Théologie de la célébration

Je voudrais (nous aider) à raviver notre émerveillement pour la beauté de la vérité de la célébration chrétienne, à nous rappeler la nécessité d’une authentique formation liturgique, et à reconnaître l’importance d’un art de célébrer qui soit au service de la vérité du Mystère pascal et de la participation de tous les baptisés à celui-ci, chacun selon sa vocation.

– Pape François, Lettre apostolique Desiderio Desideravi (2022), n. 62

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  • Acteurs de la célébration

    La célébration eucharistique est l’action du Christ et de l’Église qui est le peuple saint réuni et organisé sous l’autorité de l’évêque. C’est pourquoi elle concerne le Corps tout entier de l’Église ; elle le manifeste et l’affecte ; en réalité, elle atteint chacun de ses membres, de façon variée, selon la diversité des ordres, des fonctions et de leur participation effective [SC 26]. De cette manière, le peuple chrétien, « descendance élue, sacerdoce royal, nation sainte, peuple racheté », manifeste sa cohésion et son organisation hiérarchique [SC 14]. C’est pourquoi tous, ministres ordonnés ou fidèles laïcs, en accomplissant leur fonction ou leur office, feront tout ce qui leur revient, et cela seulement [SC 28].

  • L’assemblée liturgique

    Le rassemblement est le premier des signes que présuppose la célébration liturgique. Pas de liturgie chrétienne sans assemblée. Nul ne s’annonce soi-même la Parole de l’Évangile et nul ne se baptise soi-même. Chacun est appelé, mais cela ne se réalise qu’à l’intérieur d’un peuple (…) Le « mystère » de l’assemblée liturgique, signe visible du Royaume invisible est celui-là même de l’Église : ce qui se voit dit quelque chose de ce qui ne se voit pas.

  • Célébrer dans l’espace liturgique

    Pour que l’espace soit habité, il ne suffit pas que les différents lieux et pôles liturgiques soient ordonnés à l’assemblée. Encore faut-il que ces lieux soient utilisés, qu’on puisse circuler de l’un à l’autre, et que plus encore, ils soient disposés de telle manière que les déplacements et les circulations soient rendus presque indispensables et presque directement visibles même lorsqu’il n’y a pas de célébration.