Le Triduum pascal selon les rubriques de la nouvelle traduction du Missel romain

La liturgie commémore le mystère du Christ tout au long de l’année, de l’Incarnation jusqu’au jour de la Pentecôte et l’attente de l’avènement du Seigneur. Cependant, comme l’indiquent les « Normes universelles de l’année liturgique et du calendrier », « le Christ a accompli l’œuvre de la rédemption des hommes et de la parfaite glorification de Dieu principalement dans son mystère pascal (…). Aussi le Triduum pascal de la Passion et de la Résurrection du Seigneur brille-t-il comme le sommet de l’année liturgique. De même que le dimanche constitue le sommet de la semaine, de même la solennité de Pâques constitue le sommet de l’année liturgique » (n. 18).

De quels jours saints s’agit-il plus exactement ?

– « Ce Triduum pascal de la Passion et de la Résurrection du Seigneur commence avec la messe du soir, le Jeudi saint, la Vigile pascale constitue son centre et il se termine avec les Vêpres du dimanche de Pâques » (n. 19).

– « Dans l’après-midi du Vendredi saint a lieu la célébration de la Passion du Seigneur » (n. 20). Ce vendredi, et si on le peut, le samedi jusqu’à la veillée pascale, on observe partout le jeûne.

– « La veillée pascale, en la nuit sainte où le Seigneur est ressuscité, est considérée comme “la mère de toutes les saintes veillée”. L’Église y attend la résurrection du Christ en veillant et la célèbre dans les sacrements. Sa célébration doit donc se faire entièrement de nuit, c’est à dire commencer après la tombée de la nuit et finir avant l’aube du dimanche » (n. 21).

Ce qui suit permettra de suivre la progression des différentes célébrations à travers les rubriques du Missel romain. Ainsi reliée aux autres, chacune apparaîtra comme le moment particulier d’un unique « passage » vers la Vie.

TRIDUUM PASCAL

  1. L’Eglise célèbre solennellement dans un Triduum sacré les mystères les plus grands de notre rédemption, en faisant mémoire, par des célébrations particulières, de son Seigneur crucifié, enseveli et ressuscité. Un jeûne sacré, de tonalité pascale, devra être partout célébré le vendredi de la Passion du Seigneur ; si c’est opportun, il sera prolongé le Samedi saint également, de telle sorte qu’on parvienne, dans la liberté spirituelle, aux joies de la résurrection du Seigneur.
  2. Pour célébrer comme il convient le Triduum sacré, on fera appel à un nombre suffisant de ministres laïcs qui devront avoir été soigneusement instruits de ce qu’ils doivent faire.
    Le chant du peuple, des ministres et du prêtre célébrant est particulièrement important dans les célébrations de ces jours-là, car les textes sont davantage mis en valeur quand ils sont chantés. Que les pasteurs n’omettent donc pas d’expliquer aux fidèles, du mieux qu’ils le peuvent, la signification et l’ordre des célébrations, et qu’ils les préparent à une participation active et fructueuse.
  3. Que les célébrations du Triduum sacré aient lieu dans les églises cathédrales et les paroisses, et seulement dans celles où l’on peut le faire dignement, c’est-à-dire avec une assistance nombreuse, avec suffisamment de ministres et la possibilité de chanter au moins certaines parties. Dès lors, il convient que les petites communautés, les associations et tous les petits groupes se réunissent dans ces églises, pour réaliser des célébrations de meilleure qualité.

JEUDI SAINT

  1. Le soir, à l’heure qui convient le mieux, on célèbre la messe en mémoire de la Cène du Seigneur, avec la pleine participation de toute la communauté locale, tous les prêtres et les ministres accomplissant leur fonction.
  2. Tous les prêtres peuvent concélébrer, même s’ils ont déjà concélébré en ce jour la messe chrismale ou si, pour le bien des fidèles, ils doivent célébrer une autre messe.
  3. Là où une raison pastorale le requiert, l’Ordinaire du lieu peut permettre de célébrer, le soir, une autre messe dans les églises et les oratoires. Il peut même permettre, dans le cas de vraie nécessité, qu’une messe soit célébrée le matin, à titre exceptionnel, mais seulement pour des fidèles qui ne pourraient absolument pas participer à la messe du soir. Cependant, on prendra bien garde que de telles célébrations ne se fassent pas pour satisfaire des personnes privées ou des petits groupes particuliers, et n’aient pas lieu au détriment de la messe du soir.
  4. La communion ne peut être donnée aux fidèles que durant la messe ; mais on peut la porter aux malades et aux infirmes à n’importe quelle heure de la journée.
  5. L’autel sera orné de fleurs avec la modération qui convient à la nature de ce jour. Le tabernacle sera tout à fait vide ; pour la communion du clergé et du peuple aujourd’hui et demain, une quantité suffisante de pain sera consacrée à cette messe.

(…)

  1. On chante le Gloria. Pendant le chant de l’hymne, les cloches sonnent. Elles se taisent ensuite jusqu’à la Vigile pascale, à moins que l’évêque diocésain, s’il le juge opportun, en décide autrement. De même, pendant ce temps, l’orgue et les autres instruments de musique ne peuvent être utilisés que pour soutenir le chant.

