Quelques conseils pour une bonne lecture de la Parole de Dieu
Par le SNPLS
« Parle Seigneur, ton serviteur écoute. » (1 S 9, 10)
L’écoute est une attitude-clé de la Bible mais aussi pour nous aujourd’hui. Pour qu’il y ait une bonne écoute, il faut une bonne lecture. Celle-ci manifeste que cette Parole nous est donnée d’un Autre. Lors de l’Eucharistie dominicale, l’ambon sera le lieu de la proclamation.
Il est nécessaire de préparer cette lecture en lisant préalablement le texte que l’on doit proclamer. Il est souhaitable que le lecteur ait une bonne diction, la maîtrise de la vitesse d’élocution, du rythme, des pauses, du ton, de la respiration et aussi de l’utilisation du micro. Pour cela, le lecteur doit savoir suffisamment à l’avance quelle lecture il aura à lire et à quel moment. Ainsi il pourra le méditer seul, en équipe ou en assemblée et en certains cas découvrir à quel genre littéraire il appartient.
Lors de la messe, lorsque la première lecture s’achève, il ne faudra pas se précipiter pour lire ou chanter le psaume. De même, prenons le temps d’une « respiration » avant de lire la seconde lecture ou d’entonner l’acclamation de l’Évangile. Laissons le texte résonner et agir dans les cœurs. C’est aux lecteurs à trouver le rythme juste.
La façon de se déplacer, la tenue, la respiration avant de commencer et le regard porté à l’assemblée pour établir une communication ont leur importance. Le lecteur gardera ensuite les yeux sur le Livre durant la lecture.
La lecture du psaume sera préparée avec une attention particulière pour rendre le caractère poétique.
Durant la liturgie de la Parole, Dieu parle à son peuple. Les lecteurs sont au service de ce dialogue. Nous sommes invités à accueillir cette parole et à y répondre.
Nous sommes invités à nous nourrir de la Parole pour pouvoir en vivre comme nous le ferons ensuite pour le pain de l’Eucharistie.