Pour chanter en paroisse avec le Missel : Acte pénitentiel – Orate fratres – Anamnèse – Envoi

La nouvelle traduction du Missel romain propose de nouveaux textes pour l’Acte pénitentiel (forme 2 et 3), pour l’Orate fratres, c’est-à-dire l’introduction à la prière sur les offrandes, pour l’anamnèse (formule 2 et 3) et pour le rite d’envoi. Le Missel invite à cantiller ces textes. Nous proposons ici leurs versions musicales mesurées sous la forme de leurs partitions ou de fichiers-sons permettant aux paroisses de travailler la mise en œuvre de ces chants de l’Ordinaire de la messe.

Ces mélodies devraient faciliter le chant des fidèles et en favoriser l’unanimité. Si l’on dispose d’un petit groupe-choral (3 voix mixtes), ces pièces peuvent être chantées en polyphonie. Mais avant de les chanter ainsi, on veillera à ce que leurs mélodies soient bien assimilées par l’assemblée.

L’Orate fratres

Ce chant se compose d’un récitatif pour le prêtre et d’une réponse mesurée pour l’assemblée. Si le prêtre ne peut pas chanter, l’orgue peut donner l’accord de départ sous les dernières paroles du prêtre et ainsi, l’assemblée peut lui répondre en chantant.

L’Anamnèse

La nouvelle traduction du Missel a revu la structure du texte de la seconde formule de l’anamnèse. Le prêtre n’a plus qu’une brève intonation, qu’il peut éventuellement dire sans la cantiller. L’entièreté du texte, « Quand nous mangeons ce pain et buvons à cette coupe… » revient désormais à l’assemblée.

La troisième formule est nouvelle. Elle est aussi introduite par une brève invitation cantillée par le prêtre, qui peut également la réciter. L’assemblée lui répond par une mélodie métrique qui épouse le texte de cette anamnèse.

L’Envoi

La nouvelle traduction du Missel propose désormais quatre nouvelles formules d’envoi ayant chacune pour réponse : « Nous rendons grâce à Dieu ». Nous proposons ici des versions mélodiques mesurées pour chacune de ces formules, la mélodie de la réponse de l’assemblée restant celle du Missel de 1970. Cette réponse de l’assemblée peut être prolongée par un « canon » qui reprend les paroles : « Nous rendons grâce à Dieu ». Si on ne peut mettre en œuvre le canon, on peut uniquement chanter la mélodie une ou plusieurs fois. Ce développement de la réponse devient ainsi un « chant de sortie ».

Le département Musique du SNPLS