(…)

  1. Après la proclamation de l’évangile, le prêtre fait l’homélie dans laquelle il met en lumière les mystères principaux que célèbre cette messe, à savoir l’institution de l’Eucharistie et du sacerdoce, ainsi que le commandement du Seigneur sur la charité fraternelle.
  1. Après l’homélie, on procède au lavement des pieds, là où, pastoralement, il semble bon de le faire.
  2. Ceux qui ont été choisis parmi le peuple de Dieu sont conduits par des ministres aux sièges qui leur ont été préparés à l’endroit le plus approprié. Alors le prêtre (après avoir déposé la chasuble si c’est nécessaire) s’approche de chacun, verse de l’eau sur les pieds, puis les essuie, aidé en tout cela par les ministres.
  3. Pendant ce temps, on chante quelques-unes des antiennes suivantes ou d’autres chants qui conviennent. (…)
  4. Après le lavement des pieds, le prêtre se lave les mains et les essuie, il remet sa chasuble et revient à son siège, et de là, il préside à la prière universelle. On ne dit pas le Credo.
  1. Au début de la liturgie eucharistique, on peut prévoir que les fidèles apportent en procession, avec le pain et le vin, des dons destinés à subvenir aux besoins des pauvres. Pendant cette procession, on chante Ubi caritas (Où l’amour est vrai) ou un autre chant qui convienne.

(…)

  1. Au moment de la communion, il est bon que le prêtre confie l’eucharistie qui se trouve sur la table de l’autel au diacre, à l’acolyte ou aux autres ministres extraordinaires, pour qu’ensuite ils l’apportent aux malades qui communient chez eux.

(…) [Liturgie de la messeRite de la communion. 135. Pour la communion sous les deux espèces, on observera le rite prévu (Cf. Présentation générale du Missel romain n°s 281-287).]

  1. La distribution de la communion étant achevée, le ciboire avec les hosties pour la communion du lendemain reste sur l’autel. Le prêtre, se tenant debout au siège, dit la Prière après la communion. (36).
  1. Après cette prière, le prêtre vient devant l’autel, il met l’encens dans l’encensoir, il le bénit et, à genoux, il encense trois fois le Saint-Sacrement. Ensuite, ayant reçu le voile huméral de couleur blanche, il se relève et prend le ciboire, qu’il recouvre avec les extrémités du voile.
  2. La procession s’organise pour porter le Saint-Sacrement, accompagné de cierges et d’encens, à travers l’église, vers le lieu du reposoir, préparé dans un endroit de l’église ou dans une chapelle convenablement ornée. Un ministre laïc précède avec la croix, entouré de deux autres portant des cierges allumés. Suivent d’autres ministres portant des cierges allumés. Devant le prêtre qui porte le Saint-Sacrement, avance le thuriféraire avec l’encensoir fumant. On chante pendant ce temps l’hymne Pange lingua (sauf les deux dernières strophes) ou un autre chant eucharistique.
  3. Lorsque la procession est parvenue au reposoir, le prêtre, avec l’aide d’un diacre, si besoin est, dépose le ciboire dans le tabernacle dont la porte demeure ouverte. Puis, ayant mis l’encens dans l’encensoir, il encense, à genoux, le Saint-Sacrement, tandis qu’on chante le Tantum ergo sacramentum ou un autre chant eucharistique. Ensuite, le diacre ou le prêtre lui-même referme la porte du tabernacle.
  4. Après un temps d’adoration en silence, le prêtre et les ministres font la génuflexion et retournent à la sacristie.
  5. Au moment qui convient, on dépouille l’autel et, si possible, on enlève les croix de l’église. Il convient de voiler celles que l’on ne peut enlever.
  6. Ceux qui ont participé à la messe du soir ne disent pas les Vêpres.
  7. Les fidèles sont invités, selon les circonstances des lieux (et des choses), à poursuivre l’adoration devant le Saint-Sacrement pendant une partie convenable de la nuit. Toutefois, après minuit, cette adoration se fait sans solennité.
  8. Si la célébration de la Passion du Seigneur n’a pas lieu le lendemain, vendredi, dans la même église, la messe se conclut comme d’habitude, et le Saint-Sacrement est déposé dans le tabernacle.

