• Combat spirituel et joie pascale : que nous disent les collectes de Carême ?

    « Accorde-nous Seigneur de savoir commencer saintement par une journée de jeûne notre entraînement au combat spirituel : que nos privations nous rendent plus forts pour lutter contre l’esprit du mal. » Cette collecte du mercredi des Cendres « colore » fortement l’entrée en Carême, temps par excellence de l’entrainement au combat spirituel.

  • Célébration pénitentielle non sacramentelle

    On sait que la conversion est un chemin de progression avec les autres ; leur soutien est utile pour tenir dans l’effort. Le témoignage communautaire ecclésial qu’ils donnent lorsqu’ils écoutent la Parole et font un geste de pénitence encourage à reprendre le chemin de l’alliance.

  • Un espace liturgique pour vivre le chemin du pardon

    Aménager une église pour la célébration du sacrement de la pénitence et de la réconciliation, qu’elle soit communautaire ou individuelle, c’est offrir à tous les pénitents un chemin de pardon. À la lumière de la structure de la célébration, cette progression est en quatre étapes, la dernière étant double. Prenons la route de ce chemin de la paix.

  • Sacrements et conversion pascale

    La mise en œuvre du concile Vatican II a renouvelé la pastorale sacramentelle : la rénovation des rituels et de la célébration s’est accompagnée de la généralisation d’une préparation aux sacrements. Aujourd’hui, cette pastorale connait des évolutions sous l’influence du catéchuménat, de nouvelles orientations pour la catéchèse. On vise à ce que l’ensemble préparation-célébration soit une véritable initiation à la grâce du sacrement, à ce qu’il révèle et engage pour une vie chrétienne.

  • La pénitence comme réponse à la miséricorde divine

    Prière devant l’icône de la Miséricorde Divine. Par Philippe Vallin Prêtre du diocèse de Nancy, Philippe Vallin est professeur de Théologie systématique à la Faculté de Théologie catholique de l’Université de Strasbourg où il donne les cours de christologie fondamentale, de sotériologie et d’anthropologie théologique (doctrine de la grâce, eschatologie, création). Depuis 2009, il est […]

  • Carême : se convertir à l’école des Pères de l’Eglise

    L’oraison de l’office des lectures du Mercredi des Cendres nous invite à demander au Seigneur de nous accorder « de savoir commencer saintement par une journée de jeûne, notre entraînement au combat spirituel afin que nos privations nous rendent plus fort pour lutter contre l’esprit du mal ». Pendant le Carême, nous pouvons demander la grâce de la conversion et nous entraîner au combat spirituel à l’école des pères de l’Eglise. Pendant les quarante jours qui mènent à Pâques, vous trouverez ici des morceaux choisis de la lecture patristique proposée à l’office des lectures.

  • Le temps ordinaire, un espace pour une conversion paisible

    L’année liturgique présente, dans sa structure, une alternance de temps forts, nettement caractérisés, et de temps dits « ordinaires ». Ces temps ordinaires n’ont cependant rien de quelconque. On n’y célèbre pas un aspect particulier du mystère chrétien, mais on y chemine au fil des jours vers le Père, dans la lumière du Christ, accompagnés par l’Esprit.

  • Se convertir à Noël : entrer dans une nouvelle co(n)naissance

    Chaque temps liturgique aide à notre conversion. Ainsi l’Avent réveille l’espérance : c’est le temps de redevenir veilleurs. À Noël, il s’agirait plutôt de se tenir là. L’adoration permet d’accueillir l’expérience de communion offerte par Dieu. Prier les oraisons du temps de Noël inscrit dans les cœurs la bonne nouvelle : la connaissance de Dieu, tel qu’il veut se révéler, favorise une nouvelle naissance à nous-mêmes grâce au Verbe incarné. Se convertir à Noël, c’est laisser une meilleure connaissance de Dieu susciter une co-naissance !

  • L’Avent, pédagogie de l’espérance

    Les lectures et les formulaires de l’Avent mettent progressivement en scène trois figures bibliques éminentes, trois figures de l’espérance : Isaïe, Jean-Baptiste, Marie.

  • L’année liturgique, chemin de conversion

    Chaque année, le temps liturgique nous fait parcourir tout le mystère du Christ. À travers le cycle pascal, les fêtes fixes, la succession des dimanches, ce sont les grands mystères de la foi que les chrétiens sont invités à célébrer. Il y a là comme une catéchèse permanente, un voyage initiatique qui permet aux baptisés de se réapproprier toutes les dimensions de leur foi, au cœur de leur propre histoire et de celle de l’humanité.

  • Vivre la conversion à la lumière d’Evangelii Gaudium

    N’y a-t-il pas plus parfaite expression de la nouveauté qu’une naissance ? L’avènement d’un enfant, d’un fils ou d’une fille est bien l’avènement du nouveau par excellence ! Cet adjectif « nouveau » présent dans les écrits prophétiques, apocalyptiques de la Bible, signifie : ce que Dieu seul peut donner.

  • Année liturgique et conversion : se laisser toucher par la patience de Dieu

    Par Laurent de Villeroché, prêtre eudiste, membre du SNPLS Un Amour premier Dieu a pris l’initiative de se rapprocher des hommes. Il veut qu’un peuple naisse de cette proximité. Selon le P. Gérard Billon1, une alliance est un « engagement réciproque qui dépassant le dialogue initial, unit deux êtres à la vie et à la mort ». L’Alliance […]

  • L’art du vitrail, un chemin de lumière

    A l’âge d’or des cathédrales, une relation ambiguë liait l’homme et le temps. Encadré par l’Eglise, le temps revêtait une symbolique forte et prégnante. Temps cyclique, l’année était rythmée par les saisons, les travaux des champs et les fêtes religieuses. Profane et sacré s’interpénétraient ainsi au point que nos cathédrales en portent toujours les traces : elles portent en elles le symbole du temps.

  • Parole de Dieu et sacrement de réconciliation

    Lors de la célébration du sacrement de pénitence et de réconciliation, surtout dans la confession individuelle, la place laissée à la parole de Dieu est souvent mineure. Pourtant, la Parole est la source qui révèle la miséricorde sans partage de Dieu. Ce faisant, elle laisse aussi apparaître l’écart qui nous sépare de lui : la Parole est alors une invitation à changer de vie.

  • La pénitence, anamnèse du baptême

    Quand nous entendons le Christ dire aux apôtres « Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils seront remis » (Jean 20, 23), il nous semble évident que ces paroles affirment l’institution du sacrement de pénitence et de réconciliation.

  • Le Carême, temps de l’Église pénitente

    La tradition biblique et la vie liturgique articulent la démarche individuelle de pénitence à la dynamique collective de l’Église dans son retour à Dieu. Le Carême naturellement est porteur de cette dimension sociale de la conversion. Mais est-elle encore vraiment significative ?

  • « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile » Mc 1, 15

    La conversion, chez saint Marc, est rattachée à l’accomplissement des temps et consiste à croire en l’Évangile. L’enracinement vétérotestamentaire de ce dernier terme donne des clés qui permettent de qualifier le mouvement de conversion et de l’inscrire dans la démarche quadragésimale.

  • Le Carême des baptisés, un temps de conversion

    Si le Carême est bien le temps de la préparation ultime des catéchumènes, il est aussi pour tous les baptisés le temps de la conversion qui prépare à la grande fête pascale.