Sacrements pour les personnes malades

Ce sacrement est conféré aux personnes gravement malades et « peut être réitéré si le fidèle qui a reçu l’onction et s’est rétabli, redevient malade ou si, durant la même maladie, le péril devient plus grave ».

– Introduction du pape Paul VI au Rituel du sacrement des malades

  • Que propose l’Eglise face à la maladie ?

    Depuis toujours, l’Église, à l’exemple de son Seigneur, vient à la rencontre des personnes malades. La maladie touche la personne au plus intime et au plus incommunicable d’elle-même, aussi le malade fait-il dans sa chair l’expérience de son impuissance, de ses limites et de sa finitude.

« Tous les chrétiens ont à partager l’attention et l’amour du Christ et de l’Église pour les malades… Ils sont invités à prendre soin, chacun selon ses possibilités, de ceux que la maladie a frappés, à leur rendre visite, à les réconforter dans le Seigneur, à leur apporter une aide fraternelle pour tout ce dont ils ont besoin » – Rituel, n°19

Ces rencontres « seront un lieu de dialogue et d’amitié, voire de partage. Elles favoriseront l’ouverture des malades aux autres ; elles les aideront à poursuivre leur vocation personnelle de chrétien dans leur situation nouvelle » – Rituel, n°20

  • Face à la maladie, une rencontre avec le Christ

    Le sacrement des malades revisité : « Le spirituel en l’homme n’est pas déconnecté du corps. C’est dans le regard et le sourire de l’autre, dans une main tendue que se pressentent la joie de la personne, sa peine, son désespoir. La joie, la peine, la paix sont de l’ordre du spirituel. Il s’agit de tout ce qui est ouverture du corps, de l’être vers l’au-delà du corps.

  • Accompagner par la prière nos proches hospitalisés, malades ou en fin de vie

    Certaines circonstances peuvent nous empêcher de nous tenir au plus près de nos proches très gravement malades et hospitalisés et ainsi de les accompagner. Heureusement, la prière nous permet alors de porter avec le Christ ces moments qui nous bouleversent. Elle s’avère même indispensable pour entrer dans un chemin d’espérance.

  • Vivre en communion : aller porter la communion

    Vous trouverez ici un guide pratique pour aller porter la communion aux malades, afin de rester en communion en dehors de la messe.

« Porter la communion à un malade est un geste de foi et une démarche fraternelle de la communauté eucharistique envers ses membres absents. De cette manière, le malade reste uni à cette assemblée et il est soutenu par ce geste de fraternité chrétienne. » Rituel n°27

  • Porter la communion aux malades : quelle démarche ?

    Dès l'an 150, saint Justin en nous donnant la première description de la messe dans sa première Apologie, n°67, signale que « l'on envoie leur part (des aliments consacrés, c'est-à-dire de l'eucharistie) aux absents, par le ministère des diacres ».

  • Porter la communion à domicile

    Matthieu 25, 35 : « (...) j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et[...]

  • Porter la communion aux malades : un ministère

    Si la parole du Seigneur « J’étais malade et vous m’avez visité » (Mt 25, 36) s’adresse à tout baptisé, porter la communion à un malade relève du ministre extraordinaire de la communion.1 Ce ministère demande de s’y être préparé et normalement d’être mandaté.

  • La communion des malades

    Le port de la communion aux malades, qui constitue la forme prédominante de la communion des absents, a connu de nos jours une mutation de la plus haute importance dans le triple domaine de son ministre, de sa périodicité et de sa publicité.

  • Détail du tabernacle, oeuvre de l'artiste contemporain Edouard ROPARS, de la Maison d'Eglise Saint-Paul-de-La Plaine. Saint Denis (93) France.

    Le culte eucharistique en dehors de la Messe

    Dans les premiers siècles de l’Église, on conservait du pain eucharistique, après la célébration, pour l’apporter aux mourants. Le concile de Nicée de 325 parlait déjà d’une « règle ancienne interdisant de priver du dernier et très nécessaire viatique celui qui est près de la mort. »

  • Le tabernacle et le culte eucharistique

    Le tabernacle, et sa réserve eucharistique, occupe une place importante dans l’ensemble du culte eucharistique. Celle-ci découle de deux actions liturgiques essentielles : la communion et l’adoration.

« Les sacrements sont des actions du Christ, par son Eglise. Par eux, le Seigneur lui-même construit son corps quoi est l’Eglise. Lorsqu’un groupe de chrétiens ou la communauté locale se rassemble pour célébrer le sacrement des malades, tous, de façons diverses sont participants du sacrement. A tous et à chacun, il est en même temps donné et demandé de découvrir la présence du Seigneur ressuscité dans son Eglise, de confesser la foi en cette présence… » – Rituel n°54

« Dans le trouble où peut le mettre une maladie sérieuse, le chrétien a particulièrement besoin de cette grâce pour être en paix, garder son courage, lutter contre le mal, continuer à vivre sa foi, apporter sa part au bien du peuple, et retrouver la santé si Dieu en dispose ainsi….» – Rituel n°55

« L’onction sacramentelle est liée à la prière de la foi et exprime la foi. » – Rituel n°56

Le prêtre prend de l’Huile des malades et en fait une onction sur le front puis sur les mains du malade, en disant :
N., par cette onction sainte,
que le Seigneur en sa grande bonté
vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint.
R./ Amen.
Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés,
qu’il vous sauve et vous relève.
R./ Amen.
  • Sacrements et conversion pascale

    La mise en œuvre du concile Vatican II a renouvelé la pastorale sacramentelle : la rénovation des rituels et de la célébration s’est accompagnée de la généralisation d’une préparation aux sacrements. Aujourd’hui, cette pastorale connait des évolutions sous l’influence du catéchuménat, de nouvelles orientations pour la catéchèse. On vise à ce que l’ensemble préparation-célébration soit une véritable initiation à la grâce du sacrement, à ce qu’il révèle et engage pour une vie chrétienne.

  • Le geste liturgique à l’épreuve de la santé

    A scruter les rapports qu'entretiennent entre elles la maladie et la liturgie, on est conduit à envisager ce qu'on pourrait appeler des situations limites, lorsque les stigmates de la maladie ou du handicap sur le corps du sujet compromettent, chez celui-ci, l'accès au geste et singulièrement au geste liturgique.

  • Guérir, sauver : quel rapport ?

    Si l'on se pose une telle question c'est qu'existe forcément un rapport, contesté peut-être mais néanmoins réel. Le tout est d'arriver à percevoir s'il s'agit d'une même réalité ou si nous pressentons qu'il existe une certaine distance entre les deux. D'autant qu'ici l'on nous demande d'articuler l'onction des malades avec ce double rapport : "guérir et sauver".

  • La pastorale de la santé et l’œcuménisme

    Des paroisses proposent aujourd’hui la liturgie des Heures, plus ou moins régulièrement. Certaines familles la prient. Elle est assez souvent la prière retenue dans des réunions ou rassemblements diocésains. Sans doute sommes-nous en train de redécouvrir timidement une[...]

Sacrements des malades

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