COVID-19 et crise sanitaire : Se confier à la Vierge Marie
24 mars 2020
« J’ai 83 ans. A la résidence, nous respectons les mesures imposées pour nous. Mais un cas vient de se déclarer et les 75 résidents doivent obligatoirement rester dans leur chambre. J’aimerais recevoir une prière à la Vierge Marie afin qu’elle nous protège et que Dieu nous bénisse. Merci si vous pouvez m’aider ». Tel est le message de Simone reçu ce 22 mars, parmi beaucoup d’autres. Quelques textes pour se confier à la Vierge Marie, se confier soi-même, une personne que nous portons plus particulièrement dans notre prière, le monde en général.
Chacun peut bien sûr réciter le « Je vous salue Marie » ou le Magnificat. Il peut dire aussi l’Angelus, le chapelet ou méditer les mystères du rosaire.
Il existe aussi de nombreuses prières, soit plus ou moins anciennes soit écrites récemment en raison de notre actualité. Parmi toutes ces prières, on peut retenir cette adaptation d’une prière du pape François prononcée le 12 mars pour demander à Marie la protection des habitants de la ville de Rome :
« Ô Marie,
Toi qui resplendis toujours sur notre chemin comme un signe de salut et d’espérance.
Nous comptons sur toi, Salut des malades, qui, auprès de la croix, s’est associé à la douleur de Jésus, en maintenant ferme ta foi.
Toi […] tu sais ce dont nous avons besoin et nous sommes sûrs que tu y pourvoiras pour que, comme à Cana de Galilée, reviennent la joie et la fête après cette épreuve.
Aide-nous, Mère du Divin Amour, à nous conformer à la volonté du Père
et à faire ce que nous dira Jésus, Lui qui a pris sur lui nos souffrances et s’est chargé de nos peines pour nous conduire, à travers la croix, à la joie de la résurrection.
Sous ta protection, nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu. Ne méprise pas les suppliques de ceux d’entre nous qui sont dans l’épreuve, et délivre-nous de tout danger, ô Vierge glorieuse et bénie.
Amen ».
On peut également réciter le « Sub tuum praesidium », en français « Sous l’abri de ta miséricorde », une des plus anciennes prières mariales connue. Elle date sans doute du IIIe siècle. Elle est encore prévue dans la Liturgie des Heures à la fin de l’office des Complies comme une des antiennes mariales possibles, à côté du traditionnel Salve Regina plus connu aujourd’hui.
« Sous l’abri de ta miséricorde,
nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu.
Ne méprise pas nos prières
quand nous sommes dans l’épreuve,
mais de tous les dangers
délivre-nous toujours,
Vierge glorieuse, Vierge bienheureuse ».