Les rites de communion : leur déroulement selon la PGMR
Toute Eucharistie est portée par une dynamique d’ensemble qui se compose de différentes étapes : les rites d’ouverture, la liturgie de la Parole, la liturgie Eucharistique, les rites de communion et les rites de conclusion. L’art de célébrer consiste à articuler des différents temps de manière harmonieuse. Nous vous proposons ici un aide-mémoire pour célébrer la messe à partir de la Présentation générale du Missel romain (PGMR).
Dans cet article, vous trouverez le détail des étapes du quatrième temps (les rites de communion) ainsi que les PDF mis à jour indiquant les différents points d’attention à connaître.
LES RITES DE COMMUNION
Quatrième partie
27. LE NOTRE-PERE
- Programme : « Dans l’oraison dominicale : on demande le pain quotidien qui, pour les chrétiens évoque surtout le pain eucharistique, et on y implore la purification des péchés, pour que les choses saintes soient vraiment données aux saints. Le prêtre prononce l’invitation à la prière, tous les fidèles disent celle-ci avec le prêtre, et le prêtre seul ajoute l’embolisme que le peuple conclut par la doxologie. » (PGMR n° 81)
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28. LE RITE DE LA PAIX
- Programme : « Vient ensuite le rite de la paix : l’Eglise implore la paix et l’unité pour elle-même et toute la famille humaine, et les fidèles expriment leur communion dans l’Eglise ainsi que leur amour mutuel avant de communier au sacrement.En ce qui concerne le rite de la paix à transmettre, la façon de faire sera décidé par les Conférences des évêques, selon la mentalité et les us et coutumes de chaque peuple. » (PGMR n° 82)
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29. LA FRACTION DU PAIN
- Programme : « Le geste de la fraction, accompli par le Christ à la dernière Cène, et qui a donné son nom à toute l’action eucharistique à l’âge apostolique, signifie que les multiples fidèles, dans la communion à l’unique pain de vie, qui est le Christ mort et ressuscité pour le salut du monde, deviennent un seul Corps (1 Corinthiens 10, 17) » (Présentation générale du Missel romain, PGMR n° 83).« La vérité du signe demande que la matière de la célébration eucharistique apparaisse vraiment comme une nourriture. Il convient donc que le pain eucharistique, tout en étant azyme et confectionné selon la forme traditionnelle, soit tel que le prêtre, à la messe célébrée avec peuple, puisse vraiment rompre l’hostie en plusieurs morceaux, et distribuer au moins à quelques fidèles. Cependant, on n’exclut aucunement les petites hosties quand le nombre de communiants et d’autres motifs pastoraux en exigent leur emploi. Mais le geste de la fraction du pain, qui désignait à lui seul l’eucharistie à l’âge apostolique, manifestera plus clairement la valeur et l’importance du signe de l’unité de tous en un seul pain, et du signe de la charité, du fait qu’un seul pain est partagé entre frères. » (PGMR n° 321)
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30. L’INVITATION A LA COMMUNION
- Programme : « Puis, le prêtre montre aux fidèles le pain eucharistique, au dessus de la patène ou du calice, qu’ils vont recevoir en communion, et les invite au banquet du Christ ; et en même temps que les fidèles, il fait un acte d’humilité, en reprenant des paroles évangéliques indiquées. » (PGMR n° 84)
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31. LA COMMUNION
- Programme : « Il est très souhaitable que les fidèles, comme le prêtre est tenu de le faire lui-même, reçoivent le corps du Christ avec des hosties consacrées au cours de cette même célébration et, dans les cas prévus, qu’ils participent au calice, afin que par ces signes mêmes, la communion apparaisse mieux comme la participation au sacrifice actuellement célébré. » (PGMR n° 85)
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L’art de célébrer, tome 2, Aide‑mémoire des animateurs, Cerf, collection « Guides Célébrer » 10.