• Célébrer le mariage : accueil et rites d’ouverture

    Toute célébration liturgique commence par l’accueil, dont on ne mesure pas toujours l’importance. Ce temps donnera tout son sens à la demande sacramentelle, si les deux sont mis en écho, dans la célébration du mariage. C’est le moment où se joue souvent la qualité de la prière et l’attitude d’une assemblée trop rarement partie-prenante.

  • Fiançailles et anniversaires de mariage : des étapes sur un itinéraire

    Nous voici au terme de notre exploration du Rituel romain de la célébration du mariage et des possibilités qu’il offre pour préparer la célébration du sacrement. C’est un véritable itinéraire d’approfondissement de la foi que l’Église propose à celles et ceux qui viennent demander le sacrement. Cependant, la tentation reste forte encore de considérer la célébration du mariage comme un événement ponctuel, clos sur lui-même, en quelque sorte la « cerise sur le gâteau ».

  • Les acteurs de la liturgie manifestent la diaconie du Christ

    15 août 2010 : Prière universelle lors de la messe du 15 août, Abbaye d'Ourscamp (60), France. August 15, 2010 : mass celebrated at Ourscamp abbey, France.

    Dans la célébration chrétienne, tout disciple, suivant en cela l’exemple du Christ serviteur, est appelé à se mettre au service de l’assemblée. Ce ne sont donc pas les seuls ministères d’évêque, de prêtre ou de diacre qui manifestent, la diaconie du Christ. De multiples acteurs ont à cœur de la rendre visible dans l’action liturgique. Mais ce service de la diaconie ne saurait être un service ordinaire.

  • Ordinations diaconales : quel lieu de célébration ?

    Comment choisir le lieu d’une ordination diaconale ? Les pratiques varient d’un diocèse à l’autre. Pourtant ce choix peut révéler une conception du ministère diaconal, de l’Église et de la liturgie.

  • Ordination diaconale : enracinement humain et inscription ecclésiale

    Fête de l’Église rassemblée autour de son évêque, l’ordination diaconale n’en est pas moins une fête pour celui à qui elle est conférée, pour sa famille, ses amis, ses relations sociales. Dans la célébration, la prise en compte de l’enracinement familial et social est légitime. Pour autant, il ne convient pas de personnaliser à outrance une célébration sacramentelle au risque de réduire la dimension ecclésiale de l’appel au ministère diaconal.

  • Interpréter l’ordinaire, réflexions d’un organiste

    Flûtes, cromornes, cornets, anches viennent à peine d’avoir coloré le temps de Noël, et me voici confronté au Temps ordinaire. Les pleins jeux et tutti ont accompagné la joie pascale, et déjà le Temps ordinaire s’annonce, un long temps ponctué de quelques fêtes.

  • Les gestes d’adoration et l’adoration eucharistique

    Si vous ouvrez le dictionnaire au mot « adorer » vous lirez ceci : « Rendre un culte à un dieu, un objet divinisé ; aimer passionnément ; apprécier beaucoup ». La définition est large et peut concerner une divinité, une personne, un objet. Lorsque l’Eglise utilise le terme, chacun devine que l’adoration concerne Dieu et le Christ. Mais peut-être convient-il de rappeler ce que dit l’Eglise de l’acte d’adoration.

  • La participation active des fidèles durant la messe

    « La mère Église désire beaucoup que tous les fidèles soient amenés à cette participation pleine, consciente et active, aux célébrations liturgiques qui est demandée par la nature de la liturgie elle-même et qui est, en vertu de son baptême, un droit et un devoir pour le peuple chrétien » (Constitution sur la liturgie, n°14). Cette demande du Concile, bien reçue dans les communautés chrétiennes, suppose que chacun comprenne ce dont il s’agit lorsqu’on évoque la participation active des fidèles.

  • L’ordinaire de la messe, du temps, du lieu

    temps ordinaire

    Par Serge Kerrien, Diacre permanent et délégué épiscopal au diocèse de Saint-Brieuc pour les questions de catéchèse et catéchuménat, pastorale sacramentelle et liturgique, formation, pèlerinages et pardons   Le dictionnaire définit généralement « l’ordinaire » comme ce qui est habituel, sans grande surprise. A la limite, on penserait assez vite que ce qui est ordinaire ne présente […]

  • Chant et silence dans la liturgie

    Le titre pourrait sembler paradoxal. Pourtant, lorsque l’on parle du chant et de son rapport à la liturgie, la question du silence devient incontournable. Pourtant le silence fait partie intégrante de l’acte liturgique et de toute action musicale. Et l’expérience du silence est nécessaire pour que le chant prenne toute sa dimension.

  • L’Agneau de Dieu et la fraction du pain

    « La fraction de pain commence après le rite de paix […] L’invocation « Agneau de Dieu » est ordinairement chantée par la chorale ou le chantre et le peuple y répond ou bien elle est dite à haute voix. Cette invocation accompagne la fraction du pain et peut donc être répétée autant de fois qu’il est nécessaire jusqu’à ce que le rite soit achevé.

  • Mise en oeuvre du Notre Père dans la liturgie eucharistique

    Dans la liturgie eucharistique, le Notre Père ouvre les rites de communion. Comme il est situé entre la doxologie chantée de la prière eucharistique et le chant de l’Agneau de Dieu, il est bon de s’interroger sur la pertinence ou non de le chanter et, si on le chante, sur le choix des formes musicales qui conviennent.

  • Les acclamations : l’anamnèse

    Par Serge Kerrien, diacre du diocèse de Saint-Brieuc-Tréguier et conseiller pastoral au SNPLS. Le prêtre vient de dire ou de chanter le récit de l’Institution. Il poursuit en invitant l’assemblée à proclamer le mystère de la foi. Nous sommes au cœur de la liturgie eucharistique : c’est l’anamnèse.

  • La place du chant de communion

    « Pendant que le prêtre consomme le sacrement, on commence le chant de communion … » (PGMR n° 86) L’habitude de chanter pendant la communion est très ancienne. Depuis les tout premiers siècles, le chant d’un psaume accompagnait la procession de communion.

  • Le psaume responsorial

    « La première lecture est suivie du psaume responsorial qui fait partie intégrante de la liturgie de la Parole, et a une grande importance liturgique et pastorale, car il favorise la méditation de la Parole de Dieu » (Présentation Générale du Missel Romain, n°61).

  • Le Kyrie eleison

    Parmi les possibilités qu’offre le missel pour l’acte pénitentiel, le Kyrie eleison tient une place particulière. En effet les acclamations qu’il comporte sont exprimées en « nous », ce qui le situe d’emblée dans la dynamique ecclésiale du chant d’entrée.