VENDREDI SAINT- LA PASSION DU SEIGNEUR

  1. Le Vendredi et le Samedi saints, selon une très ancienne tradition, l’Eglise ne célèbre pas les sacrements, à l’exception de la pénitence et de l’onction des malades.
  2. En ce jour, la communion n’est distribuée aux fidèles que pendant la célébration de la Passion ; toutefois, on peut, à n’importe quelle heure de la journée, porter la communion aux malades et aux infirmes qui ne peuvent participer à cette célébration.
  3. L’autel doit être complètement dépouillé, sans croix, ni chandeliers, ni nappe.
  1. L’après-midi de ce jour, vers trois heures, à moins qu’une raison pastorale ne fasse choisir une heure plus tardive, on célèbre la Passion du Seigneur. Cette action comporte trois parties : la liturgie de la Parole, l’adoration de la sainte Croix, la sainte Communion.
  2. Le prêtre et le diacre, s’il y en a un, revêtus des vêtements de la messe, qui sont de couleur rouge, s’avancent vers l’autel en silence et, après l’avoir salué, se prosternent face contre terre ou se mettent à genoux. Tous prient en silence pendant quelque temps. Tous les autres se mettent à genoux.
  3. Ensuite, le prêtre avec les ministres gagne le siège où, se tenant tourné vers le peuple, il dit, les mains étendues, l’une de prières suivantes, en omettant l’invitation Prions le Seigneur. (Deux prières au choix).
  1. Ensuite, tous s’assoient, et on proclame la première lecture, tirée du prophète Isaïe (Is 52, 13- 53, 12) avec son psaume.
  2. Vient ensuite la deuxième lecture, tirée de l’épître aux Hébreux (He 4, 14-16 ; 5, 7-9), et le chant avant l’Evangile.
  3. Puis on lit la Passion du Seigneur selon saint Jean (Jn 18,1-19,42), de la même manière que le dimanche des Rameaux [c’est-à-dire : 21. La lecture du récit de la Passion se fait sans que les acolytes portent de luminaire ni d’encens, sans salutation ni signation du livre. Elle est lue par le diacre ou, à son défaut, par le prêtre. Elle peut également être lue par des lecteurs, mais le rôle du Christ est réservé, si possible, au prêtre. Avant de chanter la Passion, seuls les diacres, mais non pas les autres, viennent demander la bénédiction du prêtre, comme c’est le cas avant l’Evangile.]
  4. Après la lecture de la Passion, le prêtre fait une brève homélie, à la fin de laquelle il peut inviter les fidèles à rester quelque temps en silence.
  1. La liturgie de la Parole se termine par la prière universelle qui, en ce jour, est dite de la manière suivante : le diacre, s’il y en a un, ou en son absence, un ministre laïc, debout à l’ambon, donne l’intention dans un invitatoire ; tous prient un moment en silence, puis le prêtre, debout à son siège ou, selon l’opportunité, à l’autel, les mains étendues, dit l’oraison. Pendant ces prières, les fidèles peuvent se tenir soit debout, soit à genoux.
  2. Avant la prière du prêtre, on peut aussi employer, conformément à la tradition, la monition du diacre : Prions à genoux, suivie de l’agenouillement de tous pour une prière en silence dont le terme est marqué par l’invitation : Levons-nous. Cependant, les Conférences épiscopales peuvent prévoir d’autres invitations pour introduire la prière du prêtre.
  3. Pour une grave nécessité publique, l’évêque diocésain peur autoriser ou imposer une intention spéciale. (NB. En plus des dix intentions prescrites).
  1. La prière universelle achevée, on fait l’adoration solennelle de la sainte Croix. La présentation de la Croix peut se faire sous deux formes. On choisira celle des deux qui est la mieux adaptée à l’assemblée, selon les exigences pastorales.

PREMIERE FORME

  1. Le diacre, avec les ministres, ou un autre ministre idoine se rend à la sacristie d’où il apporte la Croix recouverte d’un voile violet ; il s’avance en procession à travers l’église jusqu’au milieu du sanctuaire, accompagné de deux ministres qui portent des cierges allumés.

Le prêtre, debout devant l’autel, tourné vers le peuple, prend la Croix, en découvre une peu le sommet et l’élève en commençant : Voici le bois de la Croix, qui a porté le salut du monde, un diacre l’aidant dans le chant ou, le cas échéant, une schola. Tous répondent : Venez, adorons.

Puis tous s’agenouillent et adorent en silence durant quelques instants tandis que le prêtre reste debout et tient la Croix élevée.

Ensuite, le prêtre découvre le bras droit de la Croix, il l’élève de nouveau en chantant : Voici le bois de la Croix et on fait comme la première fois.
Le prêtre découvre enfin totalement la Croix, il l’élève une troisième fois en chantant : Voici le bois de la Croix et on fait de nouveau comme la première fois.  

DEUXIEME FORME

  1. Le prêtre ou le diacre ou un autre ministre idoine, accompagné des autres ministres, se rend près de la porte de l’église où il prend la Croix non voilée, les autres ministres prennent les cierges allumés, et tous s’avancent en procession à travers l’église vers le sanctuaire.
    Près de la porte, puis au milieu de l’église, enfin devant l’entrée du sanctuaire, celui qui porte la Croix l’élève en chantant : Voici le bois de la croix, qui a porté le salut du monde. R./ Venez, adorons !

Après chacune de ces réponses, tous s’agenouillent et adorent en silence durant quelques instants. 

