L’ouverture de la célébration et les rites initiaux

Le but de ces rites est que les fidèles qui se réunissent réalisent une communion, et se disposent à bien entendre la parole de Dieu et à célébrer dignement l’eucharistie.

– PGMR, 24

  • Catéchèse mystagogique de la messe : les dialogues, la prière sur les offrandes (orate fratres)

    Le Rituel pour l’Initiation Chrétienne des Adultes prévoit que le temps suivant la célébration des sacrements de l’initiation soit celui de la mystagogie

  • COVID-19 : Dispositions pratiques en vue de la reprise des célébrations liturgiques

    24 mai 2020 – La Conférence des évêques de France (CEF) se réjouit que le décret publié le 23 mai 2020 par le Gouvernement, conformément à la sentence rendue par le Conseil d’État lundi dernier, 18 mai, redonne sa juste place à la liberté d’exercice des cultes ; les restrictions qui y sont apportées, comme à toute liberté fondamentale, devant être justifiées et proportionnées. La CEF note :

  • Pendant le Temps pascal, vivre un Chemin de Lumière en famille

    Le service liturgie du diocèse de Strasbourg propose une liturgie familiale adaptée à ce temps du coronavirus : le Chemin de Lumière. Si pendant le Carême, Si pendant le Carême, le Chemin de Croix est l’exercice de piété qui permet de s’unir aux souffrances et à la passion du Christ, sans négliger l’annonce de la Résurrection et l’espérance du Royaume, le Directoire sur la pitié populaire et la liturgie suggère pour le Temps pascal une Via lucis, un Chemin de Lumière, faisant parcourir dans la prière un itinéraire passant par les différentes apparitions du Christ ressuscité, du matin de Pâques à la Pentecôte.

  • La messe TV ou sur le Web, un exercice de communion !

    24 mars 2020 – La maladie, l’âge, la distance ou des circonstances exceptionnelles privent souvent les chrétiens de la messe dominicale. Les alternatives radiophoniques, télévisuelles ou sur le Web existent tout au long de l’année et se multiplient en ce moment de confinement généralisé.

  • Jeûne pascal et jeûne eucharistique

    L’Église catholique demande à chaque baptisé de jeûner le vendredi saint et traditionnellement le conseille aussi le samedi saint. On pourrait penser que ce jeûne ressemble aux autres jeûnes : démarche de pénitence, de purification et de conversion. Pourtant il ne se réduit pas à cela.

  • Procession d'entrée de la messe des Cendres.

    Les entrées en célébration

    Il ne s’agit pas du premier chapitre d’un livre de cuisine (!) mais d’interroger les différents moyens par lesquels nous entrons en célébration. La structure des rites d’ouverture de la messe (entrée des ministres et chant-introït, Kyrie, prière) nous est familière. Mais on peut aussi se rappeler l’entrée spécifique du dimanche des rameaux (et de la Passion du Seigneur), de la Présentation du Seigneur, ou encore l’entrée lors de la célébration d’un baptême d’enfant.

  • Des Rameaux à Pâques : cinq collectes pour un unique mystère

    Entre le dimanche des Rameaux et la fête de Pâques, les textes bibliques et liturgiques sont d’une grande richesse ; les collectes des jours saints, d’une qualité exceptionnelle, orientent, au sens propre, notre prière vers l’Orient véritable qui surgit du tombeau au matin de Pâques. Elles nous font entrer peu à peu dans le mystère.

  • Le rite pénitentiel et l’aspersion durant le Temps pascal

    On a tous vu, une fois ou l’autre, au début d’une célébration eucharistique solennelle ou télévisée, le président asperger généreusement l’assemblée d’eau bénite. Utilisant souvent un bouquet de branches de cèdre ou d’olivier, il s’exécute en traversant la foule tandis qu’un chant festif souligne le caractère baptismal de l’action posée.

  • Quelques gestes de la liturgie

    Dans la célébration liturgique, toute la personne est engagée et les gestes qu’elle pose revêtent autant d’importance que les mots, les chants, les silences. C’est un ensemble d’éléments variés qui fait accéder au mystère et entrer en relation avec Dieu.

  • Des Ordinaires pour des temps liturgiques précis

    Avent, Temps de Noël, Carême, Temps pascal … la question d’avoir des Ordinaires propres à des temps liturgiques donnés mérite d’être posée. Mais avant, il convient tout d’abord de s’entendre sur le terme « Ordinaire » lui-même.

