Noël
Déformation populaire du mot latin natalis (dies) : « jour de la nativité ». La Nativité par excellence est celle du Seigneur Jésus, célébrée le 25 décembre ; non d’abord sa naissance éternelle, comme Verbe, dans le sein du Père, mais sa naissance humaine, du sein de Marie, dans l’étable de Bethléem. La Solennité de Noël est le centre du cycle de la Nativité, préparé par le temps de l’Avent, suivi par le temps de Noël, la Solennité de l’Epiphanie, le temps de l’Épiphanie ; la Fête du Baptême du Seigneur conclut tout le cycle
De même que les évangiles de l’enfance ont été rédigés après l’annonce centrale de la Pâque — ni l’évangile de saint Marc, ni l’évangile de saint Jean ne parlent de l’enfance de Jésus —, de même la célébration du cycle de Noël est plus tardive que la célébration du Mystère pascal : elle date aproximativement du IVe siècle et semble postérieure à la fête de l’Epiphanie, venue d’Orient.
Elle fut instituée à Rome, avant 336, et fixée au 25 décembre dans le but de christianiser les fêtes païennes du Natalis Invicti, c’est-à-dire du soleil qui, au solstice d’hiver, se remet à grandir en force et en éclat ; le Christ, selon l’expression du livre de Malachie est « le Soleil de justice » (3, 20). A partir de Noël, Jésus croît, tandis que Jean-Baptiste décroît à partir du 24 juin, soltice d’été ; ainsi est illustrée, par l’astronomie et par la liturgie, la parole du Précurseur : « Il faut que lui grandisse et que moi je décroisse » (Jn 3, 30).
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19 novembre 2024
La figure de l’arbre est présente tout au long de l’année liturgique. Entre Bible et liturgie François-Xavier Ledoux, o.p., s’est livré à l’exercice de montrer comment lors des Journées nationales des équipes Fleurir en novembre 2023. Cet article reproduit la première partie de son intervention : « Entre Bible et liturgie, l’arbre au fil de l’année liturgique » : Introduction ; l’Avent : l’arbre de Jessé ; la Nativité : l’arbre de Noël. Deux autres articles poursuivent la réflexion pour le temps du Carême et celui de Pâques.
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16 janvier 2024
Les lectures du jour de Noël, le 25 décembre, nous parlent d’un « messager qui annonce la paix », la joie de l’universalité du salut « pour toutes les nations » (Isaïe 52, 7-10). L’évangile (Jn 1, 1-18) insiste sur la Parole : « Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu » ; « Lumière des hommes » à laquelle Jean-Baptiste va rendre témoignage.
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« Après la célébration du mystère pascal, l’Église n’a rien de plus à cœur que de commémorer la Nativité du Seigneur et ses premières manifestations : ce qui se fait au temps de Noël. Le temps de Noël s’étend des premières Vêpres de Noël jusqu’au dimanche après l’Épiphanie, ou après le 6 janvier » (Normes universelles de l’année liturgique et du calendrier, 32-33).
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23 novembre 2021
Aux côtés d’une proposition large de chants pour le temps de Noël, le département musique du SNPLS propose d’abord de redécouvrir de manière plus approfondie deux chants. La visée en est : « un rite, un chant – discerner pour mieux choisir ».
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17 décembre 2020
Le temps liturgique de Noël offre l’occasion de méditer et de reprendre souffle en se laissant inspirer par la beauté du mystère de la Nativité. Cet article propose un parcours pour entrer dans l’esprit de « La Nativité du Seigneur », une œuvre pour orgue d’Olivier Messiaen (1908-1992).