La nouvelle traduction de la sixième demande du Notre Père nous fournit l’occasion de réinvestir l’originalité du Notre Père pour entrer dans une relation toujours plus authentique avec Dieu.
– Bernadette Mélois, Introduction du livre La Prière du Notre Père. Un regard renouvelé
« La prière du Notre Père est au cœur de la relation que le Christ est venu instaurer entre l’humanité et Dieu (…) Redire en vérité, dans l’élan de l’Esprit Saint, les mots mêmes de la prière que Jésus nous a enseignée, implique tout un chemin de foi qui nous fait “monter” avec le Christ pour devenir enfants de Dieu. En entrant dans cette prière nous signifions que nous reconnaissons le dessein bienveillant de Dieu, nous accueillons son invitation au dialogue, nous croyons en son œuvre de salut par Jésus-Christ, qui nous a sauvés et élevés à la dignité de fils et de filles de Dieu » (préface) et nous devenons acteurs du programme de vie qu’il propose à tous.
La mise en œuvre de la nouvelle traduction liturgique du Notre Père en 2017 a offert aux fidèles l’opportunité de se réapproprier la prière enseignée par le Christ à ses disciples. Les évêques de France ont estimé à l’époque que cette mise en œuvre pouvait être aussi l’occasion de manifester l’unité de l’Église dans la diversité de ses pastorales. C’est la raison pour laquelle ils ont voulu publier « La prière du Notre Père. Un regard renouvelé ».
Dans ce petit ouvrage préfacé par Mgr Guy de Kérimel, alors président de la commission épiscopale pour la liturgie, huit évêques commentent chacun un des versets du Notre Père. L’exercice de leur mission, propice au discernement des « signes des temps », leur donne toute latitude pour s’exprimer sur l’actualité de cette prière au statut unique. Depuis 2017, certains ont changé de diocèse ou de responsabilité mais ces huit commentaires conservent la même force pour éclairer la réflexion.