  1. Ensuite, accompagné de deux ministres portant des cierges allumés, le prêtre ou un diacre porte la Croix jusqu’à l’entrée du sanctuaire ou jusqu’à un autre lieu adapté, et là, il la dépose ou la remet à des ministres qui la soutiennent, les cierges ayant été déposés à droite et à gauche.
  2. Pour l’adoration de la Croix, le prêtre célébrant s’avance le premier, après avoir enlevé la chasuble et, éventuellement, s’être déchaussé. Ensuite, le clergé, les ministres laïcs et les fidèles s’avancent comme en procession, et rendent hommage à la Croix soit par une simple génuflexion, soit par un autre signe adapté, selon l’usage de la région, par exemple en l’embrassant.
  3. On ne présente qu’une seule croix à l’adoration. Si, du fait d’un très grand nombre de fidèles, il était trop long de faire passer chacun d’entre eux devant cette seule croix, on agirait de la façon suivante : lorsqu’un certain nombre de participants, clergé et fidèles, auront pu faire l’adoration, le prêtre prendra la Croix et, en se tenant au milieu, devant l’autel, il invitera en quelques mots l’assemblée à adorer la sainte Croix. Puis il élèvera celle-ci durant un peu de temps pour la présenter à l’adoration silencieuse des fidèles.
  4. Pendant qu’on célèbre l’adoration de la sainte Croix, on chante l’antienne Crucem tuam, les Impropères, l’hymne Crux fidelis ou d’autres chants adaptés. Revenu à sa place, chacun s’assied.
  5. L’adoration étant achevée, le diacre ou un ministre porte la Croix à sa place sur l’autel ou près de celui-ci. Les cierges sont déposés autour de l’autel, sur celui-ci ou près de la Croix.
  1. On met la nappe sur l’autel. On y place le corporal et le Missel. Entre-temps, un diacre, ou à son défaut le prêtre lui-même, ayant revêtu le voile huméral, va prendre le Saint-Sacrement au lieu où on l’a déposé la veille. Il revient à l’autel par le chemin le plus direct, tandis que tous se tiennent debout en silence. Deux ministres accompagnent le Saint-Sacrement avec des cierges allumés qu’ils déposent près de l’autel ou sur celui-ci. Lorsque le diacre, s’il y en a un, a placé le Saint-Sacrement sur l’autel et découvert le ciboire, le prêtre s’approche, il monte à l’autel et fait la génuflexion.
  2. Ensuite, le prêtre dit à voix haute, les mains jointes : Comme nous l’avons appris du Sauveur et selon son commandement, nous osons dire : Ou bien : Unis dans le même Esprit, nous pouvons dire avec confiance la prière que nous avons reçue du Sauveur : Le prêtre étend les mains et, avec le peuple, il continue : Notre Père…
  3. Les mains étendues, le prêtre seul continue : Délivre-nous de tout mal, Seigneur,… Le peuple conclut la prière par l’acclamation : Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles !
  4. Ensuite, les mains jointes, le prêtre dit à voix basse : Seigneur Jésus Christ, que cette communion à ton Corps et à ton Sang n’entraîne pour moi ni jugement ni condamnation ; mais que, par ta bonté, elle soutienne mon esprit et mon corps et me donne la guérison.
  5. Le prêtre fait la génuflexion, prend une hostie et, la tenant un peu élevée au-dessus du ciboire, tourné vers le peuple, dit à voix haute : Voici l’Agneau de Dieu, voici celui qui enlève les péchés du monde. Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau ! Et il ajoute avec le peuple, une seule fois : Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri.
  6. Puis le prêtre, tourné vers l’autel, prend avec respect le Corps du Christ, en disant tout bas : Que le corps du Christ me garde pour la vie éternelle.
  7. Puis le prêtre distribue la communion aux fidèles. Pendant la communion, on peut chanter le psaume 21 ou un autre chant approprié.
  8. Lorsque la distribution de la communion est achevée, le diacre ou un autre ministre désigné pour cela porte le ciboire à l’endroit qui a été préparé en dehors de l’église elle-même, ou bien, si les circonstances le demandent, il le dépose dans le tabernacle.
  9. Puis le prêtre, après avoir observé le temps de silence qui convient, dit : Prions le Seigneur, et il dit la Prière après la communion. (…)
  10. Pour le renvoi de l’assemblée, le diacre ou, à son défaut, le prêtre lui-même peut dire l’invitation : Inclinez-vous pour la bénédiction. Puis le prêtre, debout, tourné vers le peuple, et en étendant les mains sur lui, dit cette Prière sur le peuple. (…)
  11. Puis tout, après avoir fait une génuflexion à la Croix, se retirent en silence.
  12. 33. Après la célébration, l’autel est dépouillé. Cependant, on laisse sur lui la croix, avec deux ou quatre chandeliers.
  13. Ceux qui n’ont participé à la célébration de la Passion ne disent pas les Vêpres

SAMEDI SAINT

  1. Le Samedi saint, l’Eglise demeure auprès du tombeau de son Seigneur. Elle médite la passion et la mort du Christ, ainsi que sa descente au séjour des morts, en attendant sa résurrection dans la prière et le jeûne.
  2. La table de l’autel ayant été dépouillée, l’Eglise s’abstient de célébrer le sacrifice de la messe. Après la Vigile solennelle –cette attente nocturne de la résurrection –éclatera la joie pascale, joie qui débordera en cinquante jours de fête.
  3. Aujourd’hui, la communion ne peut être portée qu’en viatique