  • Rouge, blanc, vert : couleurs en éphémère dans la liturgie

    Blanc pour le temps pascal, rouge pour la Pentecôte. Nous entrons dans le Temps ordinaire, mais retournons au blanc pour la Trinité et le Saint-Sacrement du corps et du sang du Christ. Enfin, nous voilà au vert ! La liturgie nous en fait voir de toutes les couleurs !

  • Le Gloire à Dieu

    Au Kyrie eleison succède, sauf pendant l’Avent et le Carême, l’hymne Gloire à Dieu. Ici, le chant n’accompagne pas le rite (il ne se passe rien pendant le chant) ; le chant est le rite. Cela aura des implications sur sa mise en œuvre.

  • « Le Seigneur soit avec vous », les quatre salutations de la célébration eucharistique

    « Lorsque le chant d’entrée est fini, le prêtre, debout à son siège, fait le signe de la croix avec toute l’assemblée. Ensuite, en saluant la communauté rassemblée, il lui signifie la présence du Seigneur. Cette salutation et la réponse du peuple manifestent le mystère de l’Eglise rassemblée. » (Présentation générale du Missel romain, n° 50) Ce dialogue nous est familier et, par quatre fois, la célébration eucharistique le met en œuvre.

  • Chœur de Notre Dame du Rosaire aux Lilas

    Éclairer une église, pas uniquement pour voir clair !

    Du chaos originel où Dieu sépare la lumière des ténèbres, voici le jour, voici la nuit. Alternance de ce qui se trame dans l’ombre, à l’éclat radieux du dévoilement. L’histoire des hommes, comme la Révélation biblique et l’histoire du salut, est traversée par cette alternance.

  • Catéchèse du pape : « Que peut donner le Seigneur à celui qui a le cœur plein de lui-même ? »

    Cette première audience de l’année s’inscrit dans un cycle de catéchèses données par le pape François sur la messe et l’eucharistie. En ce 3 janvier 2018, le Saint Père se penche cette fois sur le sens de l’acte pénitentiel, au début de la célébration eucharistique.

  • Catéchèse du pape : « Ne pas arriver en retard à la messe mais en avance »

    Le 20 décembre 2017, dans la sixième catéchèse d’un cycle d’enseignements consacrés à la messe et l’eucharistie, le pape présente les rites d’introduction de la célébration eucharistique et insiste plus particulièrement du signe de la croix.

  • Catéchèse du pape sur l’eucharistie : Pourquoi aller à la messe le dimanche ?

    Le dimanche, « premier jour de la semaine », « jour du soleil », « Jour du Seigneur » … dans cette catéchèse, le pape François rappelle l’origine de la sanctification du dimanche avec la célébration de l’Eucharistie, et l’importance du repos dominical.

  • De l’usage du baptistère en dehors du baptême

    Depuis quelques années, les communautés chrétiennes ont pris conscience de l’importance du lieu du baptême. Et même si certains baptistères sont encore délaissés ou encombrés d’objets de toutes sortes, les curés et leurs équipes pastorales ont cherché et cherchent à redonner au baptistère toute sa place dans l’espace liturgique.

  • Catéchèse du pape : « La messe, prière par excellence et rencontre d’amour »

    Voici la deuxième catéchèse du cycle de catéchèses données par le pape François sur la messe et l’eucharistie, le 15 novembre 2017. La Messe est la prière par excellence, nous dit le Saint Père dans cet enseignement. Mais qu’est-ce que la prière ? Comment apprendre à prier ?

  • Catéchèse du pape : « A la messe, élevons nos cœurs, pas nos téléphones »

    Une catéchèse du pape François qui introduisait un cycle de catéchèses sur l’Eucharistie, le « cœur de l’Eglise ». Une invitation du pape à « redécouvrir la beauté qui se cache dans la célébration eucharistique et qui, une fois dévoilée, donne tout son sens à la vie de chaque personne ».

  • Fleurir l’accueil

    Franchir la porte, dit Bénédicte Bouley dans le n°370 de la revue Célébrer, est un appel à la vie, « la porte délimite deux espaces : l’un connu, visible, l’autre chargé du mystère de l’inconnu, de l’invisible, elle sous entend l’accueil, l’hospitalité ». Dans le même numéro Bernard Châtaignier sous le titre « l’architecture de l’église » nous dit : « chaque lieu est plus qu’un moment et peut être considéré comme une étape, un événement ». Nous y voilà, nous les fleuristes !

