Présentation Générale de la Liturgie des Heures
La lecture de la Sainte Ecriture en général
140 La lecture de la Sainte Ecriture qui, d’après l’antique tradition, se fait publiquement dans la liturgie, et non pas seulement dans la célébration eucharistique, mais aussi dans l’office divin, doit être hautement estimée par tous les chrétiens parce que c’est l’Eglise qui la propose non pour obéir à un choix individuel ou à un penchant excessif, mais en relation avec le Mystère que l’Epouse du Christ » déploie pendant le cycle de l’année, de l’Incarnation et la Nativité jusqu’à l’Ascension, jusqu’au jour de la Pentecôte, et jusqu’à l’attente de la bienheureuse espérance et de l’avènement du Seigneur « . De plus, dans la célébration liturgique, la prière accompagne toujours la lecture de l’Ecriture sainte, pour que la lecture porte plus de fruit et qu’en revanche la prière, surtout celle des psaumes, soit mieux comprise et devienne plus fervente grâce à la lecture.
141 Dans la Liturgie des Heures on propose une lecture de l’Ecriture sainte, tantôt longue et tantôt brève.
142 La lecture longue qu’on peut faire à son gré, à l’office du matin et à l’office du soir, est décrite plus haut, n. 46.
Les répons
169 La lecture biblique, à l’office de lecture, est suivie de son répons propre, dont le texte a été puisé dans le trésor traditionnel ou a été nouvellement composé. Ce répons vise à apporter une lumière nouvelle pour l’intelligence de la lecture qui vient d’être faite, à insérer cette lecture dans l’histoire du salut, ou à faire le passage de l’Ancien au Nouveau Testament, ou à transformer la lecture en prière et en contemplation, ou enfin à procurer par sa beauté poétique une agréable variété.
170 Semblablement, un répons approprié est adjoint à la seconde lecture; mais il ne se relie pas aussi étroitement au texte de la lecture, et par conséquent, il favorise davantage une libre méditation.
171 Les répons avec leurs reprises gardent donc leur valeur même dans la récitation solitaire. Mais la partie qui est répétée dans le répons peut s’omettre lorsqu’on se contente de réciter, à moins que cette répétition ne soit exigée par le sens.
172 De la même manière, mais plus simplement, le répons bref des offices du matin et du soir et de complies dont on parle plus haut, nn. 49 et 89, et les versets de tierce, sexte et none répondent à la lecture brève, comme une acclamation grâce à laquelle la parole de Dieu pénètre plus profondément dans l’esprit de l’auditeur ou du lecteur.