Monition

Du latin monitio : « avertissement », « avis », « recommandation « . (du verbe monere : « avertir »). La monition est l’avis que donne le célébrant ou un des membres de l’assemblé pour expliquer brièvement le sens d’une lecture ou d’un rite qui va suivre, et pour créer une ambiance favorable à la participation des fidèles. On appelle commentateur le ministre qui, dans une grande cérémonie liturgique, explique à l’assemblée, par des monitions et des explications appropriées, la signification des rites et des textes.

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés

Tout le lexique :
  1. a
  2. b
  3. c
  4. d
  5. e
  6. f
  7. g
  8. h
  9. i
  10. j
  11. k
  12. l
  13. m
  14. n
  15. o
  16. p
  17. q
  18. r
  19. s
  20. t
  21. u
  22. v
  23. w
  24. x
  25. y
  26. z
  • Les bénédictions au cours d’une célébration

    Pendant une célébration chrétienne qui est dans le Christ, structurée par un échange de bénédictions entre Dieu et les hommes, l’Eglise est appelée à recevoir ou à prononcer diverses bénédictions. Mais qu’est-ce que cela produit en elle ?

  • La participation active des fidèles aux célébrations liturgiques

    Quelle est la signification de cette « participation pleine, consciente et active » que l’on « doit viser de toutes ses forces dans la restauration et la mise en valeur de la liturgie » selon la constitution Sacrosanctum Concilium du Concile Vatican II ? Voici une réponse en quelques mots

  • La place des laïcs dans la célébration des funérailles

    Comme dans toute célébration liturgique, l’assemblée présente à des funérailles chrétiennes est invitée à une « participation active, consciente, intérieure et extérieure », selon l’expression du Concile Vatican II. Cette participation s’exprime avant tout par sa présence, son chant, sa prière, son passage devant le corps, etc.

  • Commentaire de la Parole par un laïc lors des funérailles

    Commenter la Parole lors des funérailles : De quelle légitimité se revendiquer ? Comment faire ? La légitimité est donnée par le baptême et la lettre de mission.

  • Se « donne »-t-on vraiment le sacrement du mariage ?

    Il fut un temps où l’on trouvait fréquemment sur les faire-part de mariage : « Adélie et Ulysse se donneront le sacrement de mariage. » L’expression est moins fréquente aujourd’hui, et le Rituel du mariage actuel, qui date de 2005, y est sans doute pour quelque chose. A en considérer la structure et les acteurs, on peut comprendre pourquoi.