L’assemblée liturgique

Le rassemblement est le premier des signes que présuppose la célébration liturgique. Pas de liturgie chrétienne sans assemblée. Nul ne s’annonce soi-même la Parole de l’Évangile et nul ne se baptise soi-même. Chacun est appelé, mais cela ne se réalise qu’à l’intérieur d’un peuple.

– Exultet. Encyclopédie pratique de la liturgie

  • Agneau de Dieu, qui enlèves « les » péchés du monde

    Des petits changements ouvrent parfois de grands débats. Il en est ainsi de l’Agnus Dei dans la nouvelle traduction du Missel romain en usage

  • Avatars et interprétations de l’Orate fratres

    Contrairement à l’édition de 1970, la traduction française du Missel romain de 2021 donne deux possibilités pour le dialogue qui fait la transition entre la préparation des dons et la prière sur les offrandes.

  • Les “prières sur le peuple” à la fin de la messe

    Depuis la nouvelle traduction francophone du Missel romain entrée en vigueur en France en 2021, une oraison super populum est systématiquement prescrite pour les dimanches de Carême et proposée chaque jour de ce temps liturgique.

  • Le missel au service de l’art de célébrer la foi

    Le Missel n’est pas d’abord un texte à lire, ni même à méditer. Il est avant tout un livre-action qui vise à faire naître le véritable culte eucharistique afin que toute vie humaine s’y insère.

  • La dimension pascale de la messe, mémorial du sacrifice du Christ

    La célébration de la messe constitue bien le mémorial du sacrifice du Christ qui se donne en son Corps et en son Sang, perpétuant ainsi « le sacrifice de la Croix au long des siècles » comme le rappellent largement le concile Vatican II et le Missel romain issu de ce concile.

  • La dimension pastorale du Missel romain

    Dans cette contribution parue dans le n° 306 de la revue La Maison-Dieu (décembre 2021), Bernadette Mélois, directrice du Service National de la Pastorale Liturgique et Sacramentelle (SNPLS) souligne la dimension éminemment pastorale du Missel romain, à l’occasion de sa nouvelle traduction en langue française.

  • Participation active et synodalité : un appel réciproque en liturgie

    Qu’il s’agisse de tendances de fond (l’individualisme ambiant…) ou de raisons plus conjoncturelles (les pandémies récentes, un changement de pasteur…), les évolutions de la société conduisent à « se déshabituer de la messe »

  • Liturgie et synodalité ; deux aspects de l’Église corps du Christ

    « On a la fâcheuse habitude de compartimenter les choses et de ne pas relier les différentes réalités les unes aux autres. Dans l’Église, il est commode d’identifier des gens à des secteurs, ou pire, à des dossiers… »

  • En l’absence de rassemblement dominical, garder la communion entre nous !

    Que nous arrive-t-il en ces jours ?
    Pendant le Carême de cette année 2020 d’abord et maintenant en cette veille de l’Avent, nous sommes dépouillés de ce qui est le cœur de la vie chrétienne, sa source et son sommet : l’eucharistie. (…)

  • Le chantre animateur de l’assemblée : bilans et perspectives

    L’animateur, la chorale et l’organiste sont les premiers collaborateurs du ministre pour le chant. Et les premiers serviteurs de l’assemblée chantante. Cinquante ans après le Concile Vatican II, il nous a paru souhaitable de tenter ensemble une synthèse critique :

  • Célébration de l’Eucharistie : « Vous êtes le corps du Christ »

    D’après une intervention de Maxime Leroy, directeur du CIPAC (Centre de formation pastorale et d’animation catéchétique interdiocésain, à Lille) lors d’une journée diocésaine des équipes liturgiques dans le diocèse d’Arras en avril 2000. « La liturgie – et tout spécialement l’eucharistie – est à la fois la source et le sommet de toute vie chrétienne » nous dit le Concile Vatican Il au n°10 de sa Constitution sur la Sainte Liturgie. Source et sommet de toute notre vie. Mais qu’est-ce donc que la vie ?

  • La participation active des fidèles aux célébrations liturgiques

    Le père Olivier de Cagny nous rappelle en peu de mots la signification de la participation active des fidèles.

  • « Les assemblées occasionnelles » : accueillir pour évangéliser

    Temps de rassemblement autour d’un événement de la vie d’une famille : baptême, première communion, profession de foi, mariage, funérailles… ces célébrations rassemblent bien souvent des personnes que l’on ne rencontre pas le dimanche et qui ont été invitées par des proches ayant effectués une demande précise auprès de l’Eglise.

  • Assemblées occasionnelles, haltes pour reprendre vie

    Des assemblées peuvent paraître occasionnelles lors d’une étape familiale marquée par une célébration religieuse, ou du fait du calendrier des fêtes chrétiennes. Mais une assemblée n’est jamais un conglomérat de personnes. C’est toujours l’espace de la rencontre de celle du Christ qui attend chacun, prêt à continuer la route en pèlerin avec celui qui est venu vivre de cette étape.