VIGILE PASCALE DANS LA NUIT SAINTE

  1. Selon une tradition très ancienne, cette nuit est « une veille en l’honneur du Seigneur » (Ex 12, 42). Elle est ordonnée de telle sorte que, selon la recommandation de l’Evangile (Lc 12, 35-37), les fidèles, tenant à la main leurs flambeaux allumés, soient semblables à des hommes qui attendent leur maître, afin qu’à son retour il les trouve en train de veiller et les fasse asseoir à sa table.
  2. Que la veillée de cette nuit, qui est la plus grande et la plus noble de toutes les solennités, soit unique pour chaque église. Qu’elle soit ainsi ordonnée : après le lucernaire (office de la lumière) et la proclamation de la Pâque (1ère partie de cette Vigile), la sainte Eglise, confiante en la parole et la promesse du Seigneur, médite les merveilles que, depuis les origines, celui-ci a réalisées pour son peuple (2ème partie ou liturgie de la Parole). Aux approches du matin de la résurrection, avec les nouveaux membres qui lui sont nés par le baptême (3ème partie ou liturgie baptismale), elle prend place à la table que le Seigneur a préparée pour son peuple, elle participe au mémorial de sa mort et de sa résurrection, jusqu’à ce qu’il vienne (4ème partie ou liturgie eucharistique).
  3. La Vigile pascale doit se célébrer entièrement de nuit. Elle ne peut commencer avant la tombée de la nuit, et elle doit être achevée avant l’aube du dimanche.
  4. La messe de la Vigile, même si elle est célébrée avant minuit, est la messe pascale du dimanche de Pâques.
  5. Quiconque participe à la messe de la Vigile peut communier une seconde fois à la messe du jour de Pâques. Tout prêtre qui célèbre ou concélèbre la messe de la Vigile peut de nouveau célébrer ou concélébrer la messe du jour de Pâques. La Vigile pascale tient lieu de l’Office des lectures.
  1. Le diacre assiste le prêtre comme de coutume. Toutefois, d’il n’y a pas de diacre, les fonctions qui lui reviennent sont assumées par le prêtre célébrant ou un concélébrant. Le prêtre et le diacre revêtent, comme à la messe, des vêtements liturgiques de couleur blanche.
  2. On prépare des cierges pour tous ceux qui vont participer à la Vigile. Toutes les lumières de l’église sont éteintes.

BENEDICTION DU FEU ET PREPARATION DU CIERGE

  1. A l’endroit qui convient, hors de l’église, on prépare un feu. Lorsque le peuple est rassemblé en cet endroit, le prêtre s’y rend avec les ministres dont l’un porte le cierge pascal. On ne porte pas la croix de procession ni les luminaires. Là où il n’est pas possible d’allumer un feu hors de l’église, le rite se déroule comme on l’indique ci-dessous au n°13.
  2. Le prêtre et les fidèles font le signe de la croix pendant qu’il dit : Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Ensuite, il salue comme à l’ordinaire le peuple rassemblé et lui explique brièvement le sens de la vigile de cette nuit. Il le fait en ces termes ou d’autres semblables : (…)
  3. Ensuite, le prêtre bénit le feu, en disant, les mains étendues : (…)
  4. Après la bénédiction du feu nouveau, un acolyte ou un autre ministre présente le cierge pascal au prêtre qui préside, et celui-ci, avec un stylet, pratique sur le cierge une incision en forme de croix. Ensuite, il trace au-dessus de cette croix la lettre grecque Alpha, au-dessous la lettre Omega et, entre les bras de la croix, les quatre chiffres du millésime de l’année en cours. Il prononce en même temps les paroles suivantes : (…)
  5. Après l’incision en forme de croix et les autres signes, le prêtre peut fixer dans le cierge cinq grains d’encens, qu’il dispose en forme de croix, en disant : (…)
  6. Là où il n’est pas possible d’allumer un feu en dehors de l’église, on adapte le rite de la bénédiction du feu. Le peuple se rassemble alors à l’intérieur de l’église. Le prêtre, accompagné des ministres portant le cierge pascal, se rend à la porte de l’église. Le peuple, autant que possible, se tourne vers le prêtre.

Le prêtre salue le peuple et fait la monition ci-dessus n°9 ; ensuite il bénit le feu, puis il prépare le cierge comme aux n°s 10-12.

  1. Le prêtre allume alors le cierge pascal avec une flamme provenant du feu nouveau. Il dit : Que la lumière du Christ, ressuscitant dans la gloire, dissipe les ténèbres de notre cœur et de notre esprit.

Pour ce qui est des éléments qui précèdent, les Conférences épiscopales peuvent aussi établir d’autres formes, plus adaptées au génie des peuples.

