Louis-Marie Chauvet (Père)

Biographie

Curé de paroisse dans le diocèse de Pontoise, il est professeur honoraire de l’Institut catholique de Paris (ICP). Ses travaux ont porté sur la théologie sacramentaire et la liturgie.

Tous les articles de l'auteur

  • Du baptême du Seigneur au baptême au nom du Seigneur

    En dépit de la ressemblance entre les deux expressions, le rapport entre baptême de Jésus et le baptême en son nom n’est pas évident. Certes, il y a un lien entre les deux, mais le premier n’en est pas moins un baptême « pré-chrétien » …

  • Quelques difficultés actuelles au sujet de l’« au-delà » …

    L’objectif de cette contribution est fort modeste. On n’entend ni prendre en compte la multiplicité des questions théologiques soulevées par la foi chrétienne concernant les « choses dernières » (les eschata), ni même, pour les quelques questions retenues, faire œuvre théologique originale. On ne parlera même pas de la genèse biblique de la foi en la résurrection, pas plus que de celle du purgatoire ou de l’enfer …

  • Baptême des petits enfants et foi des parents

    La question de la foi des parents qui demandent le baptême de leurs enfants n’est pas nouvelle : saint Augustin y avait déjà fait allusion, comme on le verra. Pourtant, elle a pris, depuis quelques décennies, une acuité particulière en raison de l’évolution culturelle : dans une société que d’aucuns nomment « postchrétienne » et au sein de laquelle le fait de se dire chrétien ne va plus de soi, les agents pastoraux, prêtres et laïcs, supportent mal que de nombreux parents demandent à l’Église des rites sacramentels davantage pour des raisons de « tradition » qu’au nom d’une foi quelque peu conséquente.

  • Du baptistère à l’autel

    La chose est désormais bien connue : le baptême est un sacrement de l’initiation chrétienne. On peut dégager de cette dernière notion deux intérêts majeurs. Le premier réside en ce qu’elle nous requiert de comprendre les trois sacrements qui la composent comme formant un « ensemble », donc comme « faisant système » ; en d’autres termes, chaque élément ne trouve sa pertinence que de son rapport aux deux autres.

  • Étapes vers le baptême ou étapes du baptême ?

    La question posée par le titre de cette note n’est pas sans importance pour la pastorale actuelle de l’initiation chrétienne des adultes (cas n°1)1 et des enfants en âge de scolarité (cas n°2)2.

  • L’orientation eucharistique de l’initiation chrétienne

    « Engrangés », « moulus », « imbibés d’eau » pour devenir une pâte, « cuits au feu du Saint-Esprit », enfin « devenus le pain du Seigneur » : voilà, exprimé par S. Augustin en termes imagés, l’itinéraire vécu par les néophytes depuis leur entrée en catéchuménat.

  • L’unité des trois sacrements de l’initiation chrétienne

    « Par les sacrements de l’initiation chrétienne, les hommes délivrés de la puissance des ténèbres, morts avec le Christ, ensevelis avec lui et ressuscités avec lui, reçoivent l’Esprit d’adoption et célèbrent avec tout le peuple de Dieu le mémorial de la résurrection du Seigneur ».

  • Eucharistie et partage

    Le sujet abordé sous ce titre est devenu vraiment « classique », si ce n’est banal. Le fait qu’il ait été si souvent traité a du moins le mérite d’indiquer qu’il ne s’agit pas là d’une affaire annexe du point de vue de la foi chrétienne. Pourtant, entre les affirmations théologiques, même les plus fortement exprimées, et leur imprégnation dans la vie des communautés chrétiennes, il y a une belle distance : celle qui sépare, jusqu’à la contradiction parfois, les paroles et les actes. Rappelons en tout cas les principales dimensions théoriques du rapport entre l’eucharistie et le partage, c’est-à-dire aussi, plus largement, entre la liturgie et la vie chrétienne, ou encore entre le rite et l’éthique.

  • Note sur la confirmation des adultes

    On connaît les insistances du concile au sujet des sacrements de l’initiation. « Les trois sacrements de l’initiation chrétienne s’enchaînent pour conduire à leur parfaite stature les fidèles qui « exercent pour leur part, dans l’Église et dans le monde, la mission qui est celle de tout le peuple chrétien » ». La révision du rituel de la confirmation a été demandée par le Concile, puis entreprise, « pour manifester plus clairement le lien intime de ce sacrement avec toute l’initiation chrétienne ».