-
Servants d’autel : le céroféraire ou « porteur de cierge »
Le mot « céroféraire » tire son origine du grec kèros : « cire » et pherein : « porter ». Parmi les servants d’autel, le céroféraire est, littéralement, le « porteur de cierge ».
-
Les lectures de la Messe, la prière des Heures et la Bible sur le site de l’AELF
Le site de l’Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones permet de lire en ligne ou de recevoir par mail les textes liturgiques du jour et la prière des Heures, et de lire l’Ancien, le Nouveau Testament et les Psaumes. Rendez-vous sur www.aelf.org.
-
Les psaumes, la voix de l’Eglise en prière
Le psautier n’a pas été reçu comme livre liturgique au même titre que les autres. En effet, il semble être devenu un livre de chant quand les communautés chrétiennes se détournèrent des hymnes gnostiques. L’usage courant du psautier fut développé par les Pères du IVe s. et par les communautés monastiques. Il a été retenu comme livre liturgique en raison de la voix qu’il fait entendre : celle du Christ lui-même.
-
Porter la communion aux malades : un ministère
Si la parole du Seigneur « J’étais malade et vous m’avez visité » (Mt 25, 36) s’adresse à tout baptisé, porter la communion à un malade relève du ministre extraordinaire de la communion.1 Ce ministère demande de s’y être préparé et normalement d’être mandaté.
-
La vie du monde confiée dans la prière universelle
Le concile Vatican II a restauré l’oratio fidelium, la prière universelle. Cette prière est exigeante et nous connaissons les insuffisances fréquentes dans sa mise en œuvre. Insuffisances quant à la rédaction : trop longue, expression compliquée, insuffisance quant au fond : pour qui prions nous ? Quel est l’objet de notre prière ?
-
« Jésus, modèle de charité » : diaconie du Christ, diaconie de l’Église
Toute célébration eucharistique porte en elle l’appel à la diaconie et les ressources qui permettent d’y répondre par des actes concrets. La 4e préface (et l’intercession qui correspond) de la Prière eucharistique pour des circonstances particulières développe plus particulièrement cet appel.
-
La liturgie nous éduque à vivre en frères
Le motif principal qui conduit Paul à adresser sa première lettre aux Corinthiens tient aux conflits qui minent la communauté en prière : « Puisque j’ai commencé à vous faire des critiques, je ne vous félicite pas pour vos réunions : elles vous font plus de mal que de bien.
-
Comment composer une prière universelle ?
Avant de se réunir en équipe liturgique ou de se mettre à sa table pour composer une prière universelle, il peut être bon de se remettre devant ce que l’Église nous demande : par cette « prière commune », le peuple des fidèles, « exerçant sa fonction sacerdotale, supplie pour tous les hommes », « à la lumière de la Parole de Dieu ».
-
Les gestes d’adoration et l’adoration eucharistique
Si vous ouvrez le dictionnaire au mot « adorer » vous lirez ceci : « Rendre un culte à un dieu, un objet divinisé ; aimer passionnément ; apprécier beaucoup ». La définition est large et peut concerner une divinité, une personne, un objet. Lorsque l’Eglise utilise le terme, chacun devine que l’adoration concerne Dieu et le Christ. Mais peut-être convient-il de rappeler ce que dit l’Eglise de l’acte d’adoration.
-
L’autel au cœur de la liturgie
Lorsqu’elle traite de la « disposition de l’église en vue de la célébration communautaire », la Présentation générale du Missel romain (PGMR) part d’une grande vision de l’assemblée liturgique : « Le Peuple de Dieu, qui se rassemble pour la messe, forme une assemblée organique et hiérarchique » et « s’exprime par la diversité des fonctions et des actions. » (PGMR n° 257)
-
Le culte eucharistique en dehors de la Messe
Dans les premiers siècles de l’Église, on conservait du pain eucharistique, après la célébration, pour l’apporter aux mourants. Le concile de Nicée de 325 parlait déjà d’une « règle ancienne interdisant de priver du dernier et très nécessaire viatique celui qui est près de la mort. »
-
Du bon usage de la prière universelle
En restaurant la liturgie de la Parole, la réforme liturgique de Vatican II ne s’est pas contentée d’augmenter le nombre de lectures, d’en élargir le choix et, surtout, de les présenter en langues vivantes ; elle a rétabli une structure de dialogue où toute l’assemblée répond à la parole de Dieu qu’elle reçoit. La prière universelle, par laquelle l’assemblée transforme la Parole en supplication, en constitue le sommet.
-
Accomplissement des écritures et liturgie dominicale
« Aujourd’hui s’accomplit le passage de l’Écriture » (Lc 4, 21). Comment réfléchir cet accomplissement ? Cette question habite les spécialistes de la Bible mais aussi chaque dimanche le grand public chrétien, confronté à la dualité des Testaments, du fait du principe typologique présidant au cycle des lectures dominicales.
