Vivre en communion : célébrer la liturgie des Heures
Le contexte épidémique et les dispositions sanitaires visant à limiter sa propagation ont des conséquences sur les dispositifs pastoraux qui concernent l’assemblée dominicale, la célébration de l’eucharistie et l’accès à la communion.
Vous trouverez ici un guide pratique pour célébrer la liturgie des Heures, afin de rester en communion en dehors de la messe.
Comme le rappelle la Constitution du Concile Vatican II sur la Sainte Liturgie, c’est « en vertu d’une tradition apostolique qui remonte au jour même de la résurrection du Christ » que « l’Église célèbre le mystère pascal […] chaque huitième jour, qui est nommé à bon droit le jour du Seigneur, ou dimanche ». Et ce jour-là « les fidèles doivent se rassembler pour que, entendant la parole de Dieu et participant à l’Eucharistie, ils se souviennent de la passion, de la résurrection et de la gloire du Seigneur Jésus, et rendent grâces à Dieu qui les « a régénérés pour une vivante espérance par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts » (1 Pierre, 1, 3) ». Le dimanche est donc le « jour de fête primordial qu’il faut proposer et inculquer à la piété des fidèles ». Aussi « les autres célébrations, à moins qu’elles ne soient véritablement de la plus haute importance, ne doivent pas l’emporter sur lui, car il est le fondement et le noyau de toute l’année liturgique » (SC 106). Empêchés de pouvoir prier physiquement en commun, gardons au cœur le désir de continuer à sanctifier le dimanche afin d’honorer le Christ ressuscité et de continuer à l’accueillir dans nos vies.
- Sanctifier le dimanche par la prière des Heures
La première forme de prière à mettre en œuvre pour sanctifier le dimanche pourrait être la liturgie des Heures « qui étend aux différents moments de la journée la louange et l’action de grâce, de même que la commémoration des mystères du salut, la supplication, l’avant-goût de la gloire céleste qui sont contenus dans le mystère eucharistique. […] Celle-ci éveille et nourrit les dispositions nécessaires […] comme la foi, l’espérance, la charité, la dévotion et l’esprit de sacrifice » (PGLH 12). « Aucune prière, si touchante qu’elle soit, eut-elle même jailli du cœur d’un séraphin, ne peut prétendre de loin à la merveilleuse puissance de la prière liturgique. La première et principale raison en est qu’elle est la prière de l’Église […] et qu’il est impossible que Dieu n’exauce pas la voix de l’Église et la voix de Jésus, chef de l’Église » (Charles Willi).
On peut s’aider de Prière du temps présent ou trouver les textes sur aelf.org
- Intercéder pour les personnes malades et le corps médical
Il semble que l’intercession pour les personnes malades, les soignants et les médecins aura aussi une place tant dans la prière des heures que dans toutes nos pratiques de dévotions. En effet, à côté de cette forme privilégiée de la liturgie des heures, chacun peut aussi prier à sa convenance, et selon ses habitudes, le chapelet ou d’autres dévotions personnelles.