Pour chanter le Credo de Nicée-Constantinople
À l’occasion des 1700 ans du Concile de Nicée, l’équipe « musique » du domaine « Liturgie et Sacrements » de la CEF a sollicité quelques compositeurs pour mettre en musique le texte en français du Symbole de Nicée-Constantinople afin de permettre à nos assemblées de le chanter.
Le projet de Guillaume Marionnaud, organiste titulaire de la cathédrale de Luçon en Vendée, a été retenu. Relever ce défi lui a demandé beaucoup d’heures de travail car, selon ses mots, « ça équivalait presque à tenter de résoudre la quadrature du cercle : trouver une formule invariable de récitation qui s’adapte à des stiques de longueurs très différentes, chantable par une assemblée sans chorale, pas trop monotone pour ne pas fatiguer l’oreille mais simple d’intonation, en trouvant un ton de proclamation de la foi assez affirmé tout en laissant place à l’expression des différents mystères ». Défi relevé, défi gagné !
Nous nous avons le plaisir de vous faire découvrir en avant-première le fruit de son travail. Sans attendre, vous pouvez visualiser et télécharger la partition et quelques précisions données par le compositeur en cliquant sur le bouton ci-dessous. La partition avec accompagnement d’orgue complet est en cours d’édition chez « Jubilus-Voix nouvelles ». Un enregistrement a été réalisé à la CEF et il sera disponible sur ce site à la rentrée.
Tout à fait inédite et accessible, la mise en œuvre de cette commande du Service National de Pastorale Liturgique et Sacramentelle à l’occasion des 1700 ans du Concile de Nicée, pourra permettre à nos assemblées de chanter le Credo en français.
Juin 2025
Éric Hautcoeur et l’équipe « musique » du domaine « Liturgie et Sacrements »
Parmi les indications pratiques pour la mise en œuvre La Profession de foi est entonnée par le célébrant ou, si cela est opportun, par un chantre ou par la chorale. Assemblée avec chorale : Le Symbole peut être chanté :
Pour les messes des solennités de la Nativité du Seigneur (25 décembre) et de l’Annonciation du Seigneur (25 mars), une proposition de polyphonie sur « Par l’Esprit Saint, il a pris chair » permet de proclamer avec plus de gravité le mystère de l’Incarnation, tandis que les fidèles font la génuflexion. Assemblée sans chorale :
Si une voix soliste est nécessaire pour le temps de l’apprentissage de la mélodie, il faudra veiller par la suite à ne pas laisser s’installer l’habitude d’alterner le chant d’un soliste avec le chant de l’assemblée. De même la doublure du chant de tous par un soliste doit être évitée autant que possible, laissant le soin à l’organiste de soutenir et guider la proclamation chantée du Symbole. |