Accompagner par la prière nos proches hospitalisés, malades ou en fin de vie

"Notre prière les rejoint, les confortent et les soutient dans l’épreuve de la maladie, comme dans le passage vers le Père de ceux qui vont nous quitter."

« Notre prière les rejoint, les conforte et les soutient dans l’épreuve de la maladie, comme dans le passage vers le Père de ceux qui vont nous quitter. »

Certaines circonstances peuvent nous empêcher de nous tenir au plus près de nos proches très gravement malades et hospitalisés et ainsi de les accompagner. Heureusement, la prière nous permet alors de porter avec le Christ ces moments qui nous bouleversent. Elle s’avère même indispensable pour entrer dans un chemin d’espérance.

Parce que le Christ se tient près de nous, nous croyons dans la foi qu’il se tient auprès de ceux que nous aimons. En raison de cette communion avec le Christ qui peut animer les uns et les autres, nous croyons que notre prière peut rejoint nos frères et sœurs bien-aimés et les soutient dans l’épreuve de la maladie, comme dans le passage vers le Père de ceux qui vont nous quitter.

Pour vous aider à trouver les mots de la prière, le document téléchargeable ci-après vous propose :

  • Des prières simples qui peuvent vous aider à accompagner par la pensée ceux de vos proches qui sont seuls dans la maladie ou face à la fin de leur vie.
  • Une prière inspirée de la Liturgie des heures.
  • Un texte du Concile Vatican sur la force de la foi face à la mort (voir ci-dessous) et un autre du pape François sur la réalité de l’espérance.
  • La prière litanique du chapelet avec une proposition pour méditer les mystères douloureux.

Concile Vatican II, Constitution pastorale Gaudium et spes, § 18

C’est en face de la mort que l’énigme de la condition humaine atteint son sommet. L’homme n’est pas seulement tourmenté par la souffrance et la déchéance progressive de son corps, mais, plus encore, par la peur d’une destruction définitive. Et c’est par une inspiration juste de son cœur qu’il rejette et refuse cette ruine totale et ce définitif échec de sa personne. Le germe d’éternité qu’il porte en lui, irréductible à la seule matière, s’insurge contre la mort. Toutes les tentatives de la technique, si utiles qu’elles soient, sont impuissantes à calmer son anxiété : car le prolongement de la vie que la biologie procure ne peut satisfaire ce désir d’une vie ultérieure, invinciblement ancré dans son cœur.

Si toute imagination ici défaille, l’Église, instruite par la révélation divine, affirme que Dieu a créé l’homme en vue d’une fin bienheureuse, au-delà des misères du temps présent. Car Dieu a appelé et appelle l’homme à adhérer à lui de tout son être, dans la communion éternelle d’une vie divine inaltérable. [La foi] nous offre la possibilité d’une communion dans le Christ avec nos frères bienaimés qui sont déjà morts, en nous donnant l’espérance qu’ils ont trouvé près de Dieu la véritable vie. Vatican

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