Fleurir en la fête du Christ-Roi
Par Marie-Odile Lalo, Membre du bureau de Fleurir en liturgie
A la fin de l’année liturgique, avec le trente-quatrième dimanche du Temps ordinaire, l‘Église nous invite à célébrer la solennité du Christ-Roi. Le titre de la fête semble évoquer la puissance de Dieu. Pourtant, nous célébrons celui qui n’exerce pas un pouvoir de domination mais qui révèle sa royauté en s’offrant lui-même cloué sur une croix. Notre fleurissement traduira le paradoxe de cette royauté du Christ.
Les lieux : la croix ou l’autel
Pour cette fête, deux endroits sont à privilégier : devant la croix et au pied de l’autel. Cependant, on veillera à ne retenir qu’un seul de ces deux lieux.
La forme du bouquet
La composition pourra être « en creux » devant l’autel et manifestera l’accueil de l’amour offert par le Christ sur la croix.
D’une autre manière, on peut préférer un bouquet ascensionnel devant la croix ou près de l’autel qui rappellera davantage l’élévation du Christ.
Le contenant
On utilisera une coupe plate ou sur pied, ou encore une souche pour la composition « en creux ».
Pour le bouquet ascensionnel, on prendra un vase haut et droit. À défaut, un vase rond pourra aussi convenir s’il est lesté avec du sable, de l’eau ou des graviers. Le choix est déterminant pour la suite de la composition car il en assure l’enracinement.
Feuillages et fleurs
Des branchages souples ou naturellement courbes conviendront pour le bouquet « en creux » ; des branches raides et droites –genêt par exemple – pour le bouquet ascensionnel. Ces branchages donneront l’élan des compositions.
Pour le point focal, nous utiliserons des feuilles d’aralia, de bergenia, d’hosta. S’agissant des fleurs, nous choisirons de belles et grosses fleurs rondes de saison (dahlia, …), rouges de préférence pour signifier le don de Jésus sur la croix, accompagnées de quelques fleurs pointues blanches de saison également.