  • Quels sont les facteurs pouvant favoriser l’évangélisation des assemblées occasionnelles ?

    Quelle que soit la raison qui va conduire des personnes à se rassembler dans une église – événement familial (baptême, mariage, décès) ou étape du parcours de l’initiation chrétienne (première communion, confirmation) – elles seront sensibles à la manière dont elles auront accueillies et respectées dans ce qu’elles vivent. L’annonce de la foi ne peut s’inscrire que dans une relation humaine préalablement établie.

  • Assemblées occasionnelles : proposer le chant ; à quelles conditions ?

    Lorsque l’on est en responsabilité de faire chanter une assemblée pour des funérailles, des mariages, des confirmations, des professions de foi, des baptêmes, la tâche paraît insurmontable. Souvent ces assemblées se réfugient dans une prudente réserve, et l’animateur a le sentiment de devoir réaliser un show solitaire.

  • La rencontre des familles par ceux qui préparent la célébration des funérailles

    Nous le voyons bien, à la lumière des tragédies de notre temps, le besoin de communion reste immense, et l’Eglise est le lieu privilégié de la communion. Lors des entretiens avec les familles demandant des funérailles chrétiennes, la rencontre a souvent plusieurs dimensions :

  • En célébration face au deuil : quel positionnement pour le musicien d’Église ?

    Chantre du diocèse de Paris, ma fonction est de conduire le chant des funérailles. La charge affective des familles en deuil nécessite de trouver un équilibre entre juste distanciation du chagrin des autres et proximité de l’humanité partagée, prestation professionnelle bienséante et retrait de l’artiste pour servir l’espérance chrétienne.

  • 15 août 2010 : Prière universelle lors de la messe du 15 août, Abbaye d'Ourscamp (60), France. August 15, 2010 : mass celebrated at Ourscamp abbey, France.

    Les acteurs de la liturgie manifestent la diaconie du Christ

    Dans la célébration chrétienne, tout disciple, suivant en cela l’exemple du Christ serviteur, est appelé à se mettre au service de l’assemblée. Ce ne sont donc pas les seuls ministères d’évêque, de prêtre ou de diacre qui manifestent, la diaconie du Christ. De multiples acteurs ont à cœur de la rendre visible dans l’action liturgique. Mais ce service de la diaconie ne saurait être un service ordinaire.

  • Quand les hommes se rassemblent

    Espace, fonction, signification : Quand des hommes se rassemblent, ils occupent un espace délimité, qu’il soit à ciel ouvert ou abrité. On peut, dans chaque cas, mesurer cet espace et le circonscrire. C’est le point de vue de l’encombrement, de la superficie ou du volume occupés.

  • Tout le monde ne chante pas tout

    Après Vatican II, l’assemblée, dans nos églises, s’est emparée avec enthousiasme du chant et a cru de bonne foi qu’il lui revenait de tout chanter à la messe, puisqu’on lui demandait une « participation active ».

  • La participation active des fidèles durant la messe

    « La mère Église désire beaucoup que tous les fidèles soient amenés à cette participation pleine, consciente et active, aux célébrations liturgiques qui est demandée par la nature de la liturgie elle-même et qui est, en vertu de son baptême, un droit et un devoir pour le peuple chrétien » (Constitution sur la liturgie, n°14). Cette demande du Concile, bien reçue dans les communautés chrétiennes, suppose que chacun comprenne ce dont il s’agit lorsqu’on évoque la participation active des fidèles.

  • Le chant et le rôle de la chorale

    Qu’on l’appelle chorale, schola, chapelle musicale, chœur ou groupe de chanteurs, voilà un groupe auquel l’Eglise reconnaît une fonction liturgique. Qu’il remplisse cette fonction tous les dimanches, ou une fois par mois, ou aux fêtes seulement, ou seulement lors des célébrations diocésaines, ce groupe reçoit de l’Eglise une mission dont il semble utile de rappeler les contours.

  • Prendre en compte l’assemblée et les familles lors des baptêmes communautaires

    Beaucoup de baptêmes de bébés ou de petits enfants sont célébrés de façon communautaire et en dehors de la messe dominicale. Ces célébrations rassemblent alors plusieurs groupes de familles et de proches qui ne se connaissent pas.

  • Les scrutins, étapes pour les catéchumènes et chance pour l’assemblée dominicale

    Chaque année, des adultes s’apprêtent à recevoir les sacrements de l’initiation : baptême, confirmation, et eucharistie. L’Église les appelle « catéchumènes ». Ceux-ci cheminent en paroisse, en aumônerie, accompagnés par des aînés dans la foi, et vivent l’itinéraire que propose le Rituel de l’initiation chrétienne des adultes (RICA).

  • Que faut-il chanter en priorité ?

    « Les chants n’ont pas tous la même importance » ; la Présentation générale du Missel romain (PGMR) établit les classements suivant : les dialogues, les autres chants de l’ordinaire, les chants pour l’ouverture, la présentation des dons, la procession de communion et l’hymne après la communion

  • La communication dans l’assemblée

    Il s’agit d’un thème essentiel de notre réflexion et de notre action. Les raisons en sont à la fois d’ordre théologique, d’ordre pastoral et d’ordre pratique.

