Fleurir en hiver
D’après l’article de Christiane Chaylard, qui a été membre du Département national de Fleurir en liturgie
« L’hiver est floraison lui aussi, mais floraison inverse, introvertie ;
il est l’éclosion et l’illumination des choses, à l’intérieur d’elles-mêmes.
Alors que les autres saisons divulguent, l’hiver secrète. »1
Moine de Ligugé
C’est le moment de contempler dans la nature l’architecture des arbres qui nous montrent leurs formes. Sachons les regarder, nous y verrons le côté dramatique du châtaignier, celui geignard du saule, l’élégance et la fierté du hêtre, la force du chêne ou du marronnier et tant de choses encore.
Cependant, certains résistent ! Les persistants qui ne se dénudent jamais : c’est le cas des camélias, magnolias et tous les conifères dorés, gris ou bleus – juniperus, taxus, cyprès, thuya, pin, cèdres, etc. Certains arbustes font de même : cupressus, skimmia, mahonia, laurier-tin, eleagnus et le pittosporum au feuillage panaché, le romarin, le genêt et les nombreuses variétés de cotoneaster.
Le houx quant à lui, conjugue verdeur et couleur avec ses baies rouges et dure tout l’hiver.
Côté fleurs, c’est la période pauvre, quelques hellébores, perce-neige, roses de noël fleurissent encore nos jardins. C’est alors le moment de faire entrer dans nos compositions les plantes en pots qui nichées dans des souches pourront donner de beaux fleurissements, cyclamens, poinsettias, primevères…
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1. Éditorial de Fleurs qui chantent n° 26
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