Amen

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Acclamation hébraïque d’assentiment. Elle vient du verbe âman, qui exprime la qualité de ce qui est fondé solidement, de ce qui est stable ; par métaphore, le même verbe dit la qualité de celui qui est fidèle, et l’acte de foi par lequel on s’appuie sur quelqu’un. L’Amen, parfois redoublé, conclut quatre des cinq livres du psautier (Ps 40, 14 ; 71, 19 ; 88, 53 ; 105, 48). Dire Amen, c’est consentir à ce qui vient d’être dit ou fait. Dans la liturgie, l’Amen est l’acte de consentement du peuple à l’Œuvre de Dieu, telle que les ministres l’exercent ; il est aussi son acte d’adhésion aux prières faites en son nom par le célébrant. Le plus solennel des Amen est celui qui revient aux fidèles, au moment où, à la fin du Canon, ils expriment leur adhésion au sacrifice eucharistique, conclu par la doxologie du Per Ipsum. Ce consentement est identique à la ratification de l’Alliance par le Peuple d’Israël, lors de la liturgie du Sinaï (cf. Ex 24, 7). Il importe aussi de souligner fortement l’Amen du fidèle, lors de la communion, comme pleine adhésion de foi au « Corps du Christ » que lui présente le prêtre ou un autre ministre compétent.

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