Biographie
Ancienne collaboratrice à Magnificat
Tous les articles de l'auteur
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De la préséance des célébrations liturgiques
En regardant le calendrier liturgique général, nous remarquons d’emblée que certaines célébrations ont la préséance sur d’autres. Ainsi la solennité de l’Immaculée Conception, le 8 décembre, si elle tombe un dimanche est reportée au lendemain. Nous comprenons alors que les dimanches de l’Avent ont plus d’importance que cette grande fête mariale.
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Chemin de croix, méditation active de la Passion
Pour comprendre ce qu’est un chemin de croix, il faut se reporter à Jérusalem au IVe siècle. Égérie, la pèlerine, raconte comment se célébrait la Passion du Seigneur qui commençait dans la nuit du jeudi saint et se poursuivait dans la journée du Vendredi au cours d’une lente pérégrination qui menait les fidèles de l’église de Gethsémani jusqu’au Saint-Sépulcre à travers toute la ville.
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Sainteté et ritualité
Les saints prennent, aujourd’hui, une place croissante dans la vie des croyants. Phénomène de mode ? Besoin de se rassurer ? Envie d’intercesseurs plus faciles à atteindre que la Majesté divine ? Ces questions actuelles nous invitent à regarder la place que l’Église donne aux saints dans la liturgie.
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Des Cendres au feu de la Pentecôte
La logique naturelle veut que l’on passe du feu aux cendres ; du feu chaleureux, qui consume tout, aux cendres inertes et froides. Le feu consume ce qui le fait vivre si bien qu’il en meurt. La liturgie nous fait entrer dans une autre logique, la logique divine, qui met à mal nos idées préconçues sur le feu et la cendre. Commencé par la cendre, le grand cycle pascal fait jaillir un feu qui ne s’éteint pas et, ce faisant, il structure l’expérience chrétienne.
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Hypertrophie du Triduum pascal ?
Lundi, mardi, mercredi saints : trois jours sans relief, coincés entre la ferveur du dimanche des Rameaux et la splendeur du Triduum pascal ? Trois jours qui font partie de la Semaine sainte sans y jouer un rôle prépondérant, trois jours qui ont leur mot à dire.
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L’origine de la prière des Heures dans l’Église
« Que je vive et que mon âme te loue ! » (Ps 118, 175) La liturgie des Heures, cette prière mal connue et parfois mal aimée, plonge ses racines dans l’expérience bouleversante de la rencontre du Christ ressuscité. C’est là qu’elle se tient et se maintient depuis l’origine ; c’est là qu’elle conduit le priant d’hier et d’aujourd’hui.
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La liturgie des Heures, « un trésor de vie spirituelle »
Pour comprendre le chemin spirituel que trace la liturgie des Heures, il convient de mettre de côté toutes les images que nous en avons, toutes les expériences que nous avons vécues ici ou là, pour revenir à la source même de ce qui la constitue prière de l’Église.
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Complies : « À toi ces derniers mots du jour ! »
« Complies est la dernière prière du jour, à faire avant le repos de la nuit, même après minuit le cas échéant[1]. » Dernier acte de prière, les Complies ramassent en un bouquet serré toute la dispersion du jour et le dépose entre les mains du Créateur. La nuit, comme une mort à toutes occupations, vient refermer sur la vie son manteau de sommeil : demain, si Dieu le veut, nous quitterons le tombeau de la nuit pour nous lever dans le matin du jour nouveau.
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Vêpres : « Rendre grâce au soir tombant »
Dans l’ancienne division du temps, en usage chez les Romains, la vigilia vespertina, c’est-à-dire le soir, était la première des quatre parties de la nuit : soir, minuit, chant du coq, matin. On appelait aussi vesper (vénus), l’astre lumineux qui devient visible dans la pénombre grandissante. De là, l’habitude, souvent conservée, de parler des Vêpres pour dire l’office du soir.
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« Au matin, je me tourne vers toi ! » : la prière de louange
La prière du matin porte la marque spécifique de l’acte liturgique qu’elle met en œuvre : la louange. L’émerveillement de la louange est à la fois un acte spontané de l’homme et un don de Dieu. À cet égard, le verset d’introduction de l’office est significatif : Seigneur, ouvre mes lèvres et ma bouche publiera ta louange.
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« Gardez ma parole » : l’office des Lectures
Quelque peu méconnu des paroisses, l’office des lectures mérite que l’on s’y intéresse. Peut-être son intitulé, sa structure moins facile à aborder pour les non-initiés, la longueur des textes qu’il propose, sa place variable, en font-ils une sorte d’ovni dans le paisible mouvement de la liturgie des Heures.
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Veillez et priez : l’office des lectures et les vigiles dans la vie paroissiale
Mieux connue et pratiquée par les fidèles, la liturgie des Heures est aussi davantage vécue en assemblée. Bien des exemples prouvent que la liturgie des Heures « infiltre » les pratiques de prière paroissiale, notamment les laudes et vêpres. Cependant, l’office des lectures qui se trouve également dans la liturgie des Heures et son déploiement festif dans les vigiles est peu proposé, alors qu’il y aurait beaucoup à retirer de sa structure et de sa célébration communautaire.
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Une célébration du lucernaire
Par Bénédicte Ducatel, Collaboratrice à Magnificat 21h00 : Tout est prêt pour la célébration du lucernaire. Chacun des cinq animateurs connaît la place, les gestes et les paroles par lesquels il doit intervenir. La chapelle a changé de disposition. Les bancs ont été mis face à face de part et d’autres d’un espace central délimité par […]
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L’origine de la Liturgie des Heures
La Liturgie des heures, cette prière mal connue et parfois mal aimée, plonge ses racines dans l’expérience bouleversante de la rencontre du Christ ressuscité. C’est là qu’elle se tient et se maintient depuis l’origine ; c’est là qu’elle conduit le priant d’hier et d’aujourd’hui. Une telle expérience mérite que l’on s’interroge sur la place de la prière des heures dans la vie de l’Église en jetant, tout d’abord, un regard en arrière afin de comprendre d’où vient la Liturgie des Heures que l’Église nous invite à prier aujourd’hui.
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La structure de la prière des Heures, une structure de dialogue
Par Bénédicte Ducatel, Collaboratrice à Magnificat La structure fondamentale d’une Heure est celle de toute liturgie de la Parole dans le culte judéo-chrétien. Elle présente deux pôles : Dieu parle à son peuple qui écoute ; Le peuple répond à son Dieu. « … dans la liturgie, Dieu parle à son peuple ; le Christ annonce encore l’évangile. Et le […]
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Les grands témoins de l’attente : Isaïe, Jean-Baptiste, Marie
L’Avent ouvre le rideau sur une nouvelle année liturgique. Il préside à sa manière à l’avènement d’un cycle dont Pâques est le centre vivifiant. Aussi tourne-t-il nos regards et notre attention vers ce point, qui catalyse la mémoire du mystère de notre salut, en nous faisant entrer dans l’ultime préparation de sa réalisation.