Acte pénitentiel
Le rite pénitentiel qui se situe au début de la messe, après le salut du célébrant à l’assemblée, est, de la part de tous, un appel à la miséricorde divine. Le péché est toujours un refus de Dieu, plus ou moins grave et plus ou moins direct : en tant que tel, il rend inapte à cette célébration de l’Alliance qu’est la liturgie. Dans toutes les religions, l’acte central de la liturgie exige des purifications rituelles et morales : les rendez-vous avec le Dieu vivant ne s’improvisent pas ; à plus forte raison est-il nécessaire de se purifier le cœur de tout péché, quand on entre dans ce condensé de l’Œuvre de Dieu qu’est l’Eucharistie.
L’acte pénitentiel peut revêtir trois formes, décrites dans le missel ; la plus utilisée semble être celle qui fait intervenir le « Je confesse à Dieu ». Il est des cas où l’on omet cette préparation pénitentielle, quand, par exemple, on procède à l’aspersion d’eau bénite, ou quand on insère une Heure de l’office divin dans la messe, immédiatement après la salutation initiale. L’office de Complies commence par un acte pénitentiel, exprimé par le « Je confesse à Dieu » ; son sens est bien clair à la fin de la journée.
Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés