• Tout le monde ne chante pas tout

    Après Vatican II, l’assemblée, dans nos églises, s’est emparée avec enthousiasme du chant et a cru de bonne foi qu’il lui revenait de tout chanter à la messe, puisqu’on lui demandait une « participation active ».

  • La participation active des fidèles durant la messe

    « La mère Église désire beaucoup que tous les fidèles soient amenés à cette participation pleine, consciente et active, aux célébrations liturgiques qui est demandée par la nature de la liturgie elle-même et qui est, en vertu de son baptême, un droit et un devoir pour le peuple chrétien » (Constitution sur la liturgie, n°14). Cette demande du Concile, bien reçue dans les communautés chrétiennes, suppose que chacun comprenne ce dont il s’agit lorsqu’on évoque la participation active des fidèles.

  • Le chant et le rôle de la chorale

    Qu’on l’appelle chorale, schola, chapelle musicale, chœur ou groupe de chanteurs, voilà un groupe auquel l’Eglise reconnaît une fonction liturgique. Qu’il remplisse cette fonction tous les dimanches, ou une fois par mois, ou aux fêtes seulement, ou seulement lors des célébrations diocésaines, ce groupe reçoit de l’Eglise une mission dont il semble utile de rappeler les contours.

  • Du bon usage de la prière universelle

    14 août 2009: Intentions de prières lors des Vêpres solennelles, Notre Dame de Paris (75), France. August 14, 2009: vesper prayer at Notre Dame de Paris cath., Paris (75), France.

    En restaurant la liturgie de la Parole, la réforme liturgique de Vatican II ne s’est pas contentée d’augmenter le nombre de lectures, d’en élargir le choix et, surtout, de les présenter en langues vivantes ; elle a rétabli une structure de dialogue où toute l’assemblée répond à la parole de Dieu qu’elle reçoit. La prière universelle, par laquelle l’assemblée transforme la Parole en supplication, en constitue le sommet.

  • Accomplissement des écritures et liturgie dominicale

    « Accomplir les Écritures : depuis quelques années, cette formule attire et inquiète. » Présentant en ces termes le deuxième volume du grand œuvre de Paul Beauchamp, L’Un et l’Autre Testament : 2. Accomplir les Écritures, l’éditeur souligne la difficulté d’aborder un motif, dont on pressent par ailleurs l’intérêt, voire l’actualité, eu égard aux nouvelles perspectives affectant la théologie biblique.

  • La fraction du pain et sa signification

    « La nuit qu’il fut livré, Jésus rompit le pain » (1 Co 11, 23). Après sa résurrection, raconte Luc, les disciples le reconnurent à la fraction du pain (Lc 24, 35). Qu’en est-il de ce geste si significatif qui guérira les disciples de leur aveuglement ? Pourquoi un tel décalage entre cet événement et nos célébrations où la fraction du pain passe si souvent inaperçue ? En a-t-il toujours été ainsi ?

  • La Parole de Dieu dans la liturgie

    L’un des grands textes du Concile Vatican II, la constitution dogmatique sur la Révélation Dei Verbum, attire l’attention sur le lien profond qui unit Révélation et Incarnation

  • Mise en œuvre de la liturgie de la Parole

    Dans la liturgie de la Parole, les paroles sont bien sûr essentielles. C’est la parole de Dieu transmise dans les lectures ; ce sont les paroles de l’assemblées qui répondent à la parole de Dieu dans un admirable dialogue ; ce sont les paroles qui prolongent la Parole, comme l’homélie. Comme dans les autres parties de la célébration, le chant tient une place appréciable dans la liturgie de la Parole.

  • La dimension missionnaire de l’Eucharistie

    La liturgie – et plus particulièrement l’eucharistie – est le sommet auquel tend toute l’action de l’Église et en même temps la source d’où découle toute sa vertu ». Cette affirmation du dernier Concile est maintenant bien connue ; cependant, nous n’avons pas encore fini d’en mesurer toute la portée concrète. Puisque l’Église est toute entière missionnaire, que la mission correspond à sa nature même, il est aisé d’en déduire que l’eucharistie est source et sommet de la mission.

  • L’ordinaire de la messe, du temps, du lieu

    temps ordinaire

    Par Serge Kerrien, Diacre permanent et délégué épiscopal au diocèse de Saint-Brieuc pour les questions de catéchèse et catéchuménat, pastorale sacramentelle et liturgique, formation, pèlerinages et pardons   Le dictionnaire définit généralement « l’ordinaire » comme ce qui est habituel, sans grande surprise. A la limite, on penserait assez vite que ce qui est ordinaire ne présente […]

  • Chant d’envoi ou chant de sortie ?

    Quand on entend « chant d’envoi », on entend « fin de la célébration ». Le texte dira bien souvent que, par les fruits reçus à l’eucharistie, nous devons être missionnaires de la Bonne Nouvelle !

  • Chant et silence dans la liturgie

    Le titre pourrait sembler paradoxal. Pourtant, lorsque l’on parle du chant et de son rapport à la liturgie, la question du silence devient incontournable. Pourtant le silence fait partie intégrante de l’acte liturgique et de toute action musicale. Et l’expérience du silence est nécessaire pour que le chant prenne toute sa dimension.

  • L’Agneau de Dieu et la fraction du pain

    « La fraction de pain commence après le rite de paix […] L’invocation « Agneau de Dieu » est ordinairement chantée par la chorale ou le chantre et le peuple y répond ou bien elle est dite à haute voix. Cette invocation accompagne la fraction du pain et peut donc être répétée autant de fois qu’il est nécessaire jusqu’à ce que le rite soit achevé.

  • Les acclamations : l’anamnèse

    Par Serge Kerrien, diacre du diocèse de Saint-Brieuc-Tréguier et conseiller pastoral au SNPLS. Le prêtre vient de dire ou de chanter le récit de l’Institution. Il poursuit en invitant l’assemblée à proclamer le mystère de la foi. Nous sommes au cœur de la liturgie eucharistique : c’est l’anamnèse.

  • Le psaume responsorial

    « La première lecture est suivie du psaume responsorial qui fait partie intégrante de la liturgie de la Parole, et a une grande importance liturgique et pastorale, car il favorise la méditation de la Parole de Dieu » (Présentation Générale du Missel Romain, n°61).

  • Les acclamations : le « Saint, le Seigneur »

    Le Sanctus est une suite d’acclamations tirées de l’Écriture – Isaïe, Matthieu – dont l’enchaînement doit respecter la portée propre de chacune. La Présentation Générale du Missel Romain (PGMR) écrit : « Toute l’assemblée, s’unissant aux puissances d’en haut, chante le Sanctus. Cette acclamation, qui fait partie de la prière eucharistique, est prononcée par tout le […]

  • Apprendre à célébrer avec des enfants

    Paris (1er arrt) – Eglise Notre Dame de l’Assomption : messe de la Toussaint célébrée par le père Waclaw Szubert, responsable de la Communauté catholique polonaise de Paris Par Agnès Auguste   Apprendre à lire et à compter, apprendre à nager, apprendre à célébrer…un mot commun : « apprendre » pour des apprentissages très différents. Apprendre oui […]

  • Orfèvrerie liturgique : dans l’atelier de Jacques Schwarz

    Pénétrer dans l’atelier de Jacques Schwarz, artisan en orfèvrerie liturgique depuis plus de quarante ans, c’est d’abord découvrir toutes les étapes de la transformation d’une feuille d’argent en calice ou en patène.