conservation des objets liturgiques.

  • La célébration eucharistique et les objets du mystère

    Le chapitre VI de la Présentation Générale du Missel Romain traite de ce qui est requis pour la célébration de la Messe : le pain et le vin, le mobilier liturgique, les vases sacrés, les vêtements liturgiques et les autres objets. Il ne se présente pas comme un catalogue exhaustif, mais vise à préciser (ou repréciser) un certains nombres de points d’attention dans la confection et l’entretien de tous ces éléments employés pour l’Eucharistie.

  • Rouge, blanc, vert : couleurs en éphémère dans la liturgie

    Blanc pour le temps pascal, rouge pour la Pentecôte. Nous entrons dans le Temps ordinaire, mais retournons au blanc pour la Trinité et le Saint-Sacrement du corps et du sang du Christ. Enfin, nous voilà au vert ! La liturgie nous en fait voir de toutes les couleurs !

  • La couleur verte dans la liturgie

    Au XVIe s., Rome fixe pour l’Église latine, l’usage exclusif de cinq couleurs ; le blanc, le rouge, le vert, le violet et le noir considérant l’usage du rose facultatif, du bleu, en certains lieux, pour les fêtes de la Vierge Marie, et enfin de l’or pour suppléer le blanc, le rouge et le vert. Avant cette fixation et un symbolisme précis, d’autres couleurs ont été utilisées car on usait des ornements en fonction de leur richesse et de leur état et le code

  • Couleurs liturgiques : le rouge et le blanc dans la liturgie

    Après bien des fluctuations, au XVIe siècle, les couleurs sont fixées par Rome pour la liturgie latine. Concernant le blanc et le rouge :

  • Le violet et ses nuances dans la liturgie

    Aujourd’hui, le violet est une couleur emblématique des temps préparatoires aux deux grandes fêtes de l’année liturgique, Noël et Pâques. Il est employé pendant l’Avent et le Carême.

  • La paramentique, notion, sens liturgique, confection et conservation

    Du latin parare, préparer, apprêter, la paramentique désigne l’ensemble des vêtements, coiffes, tentures, parements et ornements utilisés dans les liturgies. Patrimoine religieux rare et précieux, toujours vivant dans nos liturgies, elle est pourtant un patrimoine méconnu et souvent délaissé.

  • Conservation et dépôt des vêtements et tissus liturgiques

    « Il faut prier sur de la beauté. » En disant cela, le pape Pie X pensait à la beauté du chant liturgique et des célébrations, mais aussi à la beauté des vêtements et accessoires liturgiques. Ces derniers concernent en premier lieu l’Art sacré.

  • Les vêtements liturgiques de l’Eglise

    Le vêtement liturgique ne doit pas être pensé en dehors de l’action liturgique, mais pour elle. C’est un vêtement qui a une fonction, un but précis. Un but autre que celui de couvrir le corps, de le préserver du froid et du chaud, de parer celui qui le porte, etc.

  • Les couleurs du temps liturgique

    Dès le IIIe siècle, Clément d’Alexandrie préconise l’emploi de vêtements spécifiques réservés à la prière, au moins pour le clergé. Pendant les siècles qui suivent, les vêtements usuels et ceux utilisés pour la liturgie ne comportent pas de différence formelle fondamentale, mais seulement de destination. Au cours de la « Renaissance » carolingienne, le costume liturgique se constitue vraiment en tant que vestes sacratae. Les premiers formulaires de rites de bénédiction d’objets liturgiques, dont les vêtements remontent au IXe siècle.

  • Répertoire et liturgie : si on choisissait autrement nos chants ?

    « Le prêtre, en organisant la messe, considérera davantage le bien du peuple de Dieu que ses inclinaisons personnelles » (Présentation générale de la liturgie des Heures 352). L’enjeu du chant dans la liturgie est ici défini : le bien du peuple de Dieu. Et quel est ce bien, sinon l’expérience spirituelle du mystère pascal ? Que peut-on en déduire pour le choix des chants ? Couleur liturgique et attitude spirituelle, deux critères essentiels pour choisir un répertoire.

  • Rouge, blanc, vert : couleurs en éphémère dans la liturgie

    Blanc pour le temps pascal, rouge pour la Pentecôte. Nous entrons dans le Temps ordinaire, mais retournons au blanc pour la Trinité et le Saint-Sacrement du corps et du sang du Christ. Enfin, nous voilà au vert ! La liturgie nous en fait voir de toutes les couleurs !

