• Les funérailles : un itinéraire rituel, soutien d’un déplacement intérieur, fragilisé par la crémation ?

    Depuis ses origines les plus anciennes, la liturgie des funérailles se présente comme un itinéraire rituel qui joue sur la mémoire des lieux. En modifiant le paysage traditionnel, le succès de la crémation fragilise le déplacement intérieur soutenu par cet itinéraire. Cette situation incite à une nouvelle intelligence du Rituel afin de pouvoir continuer à […]

  • Crémation et deuil : quand le temps s’accélère

    Lorsque la mort survient, elle modifie le rapport au temps. Quand la vie s’achève pour une personne, le temps s’arrête pour elle mais aussi pour son entourage.

  • La crémation et l’Église catholique

    La crémation connaît une progression notable en France. Selon une enquête, quatre français sur dix optaient en 2023 pour cette pratique funéraire. Selon des estimations, cette option encore minoritaire ne le restera plus longtemps et devrait représenter la moitié au moins des obsèques en 2030. Quels facteurs expliquent cette évolution ? Quelle est la position de l’Église catholique ?

  • La mort n’est pas la fin de la vie

    Patrick Baudry fait une distinction stimulante entre la fin de la vie et la mort (2006), qui va l’amener à considérer, de manière un peu provocatrice, que la mort n’est pas la fin de la vie. Paradoxalement, il ne fait pas référence à une croyance en un au-delà, à une vie après la mort, mais veut nous montrer que la mort n’est pas réductible à la fin de la vie. La fin de la vie est un fait constatable de l’ordre de la terminaison d’un processus, de l’arrêt du fonctionnement du corps.

  • Définitions de la mort, d’hier à aujourd’hui

    La mort semble une réalité de l’ordre de l’évidence, au moins d’un point de vue biologique. Elle apparaît comme la fin de la vie, c’est-à-dire comme l’arrêt des fonctions vitales. Mais précisément l’arrêt n’intervient pas à un instant T mais s’inscrit dans un processus. Comment décider dans ce processus du moment de la mort ? La définition de la mort a une histoire, liée aux progrès médicaux. Autrefois, la mort pouvait avoir un caractère d’évidence. Elle s’identifiait à l’arrêt de la respiration et de l’activité cardiaque. L’arrêt de la respiration survient bien à un moment précis qui amenait à parler du « dernier souffle » avec lequel la vie s’en va.

  • Comment bien mourir ?

    Par Laurent Denizeau, Docteur en Sociologie et Anthropologie à l’Université Catholique de Lyon   La grande question pour un mourant, c’est « comment bien mourir ? » et ce n’est pas une question contemporaine. Mais « bien mourir » aujourd’hui c’est « mourir dans la dignité ». Ce qui est étonnant, c’est que l’on se pose la question du mourir dans la dignité […]

  • Ritualité et ritualisation de la mort

    Par Laurent Denizeau, Docteur en Sociologie et Anthropologie à l’Université Catholique de Lyon. La professionnalisation du funéraire engendre une logique de concurrence qui encourage une diversification des offres rituelles en fonction des demandes. Il s’agit alors pour les professionnels du funéraire de produire un rite adapté. Bien souvent, l’« expert en rituel » construit un rite funéraire en fonction […]

  • Quelle place pour les équipes funérailles au crématorium ?

    Doit-on accompagner les familles en deuil au crematorium ? Deux situations se rencontrent : être présents auprès des familles après la célébration à l’église ou conduire une prière directement au crematorium sans passer par l’église.

  • Prières au lieu de la sépulture

    La prière au cimetière et l’inhumation constituent la troisième étape ou « station » des funérailles chrétiennes. Il est important que la communauté chrétienne se donne les moyens pour que les familles soient accompagnées jusqu’à cette ultime étape de l’adieu :

  • Un psaume et des prières pour prier au cimetière

    Ces trois prières et ce psaume sont tirés de l’ouvrage Dans l’espérance chrétienne, célébrations pour les défunts. Elles peuvent être récitées et priées à l’occasion du 2 novembre, jour où l’Église commémore les fidèles défunts, et lors d’un temps de prière dans un cimetière.

  • Commentaire de la Parole par un laïc lors des funérailles

    Commenter la Parole lors des funérailles : De quelle légitimité se revendiquer ? Comment faire ? La légitimité est donnée par le baptême et la lettre de mission.

  • Choisir des textes pour les funérailles grâce au Lectionnaire par « thèmes »

    Un guide pratique pour choisir des lectures lors de la célébration d’obsèques, grâce au Lectionnaire du Rituel des funérailles.

  • Prier aux funérailles entre hommage et intercession : un équilibre à trouver

    Lors des funérailles chrétiennes, un équilibre délicat doit s’instaurer entre l’hommage du défunt et la prière d’intercession pour son salut. Or lorsqu’une présentation de la vie des défunts ouvre la célébration, l’essentiel des mots d’accueil consiste en une valorisation par les proches de leurs qualités humaines, parfois longuement.

