La Pâque : passage de la mort à la vie

CloîtrePar Jacques Briend, exégète, professeur honoraire de l’Institut catholique de Paris. Avec Michel Quesnel, il a publié La Vie quotidienne aux temps bibliques, Paris, Boyard, 2001.

Résumé

Cet article présente les origines de la Pâque israélite avec son double rite, celui du sang et celui du repas. Il montre également comment la Pâque originelle est devenue une fête annuelle célébrée au seul sanctuaire de Jérusalem. C’est dans cette ville que Jésus institua le rite eucharistique dans une ambiance pascale qui témoigne à la fois du sens de sa mort et de sa résurrection.

 

La place qu’occupe la Pâque dans l’Ancien Testament est tout à fait singulière. En effet le rituel de la célébration pascale est donné dans la première partie du livre de l’Exode (Ex 12) et vient interrompre le récit des plaies d’Egypte ; il est donc antérieur au don de la Loi au Sinaï. Autre observation qui va dans le même sens : la Pâque ne figure pas dans le plus ancien calendrier liturgique d’Israël en Ex 23, 14-17. Enfin il est un autre trait qui caractérise la Pâque : sa célébration est nocturne, et ce caractère nocturne, la Pâque l’a gardé jusqu’à aujourd’hui, car il est lié à ses origines. Peut-on dire que cette singularité de la Pâque israélite et juive se retrouve dans la Pâque chrétienne ? Autrement dit, y a-t-il pure et simple continuité de l’une à l’autre? De l’une à l’autre, il y a eu des étapes qu’il nous faut décrire pour tenter de répondre à la question posée. […]

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Article extrait de la revue La Maison-Dieu, n°240, 2004, p 21-32

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