  1. Le cierge pascal étant allumé, un des ministres prend des charbons ardents du feu et les dépose dans un encensoir, et le prêtre impose l’encens, comme d’habitude. Le diacre, ou à défaut un autre ministre qui convient, reçoit du ministre le cierge pascal et la procession commence.

Le thuriféraire, tenant l’encensoir fumant, marche devant le diacre ou un autre ministre qui porte le cierge pascal. Viennent ensuite le prêtre avec les ministres et le peuple, qui portent en main leurs cierges éteints.

A la porte de l’église, le diacre, se tenant debout et élevant le cierge, chante : Lumière du Christ. Et tous répondent : Nous rendons grâce à Dieu.
Le prêtre allume son cierge à la flamme du cierge pascal.

  1. Ensuite, le diacre avance au milieu de l’église et, se tenant debout, il élève le cierge et chante de nouveau : Lumière du Christ. Et tous répondent : Nous rendons grâce à Dieu.
    Tous allument leurs cierges à la flamme du cierge pascal et s’avancent.
  2. Lorsque le diacre arrive devant l’autel, il se tient debout, tourné vers le peuple, élève le cierge et chante une troisième fois : Lumière du Christ. Et tous répondent : Nous rendons grâce à Dieu.

Ensuite, le diacre dépose le cierge pascal sur un grand chandelier préparé près de l’ambon ou au milieu du sanctuaire. Et on allume les lumières de l’église, excepté les cierges de l’autel.

  1. Lorsqu’il parvient à l’autel, le prêtre se rend à son siège, il donne son cierge à un ministre, il impose et bénit l’encens, comme à l’évangile de la messe. Le diacre se présente au prêtre en disant : Père, bénissez-moi, il demande et reçoit la bénédiction du prêtre qui dit à voix basse : (…). On omet cette bénédiction si c’est quelqu’un d’autre qu’un diacre qui va chanter l’annonce de la Pâque.
  2. Après avoir encensé le livre et le cierge pascal, le diacre, qui va chanter l’annonce pascale, monte à l’ambon, ou se rend au pupitre, et il commence cette annonce, tous étant debout et tenant dans leurs mains leurs cierges allumés.
    En l’absence du diacre, l’annonce pascale peut être proclamée par le prêtre lui-même ou par un autre prêtre concélébrant. Si cependant, par nécessité, l’annonce est faite par un chantre laïc, celui-ci omet les paroles depuis Et vous, mes frères et sœurs bien-aimés… jusqu’à la fin de l’invitation. Il omet également la salutation : Le Seigneur soit avec vous. Une forme plus brève de l’annonce de Pâques peut être chantée. (…)
  1. En cette Vigile qui est « la mère de toutes les Vigiles », sont proposées neuf lectures, à savoir sept de l’Ancien Testament et deux du Nouveau Testament (l’épître et l’évangile). Ces lectures doivent être lues partout où c’est possible, pour que soit conservée la nature de la Vigile qui exige une longue durée.
  2. Cependant, pour de graves raisons d’ordre pastoral, on peut réduire le nombre des lectures de l’Ancien Testament ; mais on respectera toujours la règle selon laquelle la Parole de Dieu constitue un élément fondamental de la Vigile dans la nuit de Pâques. On fera donc au moins trois lectures de l’Ancien Testament, tirées de la Loi et des Prophètes, et l’on chantera leurs psaumes responsoriaux respectifs. On n’omettra jamais le récit du chapitre 14 de l’Exode (3ème lecture), avec son cantique.
  3. Après avoir déposé leurs cierges, tous s’assoient. Avant le commencement des lectures, le prêtre s’adresse au peuple dans les termes suivants ou en d’autres semblables : (…)
  4. Ensuite commencent les lectures. Un lecteur monte à l’ambon et proclame la première lecture. La lecture achevée, un psalmiste ou un chantre monte à son tour à l’ambon pour chanter un psaume, auquel le peuple s’associe par un répons. Tous se lèvent ensuite, et le prêtre dit : Prions le Seigneur. Après que tous ont prié quelque temps en silence, il dit l’oraison répondant à la lecture. On peut même remplacer le psaume responsorial par un temps de silence et, dans ce cas, on omet la pause après Prions le Seigneur.

(…)

  1. HYMNE Après la dernière lecture de l’Ancien Testament, son psaume responsorial et son oraison, on allume les cierges de l’autel, le prêtre entonne le Gloria que tous chantent ou disent, tandis que les cloches sonnent, si du moins les conditions locales le permettent.
  2. PRIERE L’hymne étant dite, le prêtre dit la prière comme d’habitude.
  3. EPITRE Le lecteur proclame la lecture de la lettre de saint Paul (Rm 6, 3b-11)
  4. ALLELUIA Quand la lecture de l’épître est terminée, tous se lèvent, et le prêtre entonne trois fois solennellement l’Alléluia, en prenant un ton de plus en plus élevé. Tous reprennent. Si c’est nécessaire, le psalmiste entonne l’Alléluia à la place du prêtre.

