• Choisir la crémation pour partir sans déranger ?

    Le choix de la crémation est basé sur des motivations diverses. Cependant la volonté de ne pas déranger et ensuite, de ne pas encombrer, apparaît être la motivation principale. (Enquête Credoc 2007). S’y greffent également l’indifférence face à un passage dans une église et l’incompréhension quant au fait qu’une célébration d’obsèques à l’église doit en principe précéder la crémation et non lui succéder.

  • Les funérailles : un itinéraire rituel, soutien d’un déplacement intérieur, fragilisé par la crémation ?

    Depuis ses origines les plus anciennes, la liturgie des funérailles se présente comme un itinéraire rituel qui joue sur la mémoire des lieux. En modifiant le paysage traditionnel, le succès de la crémation fragilise le déplacement intérieur soutenu par cet itinéraire. Cette situation incite à une nouvelle intelligence du Rituel afin de pouvoir continuer à […]

  • Crémation et deuil : quand le temps s’accélère

    Lorsque la mort survient, elle modifie le rapport au temps. Quand la vie s’achève pour une personne, le temps s’arrête pour elle mais aussi pour son entourage.

  • Qu’est-ce que la crémation ?

    Obsèques au crématorium Dans la société occidentale – et pas seulement en France – la crémation est une pratique funéraire encore minoritaire qui connait une augmentation forte et régulière. De 0,5 % des obsèques en 1975, elle était de 25 % en 2006 pour atteindre plus de 30 % en 2015. Elle pourrait représenter, selon […]

  • La mort n’est pas la fin de la vie

    Patrick Baudry fait une distinction stimulante entre la fin de la vie et la mort (2006), qui va l’amener à considérer, de manière un peu provocatrice, que la mort n’est pas la fin de la vie. Paradoxalement, il ne fait pas référence à une croyance en un au-delà, à une vie après la mort, mais veut nous montrer que la mort n’est pas réductible à la fin de la vie. La fin de la vie est un fait constatable de l’ordre de la terminaison d’un processus, de l’arrêt du fonctionnement du corps.

  • Définitions de la mort, d’hier à aujourd’hui

    La mort semble une réalité de l’ordre de l’évidence, au moins d’un point de vue biologique. Elle apparaît comme la fin de la vie, c’est-à-dire comme l’arrêt des fonctions vitales. Mais précisément l’arrêt n’intervient pas à un instant T mais s’inscrit dans un processus. Comment décider dans ce processus du moment de la mort ? La définition de la mort a une histoire, liée aux progrès médicaux. Autrefois, la mort pouvait avoir un caractère d’évidence. Elle s’identifiait à l’arrêt de la respiration et de l’activité cardiaque. L’arrêt de la respiration survient bien à un moment précis qui amenait à parler du « dernier souffle » avec lequel la vie s’en va.

  • Comment bien mourir ?

    Par Laurent Denizeau, Docteur en Sociologie et Anthropologie à l’Université Catholique de Lyon   La grande question pour un mourant, c’est « comment bien mourir ? » et ce n’est pas une question contemporaine. Mais « bien mourir » aujourd’hui c’est « mourir dans la dignité ». Ce qui est étonnant, c’est que l’on se pose la question du mourir dans la dignité […]

  • Ritualité et ritualisation de la mort

    Par Laurent Denizeau, Docteur en Sociologie et Anthropologie à l’Université Catholique de Lyon. La professionnalisation du funéraire engendre une logique de concurrence qui encourage une diversification des offres rituelles en fonction des demandes. Il s’agit alors pour les professionnels du funéraire de produire un rite adapté. Bien souvent, l’« expert en rituel » construit un rite funéraire en fonction […]

  • Quelle place pour les équipes funérailles au crématorium ?

    Doit-on accompagner les familles en deuil au crematorium ? Deux situations se rencontrent : être présents auprès des familles après la célébration à l’église ou conduire une prière directement au crematorium sans passer par l’église.

  • Prières au lieu de la sépulture

    La prière au cimetière et l’inhumation constituent la troisième étape ou « station » des funérailles chrétiennes. Il est important que la communauté chrétienne se donne les moyens pour que les familles soient accompagnées jusqu’à cette ultime étape de l’adieu :

  • Un psaume et des prières pour prier au cimetière

    Ces trois prières et ce psaume sont tirés de l’ouvrage Dans l’espérance chrétienne, célébrations pour les défunts. Elles peuvent être récitées et priées à l’occasion du 2 novembre, jour où l’Église commémore les fidèles défunts, et lors d’un temps de prière dans un cimetière.

