Fleurir la Pentecôte
Par Sœur Marie Nathanaël Gagelin, Petite Sœur de la Sainte Enfance
Nous venons de vivre les 50 jours de Pâques « comme un seul grand dimanche » et la fête de la Pentecôte vient mettre le point d’orgue à cette cinquantaine pascale qui s’achève au soir de Pentecôte. Pendant ce temps, le cierge pascal a été mis à l’honneur et son fleurissement a été somptueux.
En ce jour où l’Esprit nous est donné, le cierge pascal est toujours là qui nous dit toujours la présence du Christ en son Église et plus particulièrement le don qui nous est fait, l’universalité de la mission confiée à l’Église et à chacun des chrétiens.
Le fleurissement de ce jour aura donc un éclat tout particulier avec, peut-être, une tonalité de lumière et de feu plus marquée ; mais là, il n’y a pas de règle particulière de couleur. La règle est celle de la nature, c’est-à-dire, de ce qu’il y a comme feuillages et comme fleurs à ce moment-là. La période des arbustes fleuris est terminée, on s’ingéniera donc à trouver ce qui est le plus approprié là où l’on se trouve : entre le nord et le sud, entre la plaine et la montagne, la végétation est différente.
La mise à l’honneur du cierge pascal
Ce qui est essentiel, c’est que la composition soit enracinée au sol (on ne le répétera jamais assez !), élancée, épousant le cierge sans toutefois le faire disparaître : il doit rester très présent, c’est lui qui est premier et non les fleurs. Mais les fleurs sont là pour l’accompagner, l’honorer si l’on peut dire, manifester la joie que nous donne le ressuscité.
Une précision : au soir de la Pentecôte, le cierge pascal est déposé au baptistère. La composition qui se trouve dans le chœur n’aura plus lieu d’être et devra être enlevée, si belle soit-elle !
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