Alléluia.
Ensuite, un psalmiste ou un chantre, à l’ambon, chante le psaume 117, auquel le peuple répond Alléluia.

  1. EVANGILE Le prêtre, comme d’habitude, impose l’encens et bénit le diacre. Dans la procession de l’Evangile, on ne porte pas les flambeaux, mais seulement l’encens.
  2. HOMELIE   Aussitôt après l’évangile, que l’homélie ne soit jamais omise, même si elle est brève.

La célébration s’organise comme suit : monition du prêtre (40), chant éventuel des litanies (41-43), bénédiction de l’eau baptismale (44-46), baptême s’il y a lieu, et éventuellement confirmation (48-53)

  1. Après l’homélie, on procède à la liturgie baptismale. Si la fontaine baptismale est aménagée de telle sorte que le peuple puisse facilement participer à une célébration qui s’y déroule, le prêtre s’y rend avec les ministres. Autrement, on apporte dans le chœur une cuve contenant l’eau à bénir.
  2. S’il y a des baptêmes, on invite les catéchumènes à s’approcher de la fontaine baptismale. Les adultes sont accompagnés par leurs parrains et marraines ; les enfants, par leurs parents, parrains et marraines ; les tout-petits sont portés par leurs parents, accompagnés des parrains et marraines, devant l’assemblée.
  3. S’il y a une procession vers le baptistère, ou vers les fonts baptismaux, aussitôt on commence la procession. Le ministre avec le cierge pascal précède ; viennent ensuite ceux qui doivent être baptisés, accompagnés de leurs parrains et marraines, ensuite les ministres, le diacre et le prêtre. Durant la procession, on chante les litanies (43). Les litanies étant achevées, le prêtre fait la monition (40).

Monition

  1. Si la liturgie baptismale se fait dans le chœur, aussitôt le prêtre fait la monition d’introduction en ces termes ou d’autres semblables : (…)
  2. Les litanies sont chantées par deux chantres. Tous se tiennent debout (en raison du temps pascal) et répondent aux invocations. Si la procession pour se rendre aux fonts baptismaux est assez longue, les litanies sont chantées pendant la procession ; dans ce cas, l’appel des catéchumènes se fait avant la procession.
    Celle-ci est ordonnée comme suit : un ministre portant le cierge pascal, puis les catéchumènes avec leurs parrains et marraines, enfin les ministres, le diacre et le prêtre. De plus, la monition est faite avant la bénédiction de l’eau.
  3. S’il n’y a pas de baptême à la Vigile pascale et si l’on ne doit pas non plus bénir de l’eau baptismale pour les baptêmes qui auront lieu pendant le Temps pascal, on passe directement à la bénédiction de l’eau (54).

Litanies

  1. Dans les litanies, on peut ajouter quelques noms à la liste des saints, notamment ceux du titulaire de l’église et des patrons du lieu et ceux des futurs baptisés. (…)

Bénédiction de l’eau baptismale

  1. Le prêtre bénit ensuite l’eau baptismale, en disant, les mains étendues, la prière suivante : (…) Le ministre peut, si cela lui paraît opportun, plonger le cierge pascal dans l’eau une fois ou trois fois ; puis il continue : (…) Il peut maintenir le cierge dans l’eau.
  2. Le cierge est ensuite retiré de l’eau, tandis que le peuple chante l’acclamation : Fontaines du Seigneur, bénissez le Seigneur ! A lui, haute gloire, louange éternelle !

S’il n’y a pas de baptême à la Vigile pascale, on passe immédiatement au renouvellement des promesses du baptême (55).

Baptême et confirmation

  1. La bénédiction de l’eau achevée, et le peuple ayant chanté l’acclamation, le prêtre, debout, interroge les adultes, ainsi que les parents ou les parrains et marraines des petits enfants, pour la renonciation à Satan, comme cela est prévu dans les parties du Rituel romain correspondantes. Si l’onction des adultes avec l’huile des catéchumènes n’a pas été faite auparavant lors des rites préparatoires, on la fait à ce moment-ci.
  2. Ensuite, le prêtre interroge chaque adulte sur la foi et, s’il y a des petits enfants, il invite tous les parents, parrrains et marraines à faire en même temps la triple profession de foi, comme c’est indiqué dans les Rituels respectifs.

Si, durant cette nuit, il y a de nombreux baptêmes, le rite peut être ordonné de la manière suivante : aussitôt après la réponse de ceux qui doivent être baptisés et celle des parrains et marraines ainsi que des parents, le célébrant demande et reçoit la rénovation de la profession de foi baptismale de tous ceux qui sont présents.

