Pourquoi une promotion de chants pour la liturgie ?

Pour une bonne compréhension et une meilleure utilisation des promotions de chants pour la liturgie, par le Département musique sacrée du CNPL (aujourd’hui SNPLS). Cet article est paru dans Documents épiscopat, en mars 1996.

Dans une lettre adressée aux Évêques de France, Mgr Moutel présentait le sens et le but du travail entrepris afin de promouvoir des chants pour la liturgie.

Il ne s’agit pas de remplacer intégralement le répertoire actuel des paroisses par ces chants, ni de les utiliser obligatoirement tous. L’expérience prouve, en effet, que la plupart des paroisses, ne peuvent, en général, intégrer que deux ou trois chants nouveaux par an. Certes, des paroisses ou communautés s’en approprieront facilement plusieurs, mais d’autres, aussi respectables, trouveront que ces chants dépassent leurs possibilités.

Avec ces promotions, il ne s’agit ni de décourager ceux qui ont des moyens plus faibles, ni de rejeter les auteurs dont les œuvres ne figurent pas dans les listes actuelles.

Il s’agit de regarder ces chants comme des références et de tendre, dans la composition et l’utilisation d’un répertoire, à une meilleure expression de la foi.

Parce qu’on ne chante pas ses émotions mais le mystère révélé, les sources bibliques sont indiquées : on pourra ainsi mieux réaliser l’articulation entre les chants et la Parole ; derrière ces références, il y a des pistes d’homélie.

Parce que la gestion du répertoire des chants fait partie des moyens missionnaires, des indications sont fournies sur l’utilisation liturgique. Qu’on permette de rappeler ceci :

a) Pour la mémoire de la foi, n’utilisons les chants que pour le rite et le temps pour lesquels ils ont été écrits.

b) N’obligeons pas l’assemblée à en apprendre constamment de nouveaux : elle ne les mémorise pas.

c) Pensons que l’assemblée n’est pas dans la situation de la chorale. À cause des nombreuses répétitions, la chorale peut se lasser d’un chant que l’assemblée n’aura eu l’occasion de chanter que deux ou trois fois.

d) Prendre en compte, quand on projette d’introduire un chant nouveau, le fait qu’il ne figure pas dans les livrets de la paroisse.

Enfin, pour aider à une bonne mise en œuvre, quelques lignes attirent l’attention sur différents points.

Bon travail missionnaire !

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