Proposition de chants pour la solennité du « corps et du sang du Christ »

calicesPar Agnès Pinardel-Minier, Adjointe musique du SNPLS

La solennité du « corps et du sang du Christ » était autrefois appelée « Fête-Dieu » ou « Saint Sacrement ». Elle correspond au 2e dimanche après la Pentecôte. Voici une proposition de chants pour la liturgie de ce jour.

– En entrée, nous pouvons choisir dans des chants cotés « D » (lettre qui normalement désigne la communion) puisque la solennité propose une méditation sur le Christ faisant don de son corps et de son sang :

« En accueillant l’amour » CNA 325 promotion épiscopale 1998 (DP 126) ; ou « partageons le pain du Seigneur » CNA 342 couplets 4, 8, 10,12 (D 39-31) ; ou « Tu es le Dieu fidèle » CNA 346 (D 163)

– Pour la prière pénitentielle/Kyrie, on peut utiliser la 2e formule (plus rarement utilisée) justement promotion épiscopale 2013 avec la « Messe de la miséricorde » (AL 50-64)

– En Gloria, un « classique » avec le CNA 197 promotion épiscopale 1995 (AL 23-09)

– Le Psaume du jour est le 115. Si vous n’avez pas de mise en musique de la nouvelle antienne (« j’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur »), vous pouvez simplement la psalmodier ou prendre « Alléluia » en guise d’antienne (comme suggéré dans le missel)

– 2e lecture, puis, séquence grégorienne « Lauda Sion » (très longue en entier, car 24 versets…, mais juste avec les 4 versets du Missel : les 21, 22, 23, 24)

– Alléluia AL 51-39, promotion épiscopale 2014

Prière universelle (avec un refrain et des intentions adressées au Christ)

Offertoire : pièce d’orgue ou d’autres instruments ou Motet par une chorale, ou chant par tous du Pange lingua (les 2 dernière strophes à partir de « Tantum ergo »)

Sanctus : messe pour St Séverin (AL 44-03), promotion épiscopale 2013 ou CNA 243 (AL20) promotion épiscopale 1995

– Anamnèse du Missel

– Notre Père dit ou chanté (du Missel, Rimsky, Kedroff, Darasse ou Duruflé, promotion épiscopale 1995)

– Agnus : « Agneau de Dieu » (AL 206) ou (AL 44-04), tous les deux promotion épiscopale 2013

– En processionnal de communion : « bienheureux les invités » promotion épiscopale 2008 (DY 51-86), « celui qui a mangé de ce pain » CNA 321 promotion épiscopale 1999 (D 140-2), « mendiant du jour » CNA 334 promotion épiscopale 1999 (D 1-50), « Voici le pain partagé » CNA 348 promotion épiscopale 1996 (D 14-42) ou « Recevez le corps du Christ » CNA 345 couplets 11, 12, 13, 14, 15 (D 585)

– En méditation post-communion, il est possible de chanter le Pange lingua, ou « Gloire à l’Agneau immolé » promotion épiscopale 2014 (ZL-NT 9-9) ou laisser l’orgue, la chorale, ou des instrumentistes faire une pièce de répertoire classique sur le thème de la solennité du jour (Panis angelicus, Lauda Sion, Adoro te, O Salutaris, Tantum ergo…)

– Après la salutation et l’envoi, l’orgue, d’autres instruments appropriés ou une chorale peuvent interpréter une sortie musicale permettant, comme stipule la PGMR que « chacun retourne à ses bonnes œuvres en louant et bénissant le Seigneur » (Laudate Dominum, Tollite, Canticorum …), ou s’il y avait exposition du St Sacrement (avec possible adoration après la messe), chanter le Pange lingua pendant le dépôt et la procession de sortie.

Approfondir votre lecture

  • Des processions, pourquoi ?

    Le spectacle offert dans les rues par les processions des rameaux, du Saint-Sacrement ou encore par celles des traditions populaires peuvent surprendre. Et des questions surgissent : pourquoi ces cortèges ? D’où viennent ces traditions ? Ont-elles encore un sens ? Quant aux processions qui se déploient pendant la messe, on peut se demander si elles n’encombrent pas inutilement les rites.

  • Solennité du Saint Sacrement ou solennité du Corps et du Sang du Christ

    La solennité du Corps et du Sang du Christ fut célébrée pour la première fois à Liège en 1247. En 1208, une religieuse, Julienne de Mont-Cornillon eut une vision du Seigneur qui lui fit comprendre la nécessité d’une fête annuelle pour honorer le Sacrement de l’autel.

  • Les gestes d’adoration et l’adoration eucharistique

    Si vous ouvrez le dictionnaire au mot « adorer » vous lirez ceci : « Rendre un culte à un dieu, un objet divinisé ; aimer passionnément ; apprécier beaucoup ». La définition est large et peut concerner une divinité, une personne, un objet. Lorsque l’Eglise utilise le terme, chacun devine que l’adoration concerne Dieu et le Christ. Mais peut-être convient-il de rappeler ce que dit l’Eglise de l’acte d’adoration.