  1. Après les interrogations, le prêtre baptise les adultes et les petits enfants.
  2. Après le baptême, le prêtre donne aux enfants l’onction du saint Chrême. Puis, on remet le vêtement blanc à tous les nouveaux baptisés, qu’ils soient adultes ou petits enfants. Ensuite, le prêtre ou le diacre reçoit de la main d’un ministre le cierge pascal, auquel sont allumés les cierges des nouveaux baptisés. On omet, pour les enfants, le rite de l’Effetha.
  3. Après cela, sauf si le baptême et les autres rites (indiqués ci-dessus) ont eu lieu dans le chœur, on y retourne, la procession ayant l’ordre suivant : en tête les nouveaux baptisés, ou les parrains, marraines et parents ; tous, portant leurs cierges allumés. Pendant la procession, on chante le cantique baptismal Vidi aquam (J’ai vu l’eau vive) ou un autre chant adapté (56).
  4. Si ce sont des adultes qui ont été baptisés, l’évêque ou, en son absence, le prêtre qui a conféré le baptême administre aussitôt le sacrement de la confirmation dans le chœur, comme c’est indiqué dans le Pontifical ou le Rituel romain.

BENEDICTION DE L’EAU

  1. Lorsqu’il n’y a pas lieu de bénir de l’eau baptismale (pas de baptême ni de fonts baptismaux à bénir), le prêtre bénit l’eau dont il aspergera le peuple à la fin de la rénovation de la profession de foi baptismale, en disant : (…). Tous prient quelques instants en silence. Puis le prêtre continue, les mains étendues : (…)
  1. La célébration du baptême (ou de la confirmation) achevée, ou immédiatement après la bénédiction de l’eau s’il n’y a pas de célébration des sacrements, tous, debout et tenant en main leurs cierges allumés, renouvellent la profession de foi baptismale, en même temps que ceux qui vont être baptisés, sauf si cette rénovation a déjà eu lieu en même temps que la profession de foi de tous ceux qui viennent d’être baptisés (cf n°49). Le prêtre s’adresse aux fidèles dans les termes suivants, ou d’autres équivalents : (…)

Le prêtre : Renoncez-vous à Satan ?  Tous : J’y renonce  (…)

Le prêtre : Croyez-vous en Dieu… ? Tous : Je crois.  (…)

  1. Ensuite, le prêtre asperge le peuple d’eau bénite (en circulant dans l’église si c’est utile pour la signification du geste). Pendant ce temps, on chante l’antienne Vidi aquam (J’ai vu l’eau vive) ou un autre chant baptismal.
  2. Entre-temps, les nouveaux baptisés sont conduits à leur place parmi les fidèles.

Si la bénédiction de l’eau baptismale n’a pas été faite au baptistère, le diacre et des ministres portent avec respect la cuve d’eau baptismale au baptistère.                                                                                                                                 Si l’on n’a pas béni d’eau baptismale mais de l’eau ordinaire, cette eau bénite est portée là où il convient.

  1. Après l’aspersion, le prêtre revient au siège. On omet le Credo. On fait la prière universelle, à laquelle les nouveaux baptisés participent pour la première fois.
  1. Le prêtre monte à l’autel, et il commence comme de coutume la liturgie eucharistique.
  2. Il convient que le pain et le vin soient apportés par les nouveaux baptisés ou, si ce sont des petits enfants, par leurs parents ou parrains et marraines.

(…)

  1. Dans la Prière eucharistique, on mentionne les baptisés et leurs parrains et marraines, selon les formules qui se trouvent dans le Missel et le Rituel romain pour chaque Prière eucharistique.
  2. Avant Voici l’Agneau de Dieu, le prêtre peut adresser une brève monition aux nouveaux baptisés sur le sens de la première communion qu’ils vont recevoir et sur la valeur d’un tel mystère, sommet de l’initiation et centre de toute vie chrétienne.
  3. il convient que les nouveaux baptisés reçoivent la sainte Communion sous les deux espèces, avec les parrains, marraines, parents et époux catholiques, ainsi que les catéchistes laïcs. Il convient également que, avec le consentement de l’évêque diocésain, et si les circonstances s’y prêtent, tous les fidèles soient admis à la sainte Communion sous les deux espèces.
  4. ANTIENNE DE LA COMMUNION (cf. 1 Co 5, 7-8) Le Christ, notre agneau pascal, a été immolé.  Célébrons la fête en partageant un pain non fermenté, signe de droiture et de vérité, alléluia. Il serait bon de chanter le psaume 117.
  5. PRIERE APRES LA COMMUNION
  6. BENEDICTION SOLENNELLE A LA FIN DE LA MESSE

(…) On peut employer aussi la formule de bénédiction finale du Rituel du baptême des adultes ou des petits enfants, adaptée selon les cas.

  1. Pour le renvoi du peuple, le diacre ou, en son absence, le prêtre lui-même chante ou dit : Allez, dans la paix du Christ, alléluia, alléluia. Tous répondent : Nous rendons grâce à Dieu, alléluia, alléluia. Il en va ainsi chaque jour de la semaine de Pâques jusqu’au deuxième dimanche inclus.
  2. On allume le cierge pascal à toutes les célébrations liturgiques plus solennelles du temps pascal.

[Dimanche de Pentecôte, après le renvoi : Le Temps pascal terminé, on éteint le cierge pascal qu’il convient de garder avec honneur au baptistère, afin que, lors des célébrations du baptême, les cierges des nouveaux baptisés soient allumés à sa flamme.]