• Du tourisme religieux au pèlerinage

    Partir en pèlerinage, c’est d’abord partir : quitter ses lieux habituels, son horizon, ses relations immédiates… Le pèlerinage comporte donc une part de découverte, de dépaysement, et disons-le tout net de tourisme, fût-il religieux. Mais comment faire pour que cette part de tourisme donne accès à l’esprit du pèlerinage, cette démarche par laquelle des personnes peuvent se découvrir membres d’une Eglise toujours en marche ?

  • La piété populaire et le culte eucharistique en dehors de la messe

    L’adoration eucharistique est une des formes du culte eucharistique en dehors de la messe. Ici ou là, refleurissent aussi les processions de la Fête-Dieu, le jeudi – dans les pays où la fête du Saint-Sacrement est de précepte – ou le dimanche qui suit la Sainte Trinité.

  • Proposer une veillée d’adoration avant la fête du Saint Sacrement

    Le Service de pastorale liturgique et sacramentelle, de musique et d’art sacré du diocèse de Strasbourg propose ici une veillée d’adoration pour la veille de la fête du Corps et du Sang du Christ. On peut aussi la proposer un autre soir de la semaine précédant la fête.

  • L’été, le temps des pèlerinages

    Le pèlerinage est une expérience personnelle vécue à la suite d’une décision volontaire dont les motivations peuvent être multiples. Mais quelles que soient les motivations, le pèlerin s’engage dans une démarche particulière qui peut le modifier, le transformer. Le pèlerinage est une forme particulière de piété personnelle qui peut être communautaire. La pratique des pèlerinages est universelle et se retrouve dans toutes les cultures.

  • La prière du Rosaire

    A son origine, le rosaire est la prière de ceux qui ne sont pas assez savants pour lire les Psaumes, en particulier les « frères » dans les monastères. De même qu’il y a 150 psaumes, le Rosaire est composé de 150 Je vous salue Marie répartis en 15 dizaines précédées d’un Notre Père. Pendant chaque dizaine, on médite un mystère du Christ.

  • Bénir des personnes ou des objets ?

    A la fin de la célébration d’un baptême, les parents demandent à monsieur le curé de bénir les médailles et gourmettes offertes aux baptisés par les parrains-marraines. Il accepte et s’interroge : comment ne pas alimenter une approche magique de la religion chrétienne, comment ne pas favoriser la superstition ?

  • Des processions, pourquoi ?

    Le spectacle offert dans les rues par les processions des rameaux, du Saint-Sacrement ou encore par celles des traditions populaires peuvent surprendre. Et des questions surgissent : pourquoi ces cortèges ? D’où viennent ces traditions ? Ont-elles encore un sens ? Quant aux processions qui se déploient pendant la messe, on peut se demander si elles n’encombrent pas inutilement les rites.

  • Lumière et flambeaux dans la liturgie

    Nous avons tous fait l’expérience de circuler la nuit, en pleine campagne. Pas de maison, pas de circulation, parfois du mauvais temps. Rien de tout cela n’est rassurant. Mais, au détour de la route, une lumière perce la nuit. Aussitôt elle lève l’inquiétude et réchauffe le cœur : dans l’obscurité, la vie est là, présente ; à ce qui pourrait paraître désert et mort, une vie est donnée. Alors, qu’en est-il de la lumière vive de nos liturgies ?

  • Le chapelet à la Miséricorde divine

    Le renouveau d’intérêt pour la miséricorde n’est pas que théologique ou pastoral. Depuis quatre-vingts ans, il est aussi largement dévotionnel. Au-delà des questions de sensibilité, que peut nous apprendre une pratique populaire comme celle de ce petit chapelet ?

  • Mai, le mois de Marie dans l’année liturgique

    Le mois de Marie est né à Rome autour du Collège romain tenu par les jésuites, avant d’atteindre la France seulement à la veille de la Révolution. C’est au XIXe siècle qu’il s’est vigoureusement implanté avec la multiplication des missions paroissiales, les congrégations mariales dans les collèges, et le développement de la dévotion mariale.

  • Noël et la piété populaire

    L’Avent et Noël sont accompagnés de nombreuses manifestations populaires qu’il est bon de conserver tout en leur redonnant un sens compréhensible aujourd’hui. Tout en rappelant la priorité des célébrations de l’année liturgique sur les autres pratiques de dévotion, le Directoire sur la piété populaire et la liturgie présente les significations des différentes expressions et traditions qui ont cours à l’occasion de la fête de Noël. Il suggère aussi d’en privilégier certaines et d’en garder pour les autres années.

