Retour sur la journée Fleurir en liturgie du 25 mars
Par Marie-Odile Lalo, membre du bureau national de Fleurir en liturgie
39 diocèses étaient représentés lors de la journée nationale « Fleurir en liturgie » qui s’est tenue à la maison des évêques de France le 27 mars 2015. 69 personnes avaient fait le déplacement pour se former. Deux interventions ont ponctué cette journée.
Le père Daniel Doré nous a fait parcourir les Écritures à travers le prisme du végétal (ornement et nourriture) dans la Bible et nous a introduits aux textes du deuxième dimanche de Pâques. Les travaux de groupe qui ont suivi cette réflexion ont permis d’ébaucher des schémas de compositions florales que chaque groupe est venu présenter aux participants.
Dans l’après-midi, le père Jacques Rideau nous a fait réfléchir sur le thème complexe qu’est la beauté dans la liturgie :
En prenant l’analogie musicale, il a insisté sur la beauté de l’œuvre elle-même. L’œuvre est belle comme partition.
L’ensemble de l’assemblée est l’interprète de la partition. La beauté passe par la compétence des personnes.
La beauté du rituel révèle quelque chose de la beauté du mystère de Dieu.
La justesse comme critère de beauté de l’action liturgique.
Puis le père Jacques Rideau nous a donné quelques critères de discernement pour notre mission en tant qu’elle participe à cette beauté de la liturgie :
Se demander ce qui sonne juste. Sommes-nous en harmonie avec l’ensemble de l’action liturgique ce jour-là ?
Respecter la nature : le végétal donne une dimension cosmique à la variation liturgique selon le temps.
Conjuguer avec le temps liturgique deux approches complémentaires de l’art de fleurir dans la liturgie : ° Le bouquet n’est pas un sermon. Il ne s’agit pas d’illustrer le texte. ° « Habiller l’Église » : Le bouquet est posé pour lui-même. Il faut le penser en relation avec tel ou tel élément du mobilier liturgique. Habiller l’Église, c’est habiller l’assemblée.
Partir des lectures mais ne pas oublier les autres textes qui font sens dans la liturgie (antienne d’ouverture, oraisons, etc.).
Ne pas oublier l’ensemble de la célébration. Chaque temps liturgique a sa couleur spirituelle et chaque dimanche a sa note propre.
Après un temps de partage et une prière de clôture, les participants se sont séparés dans l’attente d’une prochaine journée nationale.