Choisir des chants adaptés pour la procession de communion

Dans la série « un rite/un chant », le Département musique du SNPLS vous propose à partir d’exemples comment exercer un discernement pour choisir des chants convenant à un processionnal de communion. Comme à chaque fois, les quatre chants présentés proposent une diversité d’auteurs et de compositeurs dans l’histoire de la composition de chants destinés à la liturgie. Pour les aborder, on se rappellera que la Présentation Générale du  Missel Romain dans son numéro 86 invite à chanter pour « mettre davantage en lumière le caractère communautaire de la procession qui conduit à la réception de l’eucharistie ».

MENDIANT DU JOUR

Ce chant nous invite à l’humilité et nous permet d’exprimer notre besoin profond et vital d’être en communion avec Celui qui nous comble au-delà de notre attente. Il développe ainsi en nous une attitude d’émerveillement devant la gratuité du don : nous sommes invités à la table du Ressuscité par pure grâce. Et ce don de Dieu qui nous est fait nous rend, à notre tour, donateurs, « envoyés aux mendiants de la terre. » Ce chant de communion pourra être utilisé en Temps ordinaire, particulièrement durant l’année A, aux 5e, 17e et 32e dimanches, en Carême, mais aussi pour la vigile de la Pentecôte et la fête de la Transfiguration (6 août).

GOÛTEZ ET VOYEZ

L’allusion, au début du refrain, au psaume 33 nous invite à mettre en éveil nos sens pour recevoir cette bonté de Dieu qui se donne à nous afin de construire en nous sa demeure, et ainsi devenir ce que nous recevons, selon les mots de saint Augustin. Ce chant de communion peut être chanté en temps ordinaire, notamment les dimanches d’été de l’année B, où l’on entend le discours sur le pain de vie (Jean 6), mais aussi particulièrement durant le Temps pascal, ainsi que pour les fêtes de la Trinité et du Saint-Sacrement.

NOUS FORMONS UN MÊME CORPS

Ce chant met nettement en valeur la conscience d’appartenir à la même Église sous la conduite du Christ. Il nous invite aussi à devenir ce que nous recevons : le corps du Christ. La tonalité de ré majeur contribue aussi à « montrer la joie du cœur ». Ce chant peut convenir à plusieurs moments dans l’année liturgique, par exemple : célébrations de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens (18-25 janvier) ; 3edimanche ordinaire (année C) ; Jeudi saint ; fête du Saint-Sacrement ; dimanches d’été (année B), etc.

VOICI LE PAIN QUE DONNE DIEU (D50-07-03)

La vie que donne Dieu, par le corps et le sang de son Fils partagés entre nous, nous conduit à l’immense joie d’être unis et rassemblés en un seul Corps, en vue de l’accomplissement de notre vocation ultime : faire de l’homme un Dieu. Ce chant visant à mettre en relief cette joie communautaire peut convenir à plusieurs moments dans l’année liturgique, par exemple : dimanches du Temps ordinaire, plus particulièrement les dimanches d’été de l’année B (Jn 6) ; Jeudi saint ; fête du Saint-Sacrement ; etc.

Pour aller plus loin :