  • Une veillée de prière « Protection, délivrance, guérison » dans le diocèse de Reims

    Le père Arnaud Toury nous présente un essai de mise en oeuvre du livre « Protection, délivrance, guérison » dans le diocèse de Reims. Devenu sanctuaire marial diocésain, l’église de Neuvizy accueille depuis le mois de février 2017, une veillée de prière pour les souffrants, le vendredi soir une fois par mois. Il s’agit ici de proposer une démarche liturgique qui rejoigne l’attente dévotionnelle des fidèles.

  • La crèche de Noël

    Décembre 2015 : Crèche de Noël dans une église. Saint Malo (35) France.

    La crèche, c’est-à-dire à la fois la grotte et la mangeoire où naquit Jésus, est la caractéristique par excellence de Noël en occident. La plus vénérable est bien sûr celle de Bethléem attestée par Origène en 248, cette grotte qu’« on montre à Bethléem dans laquelle est né Jésus et la mangeoire dans laquelle il fut emmailloté ».

  • La veillée avant la messe de la nuit de Noël

    Le Directoire sur la piété populaire et la liturgie rappelle que lorsque l’Office des lectures, comme préparation immédiate à la messe de minuit, n’est pas célébré, on peut organiser une veillée qui en s’inspirant de cet office peut être composée d’éléments de la piété populaire (n°110).

  • Le culte des saints dans l’Eglise catholique

    Façade de la Basilique Saint Pierre à Rome

    Pour dire en quoi consiste le culte des saints dans l’Église catholique il ne sera pas inutile de répondre d’abord à deux questions : qu’est qu’un saint ? Que signifie le mot culte ?

  • Noël : les anges, une place privilégiée

    Les anges ainsi que l’archange Gabriel occupent une place privilégiée dans le temps de Noël.

  • Prier et célébrer les saints : dévotion, vénération, culte ?

    Saint Paul hors les Murs

    Même si le Code de Droit canonique parle sans hésiter du culte de Dieu et des saints, il vaut mieux distinguer le culte réservé à Dieu et la dévotion ou la vénération envers les saints. La Constitution sur la sainte liturgie de Vatican II (n°104) l’exprimait ainsi :

  • La crèche, Avent et dévotions populaires

    Un regard d’historienne sur les usages, traditions et dévotions populaires qui accompagnent l’Avent. Cet article s’intéresse particulièrement à la crèche qui orne les églises et les maisons avant Noël.

  • Les couronnes de l’Avent : origine et signification

    Un regard d’historienne sur les usages, traditions et dévotions populaires qui accompagnent l’Avent et plus particulièrement sur les origines de la couronne de l’Avent. Les « couronnes de l’Avent », horizontales, portent quatre bougies qui symbolisent la croissance de la lumière. Elles sont distinctes des « couronnes de Noël », verticales, qui symbolisent l’hospitalité.

  • Regard sur les objets de dévotion populaire

    Calice, Orfèvrerie du XVIIe s. Abbaye Sainte Foy de Conques, Aveyron (12), Midi-Pyrénées, France. Par le Père Norbert Hennique Les Journées d’études de l’Association des Conservateurs des Antiquités et Objets d’art de France ont eu lieu à Mende – Lozère les 3, 4 et 5 juin 2010. Elles ont eu pour thème « les objets […]

  • Chant et pèlerinage

    Une démarche ecclésiale : Parmi tous les rassemblements du peuple chrétien, le pèlerinage est l’un de ceux qui manifestent le mieux la dimension ecclésiale ; le plus souvent présidé par l’évêque, successeur des Apôtres et père de son diocèse, le pèlerinage réunit aussi bien des paroissiens que des isolés, des croyants convaincus que des personnes en recherche, des gens d’un âge certain que des familles ou des jeunes : il brasse presque toutes les couches de la société.

  • Reliques et reliquaires

    L’auteur s’attache en toute objectivité à nous faire une description détaillée des reliques sous un angle original. En effet, après avoir rappelé l’histoire et la définition des reliques, l’auteur s’intéresse davantage aux reliques d’aujourd’hui. Ainsi, outre les reliques les plus insignes de la chrétienté (le tombeau du Christ à Jérusalem, le Linceul de Turin…), Jean-Michel […]

  • Pourquoi un Directoire sur la piété populaire et la liturgie ?

    En quelques mots, Dom Philippe Rouillard présente l’intérêt et le contenu du Directoire sur la piété populaire et la liturgie préparé par la Congrégation pour le culte divin et la direction des sacrements. Fruit d’un important travail d’étude, ce directoire de 2001 réunit un ensemble de principes orientations autour du thème central de la religiosité populaire, comme expression de la foi.