  • Célébrations des funérailles : propositions de psaumes

    Lors de la célébration de funérailles, un psaume est lu ou chanté après la première lecture. Voici des propositions pour le choix du psaume et des correspondances selon la première lecture qui a été choisie pour la célébration.

  • Commentaire de la Parole par un laïc lors des funérailles

    Commenter la Parole lors des funérailles : De quelle légitimité se revendiquer ? Comment faire ? La légitimité est donnée par le baptême et la lettre de mission.

  • Choisir des textes pour les funérailles grâce au Lectionnaire par « thèmes »

    Un guide pratique pour choisir des lectures lors de la célébration d’obsèques, grâce au Lectionnaire du Rituel des funérailles.

  • Rendre hommage au défunt ou le recommander à Dieu ?

    L’habitude prise aujourd’hui de présenter les défunts au début de la célébration des funérailles et la place donnée à leurs proches peuvent amener à poser la question qui fait l’objet de cette réflexion.

  • Parole de Dieu et funérailles

    Messe de funérailles Par Angelo Sommacal, Prêtre du diocèse de Toulon, ancien membre du SNPLS   Les funérailles, dans leur ensemble, sont constitués de temps divers et différents, depuis le décès du défunt ou de la défunte jusqu’à la déposition de son corps ou de ses cendres dans les lieux prévus pour cela. Aussi, la parole […]

  • La diversité des oraisons d’ouverture pour les défunts

    Dans la célébration des obsèques, la prière d’ouverture constitue une manière privilégiée pour prendre en compte la vie du défunt.

  • Célébration des funérailles : du bon usage des rites d’ouverture

    Sacha Guitry aimait répéter à ses acteurs : « Il ne faut jamais rater son entrée en scène !» Sans vouloir comparer la liturgie au théâtre, on pourrait dire de la même façon : « Il ne faut pas manquer les rites d’ouverture ! »

  • La fermeture du cercueil

    « La déposition du corps dans le cercueil et la fermeture de ce dernier sont des moments particulièrement douloureux. La disparition du visage du défunt marque un pas de plus vers la séparation définitive. Les proches sont alors invités à vivre leur deuil dans l’espérance et à se tourner vers le visage de Dieu. » – Dans […]

  • La veillée de prière auprès du défunt

    Traditionnellement, la veillée de prière se vivait à la maison du défunt où reposait son corps. Aujourd’hui, le plus souvent, le corps repose dans une chambre funéraire. Il est plus difficile d’y proposer un temps de prière avec les proches, par manque de temps aussi ou parce que les familles n’en expriment plus l’habitude.

  • Accompagner les familles en deuil : un ministère de compassion

    Si le ministère de la compassion fait partie intégrante de la mission presbytérale, le Concile Vatican II  rappelle la responsabilité de chaque chrétien à être signe du Christ plein de compassion à l’égard de ceux qui sont blessés par la mort d’un enfant, d’un parent, d’un ami.

  • Prières au-delà de la célébration des funérailles

    Lors des obsèques, lors de la célébration, l’église, le crematorium ou le cimetière ne sont pas les seuls lieux où s’exprime la prière de l’Église. En effet, au-delà des temps de célébrations liturgiques, la compassion de l’Église entoure le défunt et sa famille dès le moment du décès.

  • L’écoute des familles en deuil

    Voici quelques aspects de la rencontre avec les familles à partir de l’expérience de l’auteur. Les attitudes d’accueil constituent le premier témoignage de la présence des chrétiens à ceux qui connaissent un deuil.

  • Les implications psychologiques de la crémation

    La crémation est un problème d’actualité dans notre pays pour deux raisons qui découlent l’une de l’autre. D’une part sa fréquence augmente de manière exponentielle tandis que, de ce fait, la population se trouve de plus en plus souvent confrontée à son absence ou à son défaut de ritualisation, un véritable vide rituel.

  • La tombe comme signe chrétien

    La problématique chrétienne de l’art funéraire est prise comme en étau entre deux écueils : d’un côté insister trop lourdement sur la « différence chrétienne », comme si la foi rendait sans importance ces questions, ou au contraire comme si elle offrait un éclairage singulier permettant de résoudre toutes les questions; de l’autre, affirmer que devant la mort, le chrétien est d’abord un homme dont la tombe emprunte les schèmes habituels de sa culture. Le propos est moins ici de tracer une voie moyenne entre ce que l’on peut considérer comme deux excès, que tenter de fournir, à partir d’une réflexion anthropologique et théologique non explicitée faute d’espace, quelques repères utiles sur la question.