La psalmodie, notions de base
“Tous les psaumes possèdent un caractère musical qui détermine la manière dont il convient de les chanter. C’est pourquoi, même si le psaume est dit sans être chanté, et même dans la solitude et en silence, cette récitation doit être commandée par son caractère musical” (PGLH). Quelles sont les notions de base de la psalmodie ?
Le Concile Vatican II a invité les communautés chrétiennes à redécouvrir la prière des psaumes comme prière de l’Église. Or « les psaumes ne sont pas des textes à lire, ni des prières en prose, mais des poèmes de louange. Bien qu’ils aient pu quelquefois avoir été utilisés sous forme de lecture, cependant, c’est à juste titre, en raison de leur genre littéraire, qu’ils sont appelés en hébreu Tehillim, c’est-à-dire “cantiques de louange”, et en grec psalmoi, c’est-à-dire “cantiques à chanter au son du psaltérion”. En effet, tous les psaumes possèdent un caractère musical qui détermine la manière dont il convient de les chanter. C’est pourquoi, même si le psaume est dit sans être chanté, et même dans la solitude et en silence, cette récitation doit être commandée par son caractère musical : sans doute il présente un texte à notre esprit, mais il tend davantage à toucher les cœurs de ceux qui psalmodient et de ceux qui écoutent, voire de ceux qui jouent “sur le psaltérion et la cithare” ». (Présentation générale de la Liturgie des heures, n. 103). Quelques notions minimales peuvent aider à se lancer dans l’expérience du chant des psaumes.
On trouvera ci-après un feuillet rassemblant quelques notions de base sur 1) l’écriture des tons de Psaumes ; 2) le rythme ; 3) l’articulation ; 4) la psalmodie elle-même. Ce feuillet a été distribué lors d’un week-end « Chanter les psaumes » entrant dans le cadre d’un Cycle de Formation de Formateurs et d’acteurs pastoraux en liturgie (CYFFAL) que le SNPLS peut organiser à la demande d’une Commission provinciale de pastorale liturgique et sacramentelle.