  • La couleur verte dans la liturgie

    Au XVIe s., Rome fixe pour l’Église latine, l’usage exclusif de cinq couleurs ; le blanc, le rouge, le vert, le violet et le noir considérant l’usage du rose facultatif, du bleu, en certains lieux, pour les fêtes de la Vierge Marie, et enfin de l’or pour suppléer le blanc, le rouge et le vert. Avant cette fixation et un symbolisme précis, d’autres couleurs ont été utilisées car on usait des ornements en fonction de leur richesse et de leur état et le code

  • Couleurs liturgiques : le rouge et le blanc dans la liturgie

    Après bien des fluctuations, au XVIe siècle, les couleurs sont fixées par Rome pour la liturgie latine. Concernant le blanc et le rouge :

  • Le violet et ses nuances dans la liturgie

    Aujourd’hui, le violet est une couleur emblématique des temps préparatoires aux deux grandes fêtes de l’année liturgique, Noël et Pâques. Il est employé pendant l’Avent et le Carême.

  • Alléluia, aspersion d’eau, cierge pascal : les signes du Temps pascal

    Le mystère pascal est célébré chaque dimanche, et les signes de Pâques sont mis en œuvre (le 1er jour de la semaine, l’assemblée, l’eau du bénitier, les luminaires près de l’autel …). Mais pendant les sept semaines du Temps pascal, ces mêmes signes sont valorisés et d’autres s’y ajoutent. Comment parlent-ils du Christ ressuscité, lui qu’on ne peut pas voir mais qui a promis d’être avec ses disciples jusqu’à la fin du monde (cf. Mt 28, 20b) ?

  • Fêtes, solennités, mémoires … les degrés des célébrations liturgiques

    Le calendrier liturgique est une machine à faire de la différence. Le fait que les normes liturgiques établissent des degrés divers de célébration doit inciter les pasteurs à varier les modalités de célébration, notamment leur ampleur.

  • La signification du mot « ordinaire »

    Ordinaire, qu’est-ce à dire ? Est ordinaire, dans le langage courant, une chose dont se sert habituellement, quotidiennement, à la différence de réalités extra-ordinaires, comme le sont les fêtes, qui « sortent de l’ordinaire ». Le mot ordinaire qualifie donc les réalités coutumières à l’ordo dont on fait partie, au groupe auquel on appartient.

  • Des chants et de la musique couleur du temps

    L’année liturgique est une traversée dynamique du temps qui trouve son sens ultime dans la plénitude du mystère pascal. C’est du mystère pascal que se nourrissent toutes les liturgies auxquelles nous participons, mais, si notre âme en est restaurée dans chaque célébration, notre intelligence et notre sensibilité le goûtent dans le « peu à peu » du temps qui s’écoule. Le « peu à peu » est nécessaire à notre entrée dans la connaissance du mystère de Dieu, et l’Eglise, dans sa sagesse pédagogique, a déployé l’immense richesse du mystère pascal au long du cycle annuel.

  • Les couleurs liturgiques expliquées aux servants d’autel

    01 décembre 2013 : Pour sa deuxième visite à une paroisse de Rome, François se rend dans la paroisse romaine Saint-Cyrille d’Alexandrie. Toi, qui sers la messe régulièrement, tu sais que la couleur des ornements (étoles, chasubles…) change régulièrement. Tu ne t’es peut-être pas posé la question de la symbolique de ces couleurs et comment […]

  • Les vêtements liturgiques de l’Eglise

    Le vêtement liturgique ne doit pas être pensé en dehors de l’action liturgique, mais pour elle. C’est un vêtement qui a une fonction, un but précis. Un but autre que celui de couvrir le corps, de le préserver du froid et du chaud, de parer celui qui le porte, etc.

  • Les couleurs du temps liturgique

    Dès le IIIe siècle, Clément d’Alexandrie préconise l’emploi de vêtements spécifiques réservés à la prière, au moins pour le clergé. Pendant les siècles qui suivent, les vêtements usuels et ceux utilisés pour la liturgie ne comportent pas de différence formelle fondamentale, mais seulement de destination. Au cours de la « Renaissance » carolingienne, le costume liturgique se constitue vraiment en tant que vestes sacratae. Les premiers formulaires de rites de bénédiction d’objets liturgiques, dont les vêtements remontent au IXe siècle.

