Hymne

  • L’origine des hymnes dans l’Histoire de l’Eglise

    D’où proviennent les hymnes que l’on chante dans la Liturgie des Heures ? Déjà dans les premières communautés chrétiennes, on rencontre les hymnes :

  • L’hymne, une parole d’aujourd’hui

    L’hymne assure au sein de la prière des Heures un rôle introductif. Porte d’entrée de la prière, elle contribue à créer un climat où le dialogue entre Dieu et son peuple va pouvoir se déployer et prendre sa mesure à l’aune de mots humains.

  • L’hymne dans la liturgie des Heures

    Avec les psaumes, les lectures, et les prières (oraisons, prières litaniques, Notre Père), l’hymne est l’un des quatre éléments principaux de la structure de la Liturgie des Heures.

Présentation Générale de la Liturgie des Heures

173 Les hymnes, qui ont leur place dans l’office en vertu d’une tradition fort ancienne, gardent encore maintenant leur place. En vérité, non seulement par leur nature lyrique elles sont destinées expressément à la louange de Dieu, mais elles constituent un élément populaire, et même elles manifestent presque toujours d’emblée, mieux que les autres parties de l’office, le caractère propre des Heures ou de chaque fête, elles entraînent et attirent les âmes à célébrer pieusement. Leur beauté littéraire accroît souvent cette efficacité. En outre, les hymnes sont, dans l’office, comme le plus important élément poétique de création ecclésiastique.

174 L’hymne se termine traditionnellement par une doxologie qui, d’ordinaire, s’adresse à la même personne que l’hymne elle-même.

175 Dans l’office du Temps ordinaire, pour assurer de la variété, on a prévu pour toutes les Heures un double cycle d’hymnes, qu’on doit faire alterner d’une semaine sur l’autre.

176 En outre, à l’office de lecture on a introduit pour le Temps ordinaire, un double cycle d’hymnes, selon que celles-ci sont récitées de nuit ou de jour.

177 Les hymnes nouvelles peuvent être chantées sur des mélodies traditionnelles de même nombre et de même mètre.

178 En ce qui concerne la célébration en langue vivante, les Conférences épiscopales ont la faculté d’adapter les hymnes latines au génie de leur propre langue, ainsi que d’introduire de nouvelles créations hymnodiques (cf. Ibid., n. 38), pourvu qu’elles s’accordent exactement à l’esprit de l’Heure, du temps ou de la fête; de plus, on veillera soigneusement à ne pas admettre de petits cantiques populaires qui n’auraient aucune valeur artistique et ne répondraient pas vraiment à la dignité de la liturgie.