Fleurir à l’Assomption
Par Nicole Morel d’Arleux, Ancien membre du département Fleurir en liturgie
L’Assomption de Marie est fêtée le 15 août. C’est au milieu des vacances, c’est l’éblouissement de l’été.
Ce jour-là, nous fleurissons tout spécialement Marie, la Vierge, la Mère de Dieu, la première qui monte au ciel, qui nous précède, qui nous attire et nous fleurissons aussi, comme à chaque eucharistie, la Pâque du Seigneur.
Les lieux
Il peut y avoir deux endroits.
Très souvent dans une église, il y a une statue de la Vierge, non loin de l’espace liturgique. Il semble que, tout spécialement ce jour, il faudrait la fleurir avec plus de magnificience que d’habitude.
Puis près de l’autel, une composition ascensionnelle, élancée.
La forme du bouquet
Nous l’avons dit élancée, ascensionnelle. Cette forme semble tout à fait appropriée pour cette fête, qui rappelle que Marie est montée au ciel.
Le contenant
En rapport avec la forme du bouquet que nous souhaitons réaliser.
Il peut être :
- en verre, la transparence et la lumière jouent avec les éclairages ;
- en terre, ou dans une souche avec des éléments plus rustiques.
Le contenant assure l’ancrage de la composition.
Les feuillages
Ils donneront l’élan de la composition par des branches fines et élancées (hêtre, forsythia, charme, graminées, etc.) ou tout autre selon la région – souvent une seule variété suffit, mais l’on peut « asseoir » la composition avec un feuillage plus fort et plus dense à la base de la composition (ou bouquet).
Les fleurs
Sans doute les mêmes, dans le bouquet de la Vierge et la composition au pied de l’autel. Elles sont diverses et variées en cette période de l’année, cependant les lys blancs évoquent toujours le côté virginal et marial.
Tout cela comme d’habitude sera en fonction de l’église, de son style, des couleurs et des fleurs que nous trouverons, soit dans la nature, soit dans le jardin, soit au marché. Toujours, cette recherche d’harmonie indispensable à toute réalisation florale. Sans oublier la légèreté des graminées ni la simplicité d’éléments rustiques.
Il n’y aura que l’embarras du choix puisque nous sommes en été, toutes les couleurs sont présentes et permises. Faut-il choisir le blanc ou le bleu ? Pourquoi pas, et pourquoi pas toute autre couleur. Il faut noter que le bleu dans une église n’est pas souhaitable, peu visible.
Naturellement, nous rechercherons la beauté et la simplicité et nous offrirons cette ou ces réalisations à l’assemblée sans explication.