  • Geste de paix

    Dans la liturgie, des attitudes

    Chacun le sait d’expérience : la liturgie n’est pas spéculative. Elle est action qui s’adresse au baptisé dans toutes ses dimensions humaines : esprit, cœur et corps. Dans l’action liturgique, le chrétien s’engage tout entier et les gestes qu’il pose, les attitudes qu’il prend le conduisent à la contemplation.

  • Quelques gestes de la liturgie

    Dans la célébration liturgique, toute la personne est engagée et les gestes qu’elle pose revêtent autant d’importance que les mots, les chants, les silences. C’est un ensemble d’éléments variés qui fait accéder au mystère et entrer en relation avec Dieu.

  • Debout, assis, à genoux, différentes attitudes au cours de la célébration

    Au cours de la célébration eucharistique, des attitudes communes de tous les participants sont observées. Elles sont le signe de la communauté et de l’unité de l’assemblée, une expression universelle de la même foi. Chacun et ainsi engagé dans tout son être pour la rencontre avec Dieu. Quelles sont ces attitudes, ces positions corporelles et que signifient-elles ?

  • Le symbolisme de la porte comme entrée dans le mystère du Christ

    Les civilisations anciennes ont toujours reconnu une dimension symbolique à la porte, qu’elle introduise à la ville, au palais, ou au temple.

  • La prière de dédicace d’une église

    La dédicace d’une église est l’acte solennel par lequel un édifice est voué définitivement au culte. Elle est célébrée par l’Église locale rassemblée dans la diversité de ses membres autour de son évêque. Celui-ci prononce la prière de dédicace avant de procéder à l’onction de saint chrême de l’autel et des murs de l’église.

  • Chœur de Notre Dame du Rosaire aux Lilas

    Consécration de l’église Notre Dame du Rosaire aux Lilas (93)

    Chœur de Notre Dame du Rosaire aux Lilas Le 30 janvier fut inaugurée et consacrée l’église Notre Dame du Rosaire de la ville des Lilas, première église construite au XXIème siècle dans le département de la Seine-saint-Denis. Cette cérémonie est l’aboutissement d’un long chemin porté en plein partenariat entre la ville des Lilas, le diocèse […]

  • Convention pour l’organisation de manifestations culturelles dans les églises

    « Suite à des remarques provenant des différents diocèses à l’occasion de la mise en ligne le 25 février 2010 du document intitulé « protocole d’accord assorti de l’autorisation de l’affectataire » dont il peut être fait usage pour les activités culturelles se tenant dans un édifice, il a été décidé de remettre en ligne le précédent document dénommé « convention entre l’organisateur d’une manifestation culturelle et l’affectataire d’une église ». Celui intitulé « protocole d’accord assorti de l’autorisation de l’affectataire » reste valable à condition d’y apporter les explications suivantes :

  • Quelques rappels juridiques sur la gratuité dans les églises

    Question épineuse qui concerne l’interprétation de l’affectation cultuelle et de ses conséquences fiscales. Le propos de cet article ne concerne que les églises appartenant à une collectivité publique. Le cas des églises qui sont la propriété d’une association diocésaine n’est donc pas ici pris en compte. De même, les chapelles non ouvertes en permanence relèvent d’un autre cadre.

Approfondir votre lecture

  • Acteurs de la célébration

    La célébration eucharistique est l’action du Christ et de l’Eglise qui est le peuple saint réuni et organisé sous l’autorité de l’évêque. C’est pourquoi elle concerne le Corps tout entier de l’Eglise ; elle le manifeste et l’affecte; en réalité, elle atteint chacun de ses membres, de façon variée, selon la diversité des ordres, des fonctions et de leur participation effective.

  • L’assemblée liturgique

    Le rassemblement est le premier des signes que présuppose la célébration liturgique. Pas de liturgie chrétienne sans assemblée. Nul ne s’annonce soi-même la Parole de l’Évangile et nul ne se baptise soi-même. Chacun est appelé, mais cela ne se réalise qu’à l’intérieur d’un peuple.

  • Célébrer dans l’espace liturgique

    Pour que l’espace soit habité, il ne suffit pas que les différents lieux et pôles liturgiques soient ordonnés à l’assemblée. Encore faut-il que ces lieux soient utilisés, qu’on puisse circuler de l’un à l’autre, et que plus encore, ils soient disposés de telle manière que les déplacements et les circulations soient rendus presque indispensables et presque directement visibles même lorsqu’il n’y a pas de célébration.