  • Enjeu du chant en paroisse

    Par Louis Groslambert Ce texte est issu d’une conférence donnée en novembre 2009 dans le diocèse de Saint-Claude. Enjeu du chant en paroisse Avant de parler du chant, ou pour parler du chant en pastorale, s’impose à moi le devoir de mettre en place des avertissements de nature psychologique. La question du chant en paroisse […]

  • L’aménagement liturgique : « asseoir une assemblée »

    Puisque l’assemblée retrouve aujourd’hui pleinement la place qui est la sienne dans la liturgie, il est bon que les Cdas soient consultées pour l’acquisition ou le renouvellement des sièges sur lesquels les fidèles vont s’asseoir pendant les offices. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Pourtant les enjeux sont importants, et une réflexion de fond est souvent nécessaire avec les responsables pastoraux et les maires.

  • Evolution de la liturgie et aménagement des églises

    Eglise Notre Dame d’Urville-Nacqueville, après le réaménagement Par Pierre Jounel († 2004), prêtre attaché à la compagnie de Saint-Sulpice, fut un des acteurs de la réforme liturgique de Vatican II. Ancien professeur de liturgie à l’Institut catholique de Paris. Réflexions historiques La Présentation Générale du Missel Romain traite de la disposition et de la décoration des […]

  • De l’animateur au chantre : conduire le chant de l’assemblée

    Quelques points de repère pour conduire le chant de l’assemblée. Au cours des célébrations, on voit souvent intervenir, face aux fidèles, non seulement le prêtre et les lecteurs, mais aussi une personne qui invite l’assemblée à chanter.

  • L’esprit de la Présidence

    Toute action liturgique est l’œuvre d’une assemblée, réalisation concrète de Église, Corps du Christ, en un lieu et en un temps donnés. Cette assemblée, où tous sont égaux en fonction de leur commun baptême, est aussi structurée un de ses membres est chargé d’en assurer la présidence. Que de difficultés n’entend-on pas évoquer à ce propos.

  • Note théologique sur la présidence liturgique, l’assemblée et l’ecclésiologie

    Dans toute célébration, il y a mise en rapport d’une assemblée avec un ministre pour mettre en œuvre les rites liturgiques. Les façons de faire jouer le pôle de la présidence et le pôle de l’assemblée ont varié avec les époques. Elles sont toujours liées à une ecclésiologie.

  • Apprendre à célébrer avec des enfants

    Paris (1er arrt) – Eglise Notre Dame de l’Assomption : messe de la Toussaint célébrée par le père Waclaw Szubert, responsable de la Communauté catholique polonaise de Paris Par Agnès Auguste   Apprendre à lire et à compter, apprendre à nager, apprendre à célébrer…un mot commun : « apprendre » pour des apprentissages très différents. Apprendre oui […]

  • Le chant dans les grands rassemblements

    Si la musique adoucissait les mœurs, le choix des chants dans les grands rassemblements ne mériterait pas un article. Pour aider à cet exercice difficile, j’aborderai ici trois points essentiels : la préparation, le répertoire et la mise en œuvre.

  • La cloche, instrument liturgique et outil de communication

    Née d’une alchimie complexe de la terre et du feu, la cloche convoque à l’assemblée chrétienne, accompagne parfois la célébration des offices religieux et rythme les étapes de la vie de la communauté monastique ou paroissiale. Elle rassemble les vivants dans le sentiment d’appartenir à une communauté bien identifiée.

  • Participer à la célébration

    Beaucoup pensent que la demande faite par l’Église aux fidèles d’avoir une participation active à l’action liturgique remonte au deuxième concile du Vatican. En réalité, elle a exactement soixante ans de plus et date de 1903.

Approfondir votre lecture

  • Art de célébrer

    En soulignant l’importance de l’art de célébrer, on met en lumière la valeur des normes liturgiques. L’ars celebrandi doit favoriser le sens du sacré et l’utilisation des formes extérieures qui éduquent à un tel sens, comme par exemple l’harmonie du rite, des vêtements liturgiques, de l’ameublement et du lieu sacré.

  • Célébrer dans l’espace liturgique

    Pour que l’espace soit habité, il ne suffit pas que les différents lieux et pôles liturgiques soient ordonnés à l’assemblée. Encore faut-il que ces lieux soient utilisés, qu’on puisse circuler de l’un à l’autre, et que plus encore, ils soient disposés de telle manière que les déplacements et les circulations soient rendus presque indispensables et presque directement visibles même lorsqu’il n’y a pas de célébration.

  • Acteurs de la célébration

    La célébration eucharistique est l’action du Christ et de l’Eglise qui est le peuple saint réuni et organisé sous l’autorité de l’évêque. C’est pourquoi elle concerne le Corps tout entier de l’Eglise ; elle le manifeste et l’affecte; en réalité, elle atteint chacun de ses membres, de façon variée, selon la diversité des ordres, des fonctions et de leur participation effective.