Servants d’autel : le céroféraire ou « porteur de cierge »
Le mot « céroféraire » tire son origine du grec kèros : « cire » et pherein : « porter ». Parmi les servants d’autel, le céroféraire est, littéralement, le « porteur de cierge ».
Quel sens donner aux gestes et attitudes du céroféraire ?
Jésus a dit lui-même « Je suis la lumière du monde » (Jean 9,5). Dans l’antiquité, on portait des torches devant les personnages importants en signe d’honneur. Pendant la messe, les céroféraires sont chargés de mettre en valeur la présence réelle de Jésus.
Comment porter le cierge ?
Le cierge doit toujours être tenu bien droit, le bras situé à l’extérieur se place en haut du cierge, celui situé à l’intérieur est croisé et tient le bas du cierge.
Quelle est la place des céroféraires dans la procession d’entrée ?
Les céroféraires préparent leurs cierges à partir d’un flambeau ou d’un chandelier. Ils ouvrent la procession puis ils vont placer leurs cierges dans le porte-cierge au pied de l’autel.
Quel est le rôle des céroféraires durant la célébration de l’Eucharistie ?
Au moment de la liturgie de la Parole, les céroféraires se mettent face à face, de part et d’autre de l’ambon, et éclairent ainsi l’évangéliaire.
Lors de la liturgie eucharistique, ils se rendent au tabernacle pour accompagner le Saint-Sacrement, se placent à genoux au bas de l’autel puis se relèvent après la doxologie.
Lors de la communion, ils se présentent à l’autel en premier pour recevoir le Corps du Christ. Ils encadrent ceux qui distribuent la communion, face aux fidèles.