L’intervention de la musique, du chant et de l’orgue dans la liturgie
Selon un texte de Nicole Symonnot-Gueye, organiste à Rouen
« L’Église doit transformer le monde par la beauté », écrivait Benoît XVI (encore cardinal Ratzinger) dans Célébrer la foi, « être simple ne veut pas dire être au rabais »
L’écoute est essentielle et cette écoute doit être préparée. Ni l’orgue, ni le chant ne sont indispensables à la liturgie, ils doivent s’inscrire dans une optique de silence.
La messe doit être soumise à une réflexion d’ordre musical. La musique a une mission plus haute qu’être utilitaire. Elle est manifestation sensible de réalités immatérielles.
Durant la célébration, chant et orgue jouent un rôle essentiel qui n’est pas consciemment ressenti mais si le chant ou l’instrument interviennent « à côté », il empêche l’écoute.
La musique produit du sens. La question rythmique est première parce qu’elle rejoint un aspect vital de l’être. L’ensemble doit s’enchaîner. L’animateur devra s’attacher à travailler la justesse. L’assemblée, elle, chantera toujours juste. Les paroles d’un chant ne sont finalement pas plus importantes que la façon dont on les chante.
Avec le rythme, la question mélodique et harmonique conduit à la tonalité. Une vigilance est de mise quant aux enchaînements tonals qui jouent aussi leur rôle dans le rythme général.
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Nicole Symonnot-Gueye – Remarques sur l’intervention de la musique dans la liturgie (chant et orgue)