-
La fraction du pain et sa signification
« La nuit qu’il fut livré, Jésus rompit le pain » (1 Co 11, 23). Après sa résurrection, raconte Luc, les disciples le reconnurent à la fraction du pain (Lc 24, 35). Qu’en est-il de ce geste si significatif qui guérira les disciples de leur aveuglement ? Pourquoi un tel décalage entre cet événement et nos célébrations où la fraction du pain passe si souvent inaperçue ? En a-t-il toujours été ainsi ?
-
La Parole de Dieu dans la liturgie
L’un des grands textes du Concile Vatican II, la constitution dogmatique sur la Révélation Dei Verbum, attire l’attention sur le lien profond qui unit Révélation et Incarnation
-
Mise en œuvre de la liturgie de la Parole
Dans la liturgie de la Parole1, les paroles sont bien sûr essentielles. C’est la parole de Dieu transmise dans les lectures ; ce sont les paroles de l’assemblées qui répondent à la parole de Dieu dans un admirable dialogue ; ce sont les paroles qui prolongent la Parole, comme l’homélie. Mais comme dans les autres parties de la célébration, le chant tient une place appréciable dans la liturgie de la Parole.
-
Commentaire de la Parole par un laïc lors des funérailles
Commenter la Parole lors des funérailles : De quelle légitimité se revendiquer ? Comment faire ? La légitimité est donnée par le baptême et la lettre de mission.
-
La fraction du pain : origine, sens, mise en oeuvre
Imaginons que la messe n’ait pas de nom ou que l’on veuille lui en donner un autre, et que l’on fasse, à cet effet, une enquête auprès des chrétiens, un dimanche matin, à la sortie des églises : « Monsieur …, Madame …, êtes-vous baptisé(e) ? – Oui ! – Quel nouveau nom donneriez-vous à la messe ? » Il n’est pas sûr que « Fraction du pain » sortirait une seule fois ! Et pourtant …
-
La célébration de l’eucharistie, une expérience bouleversante
La liturgie est le lieu où la foi se révèle dans une expérience. Mais, de quelle expérience parle-t-on ? L’expérience du moment, d’une action commune qui donne sens à nos existences ? L’expérience acquise, née de ce qui y est vécu, et qui constitue une mémoire ? L’expérience humaine et religieuse, qui fait grandir la foi et la consolide, qui engage nos existences sur le chemin tracé par le Christ ?
-
Prier avec tous et pour tous : un apprentissage du Missel
« Un pour tous, tous pour un ! ». Le Missel romain ordonne ainsi la célébration de la messe afin qu’elle soit toujours la prière de tous, avec tous et pour tous, dans le Christ.
-
La dimension missionnaire de l’Eucharistie
La liturgie – et plus particulièrement l’eucharistie – est le sommet auquel tend toute l’action de l’Église et en même temps la source d’où découle toute sa vertu ». Cette affirmation du dernier Concile est maintenant bien connue ; cependant, nous n’avons pas encore fini d’en mesurer toute la portée concrète. Puisque l’Église est toute entière missionnaire, que la mission correspond à sa nature même, il est aisé d’en déduire que l’eucharistie est source et sommet de la mission.
-
L’orientation eucharistique de l’initiation chrétienne
« Engrangés », « moulus », « imbibés d’eau » pour devenir une pâte, « cuits au feu du Saint-Esprit », enfin « devenus le pain du Seigneur » : voilà, exprimé par S. Augustin en termes imagés, l’itinéraire vécu par les néophytes depuis leur entrée en catéchuménat.
-
L’Eucharistie comme source et chemin de la miséricorde
Le sacrement de l’Eucharistie est le mémorial de la passion, de la mort et de la résurrection du Christ. Dieu nous a fait miséricorde par le don de son Fils. En participant à la messe, le croyant marche sur un chemin de miséricorde : il la reçoit pour en vivre comme une nourriture au quotidien.
-
Eucharistie et partage
Le sujet abordé sous ce titre est devenu vraiment « classique », si ce n’est banal. Le fait qu’il ait été si souvent traité a du moins le mérite d’indiquer qu’il ne s’agit pas là d’une affaire annexe du point de vue de la foi chrétienne. Pourtant, entre les affirmations théologiques, même les plus fortement exprimées, et leur imprégnation dans la vie des communautés chrétiennes, il y a une belle distance : celle qui sépare, jusqu’à la contradiction parfois, les paroles et les actes. Rappelons en tout cas les principales dimensions théoriques du rapport entre l’eucharistie et le partage, c’est-à-dire aussi, plus largement, entre la liturgie et la vie chrétienne, ou encore entre le rite et l’éthique.
-
L’ordinaire de la messe, du temps, du lieu
Par Serge Kerrien, Diacre permanent et délégué épiscopal au diocèse de Saint-Brieuc pour les questions de catéchèse et catéchuménat, pastorale sacramentelle et liturgique, formation, pèlerinages et pardons Le dictionnaire définit généralement « l’ordinaire » comme ce qui est habituel, sans grande surprise. A la limite, on penserait assez vite que ce qui est ordinaire ne présente […]