  • Servants d’autel : le céroféraire ou « porteur de cierge »

    Le mot « céroféraire » tire son origine du grec kèros : « cire » et pherein : « porter ». Parmi les servants d’autel, le céroféraire est, littéralement, le « porteur de cierge ».

  • L’autel au cœur de la liturgie

    Lorsqu’elle traite de la « disposition de l’église en vue de la célébration communautaire », la Présentation générale du Missel romain (PGMR) part d’une grande vision de l’assemblée liturgique : « Le Peuple de Dieu, qui se rassemble pour la messe, forme une assemblée organique et hiérarchique » et « s’exprime par la diversité des fonctions et des actions. » (PGMR n° 257)

  • La dimension missionnaire de l’Eucharistie

    La liturgie – et plus particulièrement l’eucharistie – est le sommet auquel tend toute l’action de l’Église et en même temps la source d’où découle toute sa vertu ». Cette affirmation du dernier Concile est maintenant bien connue ; cependant, nous n’avons pas encore fini d’en mesurer toute la portée concrète. Puisque l’Église est toute entière missionnaire, que la mission correspond à sa nature même, il est aisé d’en déduire que l’eucharistie est source et sommet de la mission.

  • Le Kyrie eleison

    Parmi les possibilités qu’offre le missel pour l’acte pénitentiel, le Kyrie eleison tient une place particulière. En effet les acclamations qu’il comporte sont exprimées en « nous », ce qui le situe d’emblée dans la dynamique ecclésiale du chant d’entrée.

  • La cloche, instrument liturgique et outil de communication

    Née d’une alchimie complexe de la terre et du feu, la cloche convoque à l’assemblée chrétienne, accompagne parfois la célébration des offices religieux et rythme les étapes de la vie de la communauté monastique ou paroissiale. Elle rassemble les vivants dans le sentiment d’appartenir à une communauté bien identifiée.

L’ouverture de la célébration et les rites initiaux

5 février 2012: Procession d'entrée de la Messe d'envoi, lors d'Ecclesia Campus. 2500 jeunes se sont réunis pour le rassemblement national des étudiants organisé par la pastorale étudiante. Cath. Saint Pierre, Rennes, France. Febuary, 5, 2012: Ecclesia Campus, national gathering of students, Rennes (35), France.

Procession d’entrée

Réf. PGMR 46-54.

46 Les rites qui précèdent la liturgie de la Parole, c’est-à-dire le chant d’entrée (Introït), la salutation, l’acte pénitentiel, le Kyrie, le Gloria et la prière d’ouverture (collecte), ont le caractère d’une ouverture, d’une introduction et d’une préparation.

Leur but est que les fidèles qui se réunissent réalisent une communion et se disposent à bien entendre la parole de Dieu et à célébrer dignement l’Eucharistie.

Dans certaines célébrations qui sont jointes à la messe, selon la norme des livres liturgiques, on omet les rites d’ouverture ou on les accomplit d’une manière particulière.

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Procession et chant d'entrée (introït)

47 Lorsque le peuple est rassemblé, tandis que le prêtre entre avec le diacre et les ministres, on commence le chant d´entrée (introït). Le but de ce chant est d´ouvrir la célébration, de favoriser l´union des fidèles rassemblés, d´introduire leur esprit dans le mystère du temps liturgique ou de la fête, et d´accompagner la procession du prêtre et des ministres.

48 Il est exécuté alternativement par la chorale et le peuple ou, de la même manière, par le chantre et le peuple, ou bien entièrement par le peuple ou par la chorale seule.On peut utiliser ou bien l´antienne avec son psaume qui se trouvent soit dans le Graduale romanum soit dans le Graduale simplex; ou bien un autre chant accordé à l´action sacrée, au caractère du jour ou du temps, et dont le texte soit approuvé par la Conférence des évêques[1].

S’il n’y a pas de chant pour l´entrée, on fait réciter l´antienne que propose le Missel, soit par les fidèles, soit par certains d´entre eux, soit par un lecteur ou, autrement, par le prêtre lui-même, qui peut aussi l’adapter sous forme de monition d’ouverture.

