C’est la fête qui clôt le cycle de Noël. On la célèbre le dimanche qui suit le 6 janvier. L’Épiphanie inclut les trois mystères de l’adoration des Mages, du Baptême du Seigneur et des noces de Cana. La fête du Baptême du Seigneur est donc une sorte de démultiplication de l’Épiphanie.
Le baptême de Jésus dans le Jourdain constitue pour les quatre évangélistes la manifestation — « l’épiphanie » — la plus importante, au tout début de la vie publique du Christ (Mt 3, 13-17 ; Mc 1, 9-11 ; Lc 3, 21-22 ; Jn 1, 29-34). En outre, cet événement de la vie de Jésus, considéré comme un point de départ essentiel (cf. Ac 1, 22), est d’une grande plénitude : non seulement il évoque la mort de l’Agneau de Dieu (cf. Lc 12, 50) et notre propre « plongeon » dans sa mort, par le sacrement du baptême, mais surtout il souligne la source et la portée trinitaire de la mission du Serviteur souffrant.
Les cieux s’ouvrent, le Père exprime sa prédilection pour son Fils et l’Esprit Saint, qui est l’Amour, manifeste visiblement cette complaisance. On pourrait dire que la fête du Baptême du Seigneur est la Pentecôte du cycle de la Nativité.
Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés
Le saint du jour
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Étienne qui porte un nom grec (stephanos, le couronné) apparaît parmi les disciples des apôtres dans la première communauté chrétienne de Jérusalem. Quand des disputes (ce sont les premières mais,…