  • Parole de Dieu et funérailles

    Messe de funérailles Par Angelo Sommacal, Prêtre du diocèse de Toulon, ancien membre du SNPLS   Les funérailles, dans leur ensemble, sont constitués de temps divers et différents, depuis le décès du défunt ou de la défunte jusqu’à la déposition de son corps ou de ses cendres dans les lieux prévus pour cela. Aussi, la parole […]

  • La diversité des oraisons d’ouverture pour les défunts

    Dans la célébration des obsèques, la prière d’ouverture constitue une manière privilégiée pour prendre en compte la vie du défunt. Le guide pastoral Dans l’espérance Chrétienne, dans le sillage du Rituel des funérailles lui-même, prévoit deux catégories : des oraisons plus généralistes et d’autres pour des circonstances particulières. Grâce au nombre des oraisons et à leur variété, la prière peut ainsi s’adapter aux situations réelles.

  • Célébration des funérailles : du bon usage des rites d’ouverture

    Sacha Guitry aimait répéter à ses acteurs : « Il ne faut jamais rater son entrée en scène !» Sans vouloir comparer la liturgie au théâtre, on pourrait dire de la même façon : « Il ne faut pas manquer les rites d’ouverture ! »

  • Célébration des funérailles : description des étapes

    C’est le mystère pascal du Christ
    que l’Église célèbre avec foi
    dans les funérailles de ses
    enfants. Ils sont devenus par
    leur baptême membres du
    Christ mort et ressuscité. [Lors
    des obsèques] on prie pour
    qu’ils passent avec le Christ de
    la mort à la vie, qu’ils soient
    purifiés dans leur âme et
    rejoignent au ciel tous les
    saints, dans l’attente de la
    résurrection des morts et la
    bienheureuse espérance de
    l’avènement du Christ (Rituel
    des funérailles, n° 1)

  • La fermeture du cercueil

    « La déposition du corps dans le cercueil et la fermeture de ce dernier sont des moments particulièrement douloureux. La disparition du visage du défunt marque un pas de plus vers la séparation définitive. Les proches sont alors invités à vivre leur deuil dans l’espérance et à se tourner vers le visage de Dieu. » – Dans […]

  • La veillée de prière auprès du défunt

    Traditionnellement, la veillée de prière se vivait à la maison du défunt où reposait son corps. Aujourd’hui, le plus souvent, le corps repose dans une chambre funéraire. Il est plus difficile d’y proposer un temps de prière avec les proches, par manque de temps aussi ou parce que les familles n’en expriment plus l’habitude.

  • Accompagner les familles en deuil : un ministère de compassion

    « Jésus de Nazareth est passé parmi nous en faisant le bien … car Dieu était avec lui. »

  • Prières au-delà de la célébration des funérailles

    Lors des obsèques, lors de la célébration, l’église, le crematorium ou le cimetière ne sont pas les seuls lieux où s’exprime la prière de l’Église. En effet, au-delà des temps de célébrations liturgiques, la compassion de l’Église entoure le défunt et sa famille dès le moment du décès.

  • L’écoute des familles en deuil

    Voici quelques aspects de la rencontre avec les familles à partir de l’expérience de l’auteur. Les attitudes d’accueil constituent le premier témoignage de la présence des chrétiens à ceux qui connaissent un deuil.

  • Les implications psychologiques de la crémation

    La crémation est un problème d’actualité dans notre pays pour deux raisons qui découlent l’une de l’autre. D’une part sa fréquence augmente de manière exponentielle tandis que, de ce fait, la population se trouve de plus en plus souvent confrontée à son absence ou à son défaut de ritualisation, un véritable vide rituel.

  • La tombe comme signe chrétien

    « La charité envers les morts consiste à faire ce qu’ils attendraient de nous s’ils étaient vivants » Blaise Pascal.
    La problématique chrétienne de l’art funéraire est prise comme en étau entre deux écueils : d’un côté insister trop lourdement sur la « différence chrétienne », comme si la foi rendait sans importance ces questions, ou au contraire comme si elle offrait un éclairage singulier permettant de résoudre toutes les questions; de l’autre, affirmer que devant la mort, le chrétien est d’abord un homme dont la tombe emprunte les schèmes habituels de sa culture.

  • Quelques difficultés actuelles au sujet de l’« au-delà » …

    L’objectif de cette contribution est fort modeste. On n’entend ni prendre en compte la multiplicité des questions théologiques soulevées par la foi chrétienne concernant les « choses dernières » (les eschata), ni même, pour les quelques questions retenues, faire œuvre théologique originale. On ne parlera même pas de la genèse biblique de la foi en la résurrection, pas plus que de celle du purgatoire ou de l’enfer …