Fiches du SNPLS pour faire découvrir la Liturgie des heures

« Il est très souhaitable que [la prière des Heures] imprègne, vivifie, pénètre profondément toute la prière chrétienne, qu’elle l’exprime et qu’elle alimente efficacement la vie spirituelle du Peuple de Dieu ». Paul VI émettait ce vœu en promulguant la Liturgie des heures le 1^er novembre 1970. Il est loin d’être totalement réalisé. Comment aider aujourd’hui les communautés chrétiennes à entrer dans l’intelligence de la Liturgie des heures ?

On trouvera ci-après huit fiches de travail téléchargeables. Avec un commentaire des 19 premiers numéros de la Présentation générale de la Liturgie des heures sur les fondements théologiques de la Liturgie des heures, ces fiches font partie du dossier distribué aux participants de la Journée Nationale du SNPLS du 3 avril 2024. Dans le prolongement des Journées Nationales de 2023 sur Desiderio desideravi, la lettre apostolique du pape François sur la nécessité « d’une formation liturgique sérieuse et vitale » (n. 31) du peuple de Dieu, il s’agissait cette fois de réfléchir aux moyens d’aider les diocèses et les communautés chrétiennes à s’emparer de la prière des Heures en la recevant plus réellement comme la « prière publique et commune du peuple de Dieu » (Présentation générale de la Liturgie des heures, PGLH, n° 1).

Dans le chapitre IV de sa constitution sur la liturgie, le Concile a souhaité restaurer l’Office divin de manière à favoriser un renouveau de la prière de l’Église. 60 ans après Sacrosanctum concilium, les communautés chrétiennes ont bien souvent encore à découvrir – ou redécouvrir – la Liturgie des heures. Ces fiches sont destinées à soutenir des temps de formation dans les diocèses, les paroisses ou les mouvements d’Église, afin d’aider à entrer dans l’intelligence de cette ressource que le Concile a voulu désormais ouvrir à l’ensemble des membres du Peuple de Dieu. Paul VI se réjouissait ainsi de cette ouverture :

« C’est pourquoi nous avons grande confiance que se ravivera le sens de la prière inlassable que notre Seigneur Jésus Christ a demandée à son Église. Effectivement, le livre de la Liturgie des heures, bien réparti dans le temps, est destiné à soutenir continuellement et à aider cette prière qui manifeste la vraie nature de l’Église priante et en est le signe merveilleux, spécialement lorsqu’une communauté se réunit à cet effet.

La prière chrétienne est avant tout la prière de toute la communauté humaine que le Christ rassemble (cf. SC 83). Chacun participe à cette prière, qui est la prière propre d’un corps unique, car en elle s’unissent les prières qui expriment la voix de l’épouse bien-aimée du Christ, les désirs et les vœux de tout le peuple chrétien, les supplications pour les besoins de tous les hommes. » (Paul VI, Laudis Canticum)

Désormais, dans le cœur du Christ, la louange de Dieu se fait entendre par des paroles humaines. (PGLH, n. 3)

Tout le corps de l’Église participe, de même, au sacerdoce du Christ, de telle sorte que « les baptisés, par la régénération et l’onction du Saint-Esprit, sont consacrés pour être une demeure spirituelle et un sacerdoce saint » (PGLH, n. 7)

La structure essentielle de la Liturgie des heures reste toujours la même, à savoir le dialogue entre Dieu et l’homme. (PGLH, 33)

La structure essentielle de la Liturgie des heures reste toujours la même, à savoir le dialogue entre Dieu et l’homme. (PGLH, 33)

Il faut que dans son accomplissement digne, attentif et fervent, l’âme s’accorde avec la voix. (PGLH, 19)

Que résonne plus magnifiquement la louange divine dans l’Église de notre temps. Qu’elle se rapproche toujours davantage, de la louange totale dont est éternellement l’objet « Celui qui siège sur le trône, ainsi que l’Agneau ». Laudis canticum

Que résonne plus magnifiquement la louange divine dans l’Église de notre temps. Qu’elle se rapproche toujours davantage, de la louange totale dont est éternellement l’objet « Celui qui siège sur le trône, ainsi que l’Agneau ». Laudis canticum

Tenons-nous dans la psalmodie de façon que notre âme soit accordée à notre voix. (PGLH, 105)

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