Fleurir le jour de Noël
Par Marie-Jeanne Pilleux, Membre du bureau de Fleurir en liturgie
Les lectures du jour de Noël, le 25 décembre, nous parlent d’un « messager qui annonce la paix », la joie de l’universalité du salut « pour toutes les nations » (Isaïe 52, 7-10). L’évangile (Jn 1, 1-18) insiste sur la Parole : « Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu » ; « Lumière des hommes » à laquelle Jean-Baptiste va rendre témoignage.
Parole, paix, joie, lumière, témoins par toute la terre, ces termes vont nous guider pour la composition florale qui sera de forme ouverte.
Où fleurir ?
A l’ambon prioritairement puisque la liturgie met l’accent sur le Verbe. Portons aussi attention à la crèche qui est située souvent près de l’espace de célébration. Une composition en harmonie de feuillages et de fleurs avec celle de l’ambon, peut être posée devant elle.
Contenant
Un contenant « boule », symbole d’enracinement, est préférable. Mais un vase haut et droit peut convenir pour une composition ouverte.
Fleurs et feuillages
Décembre n’offre plus de fleurs de nos jardins ; nous achèterons des fleurs lumineuses et claires telles que le gerbéra, les chrysanthèmes, à l’exception des tournesols.
Les feuillages seront cueillis dans des formes choisies pour donner à la composition un espace ouvert : éléagnus, laurier-tin et autres persistants, ou encore des branches dépouillées telles que l’osier par exemple. On peut opter également pour le bergenia, l’aralia ou encore l’aucuba dont les couleurs panachées de jaune et vert s’accorderont avec la luminosité des fleurs qui forment le point focal.
Laissons des vides. Que la lumière y soit symbolisée par les couleurs des fleurs et par la transparence de la composition.
Jésus, Sauveur de tous les hommes, a choisi de naître dans le dépouillement total. Que notre fleurissement, par sa simplicité et sa sobriété en soit la manifestation.