Le ministère ecclésiastique, institué par Dieu, est exercé dans la diversité des ordres par ceux que déjà depuis l’antiquité on appelle évêques, prêtres, diacres (LG 28). La doctrine catholique, exprimée dans la liturgie, le magistère et la pratique constante de l’Église, reconnaît qu’il existe deux degrés de participation ministérielle au sacerdoce du Christ : l’épiscopat et le presbytérat. Le diaconat est destiné à les aider et à les servir. C’est pourquoi le terme sacerdos désigne, dans l’usage actuel, les évêques et les prêtres, mais non pas les diacres. Néanmoins, la doctrine catholique enseigne que les degrés de participation sacerdotale (épiscopat et presbytérat) et le degré de service (diaconat) sont tous les trois conférés par un acte sacramentel appelé « ordination », c’est-à-dire par le sacrement de l’Ordre.
– Catéchisme de l’Eglise Catholique, n°1554
-
Les « ministres ordonnés » : l’évêque, le prêtre et le diacre
Du latin ordinatio : « action de mettre en ordre », « action d’organiser la distribution des charges », l’Ordination se déroule au cours d’une cérémonie solennelle qui confère le sacrement de l’ordre. L’acte essentiel de l’ordination épiscopale, presbytérale et diaconale est l’imposition des mains suivie de la prière consécratoire. Le caractère épiscopal est requis pour procéder validement à des ordinations.
-
Les ordinations presbytérales, célébrations de l’Église diocésaine
Par Olivier de Cagny, Enseignant à l'Ecole cathédrale et curé de la paroisse Saint Louis-en-l'Île à Paris Dernier week-end[...]
-
L’Église locale et la liturgie de l’ordination
Par Jacques Rideau, Prêtre du diocèse de Luçon, ancien directeur du SNPLS Le concile Vatican II a remis[...]
-
Les rites d’une célébration d’ordination presbytérale
Les ordinations sont toujours des temps de fête dans la vie d’un diocèse. Elles sont célébrées au cours d’une messe solennelle à laquelle participent activement les fidèles, généralement à la cathédrale. L’évêque préside cette célébration, entouré des prêtres et des diacres du diocèse.
-
Solennité des saints Pierre et Paul, apôtres, le 29 juin
Chaque 29 juin, l’Église fête solennellement « Pierre et Paul, les deux figures de proue de l’Église naissante ». Ils sont « différents l’un de l’autre » mais ce jour-là, la liturgie aime les fêter ensemble parce qu’ils sont « admirablement complémentaires » : « Les conditions dans lesquelles ils ont rencontré le Seigneur ont marqué diversement leur apostolat.
-
L’esprit de la Présidence
Toute action liturgique est l’œuvre d’une assemblée, réalisation concrète de Église, Corps du Christ, en un lieu et en un temps donnés. Cette assemblée, où tous sont égaux en fonction de leur commun baptême, est aussi structurée un de ses membres est chargé d’en assurer la présidence. Que de difficultés n’entend-on pas évoquer à ce propos.
-
La double figure du Christ : pasteur et serviteur
Ces deux figures sont désignées par Jésus lui-même : « Je suis au milieu de vous comme celui qui sert » (Lc 22, 27), et « Je suis le vrai berger » (Jn 10, 11). Ce « Je suis » de Jésus nous rappelle la même affirmation de Dieu, en réponse à la question de Moïse : « Je suis celui qui suis » (Gen 3, 14). « Je suis » est le nom par lequel Dieu veut être appelé.
-
Le chant dans les grands rassemblements
Si la musique adoucissait les mœurs, le choix des chants dans les grands rassemblements ne mériterait pas un article. Pour aider à cet exercice difficile, j’aborderai ici trois points essentiels : la préparation, le répertoire et la mise en œuvre.
-
Les bénédictions au cours d’une célébration
Pendant une célébration chrétienne qui est dans le Christ, structurée par un échange de bénédictions entre Dieu et les hommes, l’Eglise est appelée à recevoir ou à prononcer diverses bénédictions. Mais qu’est-ce que cela produit en elle ?
-
Le chant des ministres ordonnés dans l’eucharistie
On s'est beaucoup appliqué à parler du chant des fidèles, du rôle de la chorale et de l'intérêt de disposer de bons chantres. Peut-être a-t-on négligé le chant du ministre ordonné. Si ce ministre n'est pas vocalement défaillant, qu'apporte le chant ?
-
Un Missel pour chanter ?
Le Missel romain, dans sa troisième édition typique, publié en français en 2021, présente la cantillation de la plupart des dialogues, acclamations et prières – bien davantage que dans la version précédente – au point que l’on peut l’envisager comme un Missel pour chanter la messe.