[1] Cf. Jean-Paul II, Lettre apost. Dies Domini, du 31 mai 1998, n. 50 : DC 2186 (1998), 670.

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Salutation

49 Lorsqu´ils sont arrivés au “sanctuaire”, le prêtre, le diacre et les ministres saluent l´autel par une inclination profonde.

Pour exprimer leur vénération, le prêtre et le diacre baisent ensuite l’autel ; et le prêtre, si cela est opportun, encense la croix et l’autel.

50 Lorsque le chant d´entrée est fini, le prêtre, debout à son siège, fait le signe de la croix avec toute l´assemblée. Ensuite, en saluant la communauté rassemblée, il lui signifie la présence du Seigneur. Cette salutation et la réponse du peuple manifestent le mystère de l´Église rassemblée.

Après la salutation au peuple, le prêtre, ou le diacre, ou un ministre laïc, peut, par quelques mots très brefs, introduire les fidèles à la messe du jour.

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Préparation pénitentielle

51 Ensuite, le prêtre invite à l’acte pénitentiel qui, après un bref instant de silence, est réalisé par toute la communauté en utilisant une formule de confession générale ; le prêtre la conclut par une absolution, qui n’a pas toutefois l’efficacité du sacrement de pénitence.

Le dimanche, au Temps pascal surtout, en lieu et place de l’acte pénitentiel, on peut faire la bénédiction de l’eau et l’aspersion en mémoire du baptême[1].

[1] Cf. Missel Romain, Rite de l’eau bénite, p.452.

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Kyrie eleison

52 Après l’acte pénitentiel, on commence toujours le Kyrie eleison, à moins que cette invocation n´ait déjà trouvé place dans l’acte pénitentiel lui-même. Puisque c’est un chant par lequel les fidèles acclament le Seigneur et implorent sa miséricorde, il est habituellement exécuté par tous, le peuple, la chorale ou un chantre y tenant leur partie.

Chaque acclamation est ordinairement dite deux fois, mais cela n´exclut pas, en raison du génie des différentes langues, des exigences de l’art musical, ou en raison des circonstances, qu´on puisse la répéter davantage. Quand le Kyrie est chanté comme faisant partie de l’acte pénitentiel, on fait précéder d’un « trope » chaque acclamation.

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Gloire à Dieu

53 Le Gloria est une hymne très ancienne et vénérable par laquelle l’Église, rassemblée dans l’Esprit Saint, glorifie Dieu le Père ainsi que l’Agneau qu’elle supplie. On ne peut jamais remplacer le texte de cette hymne par un autre. Le Gloria est entonné par le prêtre ou, si cela est opportun, par un chantre ou par la chorale ; il est chanté soit par tous ensemble, soit par le peuple alternant avec la chorale, soit par la chorale elle-même. Si on ne le chante pas, il doit être récité par tous, ensemble ou par deux chœurs qui alternent.

On chante ou on dit le Gloria le dimanche en dehors de l´Avent et du Carême, aux solennités et aux fêtes, ou encore dans des célébrations particulières plus solennelles.

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Prière d'ouverture (collecte)

54 Puis, le prêtre invite le peuple à prier; et tous, avec le prêtre, font un instant de silence, pour prendre conscience qu´ils se tiennent en présence de Dieu, et pour mentionner intérieurement leurs intentions de prière. Ensuite le prêtre prononce la prière d’ouverture, appelée habituellement « collecte », qui exprime le caractère de la célébration. Selon l’antique tradition de l’Eglise, cette prière s’adresse habituellement à Dieu le Père, par le Christ, dans l´Esprit Saint[57], et se termine par une conclusion trinitaire, c’est-à- dire par la conclusion longue, de la manière suivante :

– si elle s´adresse au Père : Per Dominum nostrum Iesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitate Spritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum ; Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu, qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles ;

– si elle s’adresse au Père, mais avec mention du Fils à la fin : Qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum ; Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles ;

– si elle s´adresse au Fils : Qui vivis et regnas cum Deo Patre in unitate Spuiritus Sancti, Deus, per omnia saecula saeculorum ; Toi qui règnes avec le Père et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.

Le peuple s’unit à la supplication et la fait sienne par l´acclamation Amen.

A la messe on ne dit toujours qu’une seule prière d’ouverture (collecte).