Fleurir au baptême
Par Marie Jeanne Pilleux, Membre du bureau de « Fleurir en liturgie »
Le baptême marque l’entrée du petit enfant ou du catéchumène dans la communauté chrétienne. Tout au long de la célébration, rites et symboles nous font entrer dans le mystère de l’amour de Dieu pour chacun et de son pardon.
Lieux à fleurir et formes des compositions
Les différentes étapes du rituel du baptême qui ponctuent la célébration nous guideront pour le choix des lieux.
A l’entrée de l’église : la communauté chrétienne en la personne du prêtre accueille le futur baptisé et sa famille : « au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ».
Un bouquet ouvert, très épuré, dans une coupe, avec quelques fleurs bien épanouies au cœur, marquera ce premier temps du rituel.
Près du baptistère (ou la cuve baptismale) et au pied du cierge pascal, on pourra disposer une composition formée de deux lignes principales : l’une ascensionnelle et l’autre retombante, faite de feuillages fins et accompagnés de fleurs blanches en bouton. Des fleurs bien épanouies soulignées de feuilles pleines marqueront le cœur.
L’autel et l’ambon nous rappellent qu’il n’y a pas de sacrement sans référence à la parole de Dieu et que le baptisé sera appelé à s’approcher de la table du Seigneur par le sacrement de l’Eucharistie : «L’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Matthieu 4,4 »
Au pied de l’autel et (ou) de l’ambon : un bouquet droit, en complète harmonie de feuillages et de fleurs avec les autres compositions.
La réalisation de la composition florale
On pourra utiliser des contenants blancs ou des vases transparents laissant visible l’eau.
Il sera intéressant de jouer sur les contrastes entre des feuillages fins et élancés, et de grandes feuilles pleines en point focal, ainsi que sur les tons de verts variés que nous offre la nature.
On cherchera aussi à privilégier des fleurs blanches ou claires et lumineuses.
Par le baptême, le baptisé « renaît de l’eau et de l’Esprit » Que notre manière de fleurir soit signe de cette « re-naissance » par la beauté et la simplicité de notre fleurissement et par le choix des lieux symboliques de la célébration.
Article extrait de la revue Célébrer n°398